Sinon, il y a la super option du clavier BEPO, qui fait pas chier avec le français. 
Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Hawley
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Je ne supporte pas quand notre aide ménagère vient systématiquement me montrer à MOI les astuces pour nettoyer tel ou tel truc alors que je suis en train de bosser et que mon mec est tranquille sur le canapé.
Je sais que ça part d'une bonne intention (et je ne suis jamais contre des petits tips, bien au contraire) mais cette considération que c'est moi la meuf donc c'est moi qui fait me rend diiiiingue.
Pareil quand elle met des chiffons dans la machines, c'est à moi qu'elle le dit "Quand tu feras tourner la machine..." mais aaaaaaaah.
Et en même temps, je ne me vois pas lui faire la réflexion parce que ça ne part pas d'une mauvaise intention et qu'elle fait un super taff. Mais ça m'énerve quand même. (Le cercle vicieux....)
Je sais que ça part d'une bonne intention (et je ne suis jamais contre des petits tips, bien au contraire) mais cette considération que c'est moi la meuf donc c'est moi qui fait me rend diiiiingue.
Pareil quand elle met des chiffons dans la machines, c'est à moi qu'elle le dit "Quand tu feras tourner la machine..." mais aaaaaaaah.
Et en même temps, je ne me vois pas lui faire la réflexion parce que ça ne part pas d'une mauvaise intention et qu'elle fait un super taff. Mais ça m'énerve quand même. (Le cercle vicieux....)
Bonjour , je reprends l'antenne deux minutes, réactivation de mauvais souvenirs, besoin de parler tout ça...
Je ne supporte pas quand les gens me parlent de mon acné.
En gros, j'ai de l'acné depuis mes 14 ans. Pendant l'adolescence, ce fut un carnage, acné sévère, gros boutons, kystes, tout ça sur le visage évidemment, la fête est plus folle. Plutôt que "les ados sont méchants", je dirais : "les ados sont des cons". Le nombre de réflexions quotidiennes que je prenais à cause de mon acné, tête de ceci, tête de cela, certains qui me demandaient si j'avais récuré un chiotte avec ma tête, d'autres qui me disaient que moche comme j'étais jamais personne ne voudrait de moi, et encore, tout ça c'est du soft. Le pire dans tout ça, c'est que le harcèlement scolaire dont j'étais victime ne faisait qu'empirer les choses.
C'est fou, j'écris et il me revient un souvenir très précis de ma classe de 3°. Un garçon me détestait par principe, il était toujours à m'emmerder, et je n'ai jamais su pourquoi moi (avait-il au moins une "raison" ?). Lors d'un cours de français, on devait donner des exemples d'antiphrases, c'est à dire une phrase qui dit le contraire de ce qu'on pense. Ce garçon a levé la main, la prof lui a donné la parole. Il s'est tourné vers moi avec un immense sourire, et il a dit bien fort : "GrosHibou a gagné le concours de beauté". Je m'en souviens encore, c'était en 2006. La prof lui avait dit de se taire, et il s'était d'ailleurs pris un torrent de réflexions de la part de la moitié de la classe qui lui avait dit que c'était dégueulasse de me faire ça, qu'il était qu'une merde... Mais le mal était dit.
J'ai consulté plus de médecins pendant dix ans que certains pendant toute une vie. La seule chose que j'ai pas essayé, c'est consulter un chaman ou un druide. (Si vous avez une adresse, au cas où) J'ai pris des tonnes d'antibiotiques qui m'ont dézingué l'intestin, auxquels j'ai fait des réactions allergiques à la limite de l'oedème de Quincke. J'étais plus malade à cause des traitements qu'à cause de mon acné. Le stress ne faisait qu'augmenter mon acné, mes études... Un jour, un médecin m'a dit "Bah si vous supportez pas les médicaments, je sais pas quoi vous dire moi hein ! Evitez le stress mademoiselle !" Je suis en M2, Dugland, comment veux-tu ?..
Depuis cinq ans, j'ai cessé tout traitement. Médicaments, lotions "miracles", tous ces produits dont on fait la pub à longueur de journée pour une peau "parfaite". Je surveille mon alimentation de très près. Mon suivi psy a considérablement amélioré les choses, j'évacue tout ce que j'ai, toute ma colère, et bizarrement, mon acné diminue. Maintenant, mon acné se limite a des boutons à l'approche de mes règles, par contre j'ai toujours de l'acné dans le dos, apparemment récalcitrante. Mais je me soigne, au naturel, je détoxifie progressivement mon corps de tous les médicaments que j'ai pris.
Alors certes, cela a pris du temps, mais j'ai appris avec mon psy que toutes les remarques sur mon acné ne partent pas d'un mauvais sentiment. Mais il reste encore des gens qui m'agacent, qui sont sûrement maladroits, mais alors qui m'énervent... Vous savez, ces gens qui scrutent votre visage, comme s'ils voulaient coller leur nez dessus, qui vous regardent en louchant, et qui commencent leurs phrases par "pour tes boutons...". Le pire, c'est les gens que je connais à peine et qui se permettent de donner des conseils pour moi via mes parents. "Alors tu sais pour ton acné il/elle m'a dit que...". Pardon mais, de quoi ils se mêlent ? Autre chose, les gens que je vois pour la première fois et qui me disent "Vous avez essayé ça pour vos boutons ?"... Les remarques ne sont pas toutes mauvaises oui, mais pour moi ça me fait toujours penser à ces gens qui faisaient courir la rumeur que si j'avais des boutons, c'était parce que j'étais sale, que je ne me lavais pas le visage. Ça réactive quelque chose de l'ordre du trauma.
Ça va vous paraître bizarre, mais depuis le covid, depuis le masque obligatoire, je découvre ce qu'est la vie sans qu'on scrute mon visage, sans qu'on s'attarde sur mes boutons, puisqu'ils sont tous cachés par le masque.
J'aimerais sincèrement que les gens arrêtent avec leurs "conseils", leurs produits miracles, leur aloé-vera, leur propolis ou je ne sais pas quoi. C'est comme si chaque remarque, aussi bien intentionnée soit-elle, me rappelaient que j'ai des boutons. Parce que c'est bête, mais comme ils sont sur ma tronche, je ne les vois que lorsque j'ai un miroir. Le reste du temps, je suis GrosHibou, avec ses passions, ses amis, sa vie, ses projets, son cheval, son métier... Mais parfois je me demande si pour les autres, je ne suis rien d'autre qu'un bouton d'acné géant.
Je ne supporte pas quand les gens me parlent de mon acné.
En gros, j'ai de l'acné depuis mes 14 ans. Pendant l'adolescence, ce fut un carnage, acné sévère, gros boutons, kystes, tout ça sur le visage évidemment, la fête est plus folle. Plutôt que "les ados sont méchants", je dirais : "les ados sont des cons". Le nombre de réflexions quotidiennes que je prenais à cause de mon acné, tête de ceci, tête de cela, certains qui me demandaient si j'avais récuré un chiotte avec ma tête, d'autres qui me disaient que moche comme j'étais jamais personne ne voudrait de moi, et encore, tout ça c'est du soft. Le pire dans tout ça, c'est que le harcèlement scolaire dont j'étais victime ne faisait qu'empirer les choses.
C'est fou, j'écris et il me revient un souvenir très précis de ma classe de 3°. Un garçon me détestait par principe, il était toujours à m'emmerder, et je n'ai jamais su pourquoi moi (avait-il au moins une "raison" ?). Lors d'un cours de français, on devait donner des exemples d'antiphrases, c'est à dire une phrase qui dit le contraire de ce qu'on pense. Ce garçon a levé la main, la prof lui a donné la parole. Il s'est tourné vers moi avec un immense sourire, et il a dit bien fort : "GrosHibou a gagné le concours de beauté". Je m'en souviens encore, c'était en 2006. La prof lui avait dit de se taire, et il s'était d'ailleurs pris un torrent de réflexions de la part de la moitié de la classe qui lui avait dit que c'était dégueulasse de me faire ça, qu'il était qu'une merde... Mais le mal était dit.
J'ai consulté plus de médecins pendant dix ans que certains pendant toute une vie. La seule chose que j'ai pas essayé, c'est consulter un chaman ou un druide. (
Depuis cinq ans, j'ai cessé tout traitement. Médicaments, lotions "miracles", tous ces produits dont on fait la pub à longueur de journée pour une peau "parfaite". Je surveille mon alimentation de très près. Mon suivi psy a considérablement amélioré les choses, j'évacue tout ce que j'ai, toute ma colère, et bizarrement, mon acné diminue. Maintenant, mon acné se limite a des boutons à l'approche de mes règles, par contre j'ai toujours de l'acné dans le dos, apparemment récalcitrante. Mais je me soigne, au naturel, je détoxifie progressivement mon corps de tous les médicaments que j'ai pris.
Alors certes, cela a pris du temps, mais j'ai appris avec mon psy que toutes les remarques sur mon acné ne partent pas d'un mauvais sentiment. Mais il reste encore des gens qui m'agacent, qui sont sûrement maladroits, mais alors qui m'énervent... Vous savez, ces gens qui scrutent votre visage, comme s'ils voulaient coller leur nez dessus, qui vous regardent en louchant, et qui commencent leurs phrases par "pour tes boutons...". Le pire, c'est les gens que je connais à peine et qui se permettent de donner des conseils pour moi via mes parents. "Alors tu sais pour ton acné il/elle m'a dit que...". Pardon mais, de quoi ils se mêlent ? Autre chose, les gens que je vois pour la première fois et qui me disent "Vous avez essayé ça pour vos boutons ?"... Les remarques ne sont pas toutes mauvaises oui, mais pour moi ça me fait toujours penser à ces gens qui faisaient courir la rumeur que si j'avais des boutons, c'était parce que j'étais sale, que je ne me lavais pas le visage. Ça réactive quelque chose de l'ordre du trauma.
Ça va vous paraître bizarre, mais depuis le covid, depuis le masque obligatoire, je découvre ce qu'est la vie sans qu'on scrute mon visage, sans qu'on s'attarde sur mes boutons, puisqu'ils sont tous cachés par le masque.
J'aimerais sincèrement que les gens arrêtent avec leurs "conseils", leurs produits miracles, leur aloé-vera, leur propolis ou je ne sais pas quoi. C'est comme si chaque remarque, aussi bien intentionnée soit-elle, me rappelaient que j'ai des boutons. Parce que c'est bête, mais comme ils sont sur ma tronche, je ne les vois que lorsque j'ai un miroir. Le reste du temps, je suis GrosHibou, avec ses passions, ses amis, sa vie, ses projets, son cheval, son métier... Mais parfois je me demande si pour les autres, je ne suis rien d'autre qu'un bouton d'acné géant.
Aigle d'Amérique, fin de transmission.
V
Vogel
Guest
@GrosHibou Je trouve ton post très touchant, on t'a déjà dit que tu avais des talents d'écriture d'ailleurs ?
Force à toi, les gens et leurs remarques gratuites sur le physique, c'est la lie de la société. Vu que tu dis que ton suivi psy aide, c'est bien qu'une partie du souci, c'est eux ! Qu'ils aillent se curer les dents à la perceuse
Force à toi, les gens et leurs remarques gratuites sur le physique, c'est la lie de la société. Vu que tu dis que ton suivi psy aide, c'est bien qu'une partie du souci, c'est eux ! Qu'ils aillent se curer les dents à la perceuse
M
Membre supprimé 128106
Guest
ça m'énerve quand les youtubeurs (ses en l'occurence) précisent à chaque fois qu'ils s'amusent plus sur une autre plateforme (Instagram, Twitch...)... Du coup ça me refroidit : "au final, t'aimes bien Youtube ou non ? si tu préfères les autres plateformes, vas-y, je peux me passer de toi, faut pas venir sur YT juste pour me faire plaisir 
"
"
M
Membre supprimé 293787
Guest
@Gargouillette je ne sais pas si tu attendais une réaction mais je réponds au cas où 
Le truc c’est que YouTube est il me semble la plateforme qui est la plus intéressante niveau rémunération, et qui permet de toucher le plus d’audience (looooooin devant Twitch par exemple). Donc je pense que plus qu’une question de goût, elles déplorent le fait d’être « captives » de cette plateforme pour garder leurs vues et leurs revenus, tout simplement. Elles n’ont pas vraiment la possibilité d’aller voir ailleurs si les pouces sont plus bleus
Le truc c’est que YouTube est il me semble la plateforme qui est la plus intéressante niveau rémunération, et qui permet de toucher le plus d’audience (looooooin devant Twitch par exemple). Donc je pense que plus qu’une question de goût, elles déplorent le fait d’être « captives » de cette plateforme pour garder leurs vues et leurs revenus, tout simplement. Elles n’ont pas vraiment la possibilité d’aller voir ailleurs si les pouces sont plus bleus
M
Membre supprimé 128106
Guest
@Alien_or : Je comprends, c'est vrai que c'est leur métier donc il faut que ce soit rentable... c'est troublant, on veut de l'authenticité, du plaisir, mais comme c'est un métier, on ne sait plus si on regarde quelque chose fait avec le coeur, quelque chose fait avec le coeur ET le besoin de rémunération ou quelque chose de complètement pesant, que la personne fait juste parce qu'il le faut, sans envie 
Merci à toi @Vogel , ta réponse me touche également. Oui on m'a déjà dit pour l'écriture ^^' D'ailleurs j'écris des poèmes, et je suis en train d'écrire mon troisième roman@GrosHibou Je trouve ton post très touchant, on t'a déjà dit que tu avais des talents d'écriture d'ailleurs ?
Force à toi, les gens et leurs remarques gratuites sur le physique, c'est la lie de la société. Vu que tu dis que ton suivi psy aide, c'est bien qu'une partie du souci, c'est eux ! Qu'ils aillent se curer les dents à la perceuse
Le physique, c'est terrible. Je me souviens d'un pote qui m'a dit un jour "on s'attaque jamais au physique des gens, c'est pas leur faute, ils peuvent rien s'ils sont comme ça", ça m'avait séchée tant c'est vrai mais personne ne l'applique.
C'est clair que le psy a clairement amélioré mes soucis de peau, je pense qu'il y a certainement une cause hormonale, et aussi une très grosse part d'émotionnel, comme je suis du genre à tout prendre à coeur très rapidement et à tout garder pour moi, sans compter que je suis une anxieuse diplômée de niveau 45... Dire que l'acné n'a qu'une seule et unique cause, c'est non seulement très réducteur mais en plus très idiot, de mon point de vue.
M
Membre supprimé 334633
Guest
Je ne supporte pas toute cette pression a avoir un emploi valorisant 
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@PotPourri
Je rejoins ce qu'à dit @Mimi Pinkerton , les métiers passions, c'est bien mais à ce jour, c'est surtout beaucoup de poudre aux yeux vu que c'est très souvent mal payé (Sauf si la grande passion c'est la banque, ou être plombier (Ceci dit, les deux peuvent être des passions, c'est juste que ce ne sont pas des passions comme on l'entend, à savoir "prestigieuse" ou autre (Ce qui est débile ça s'entend (Et encore, banquier, ça sonne "classe" pour certains))).
Je rejoins ce qu'à dit @Mimi Pinkerton , les métiers passions, c'est bien mais à ce jour, c'est surtout beaucoup de poudre aux yeux vu que c'est très souvent mal payé (Sauf si la grande passion c'est la banque, ou être plombier (Ceci dit, les deux peuvent être des passions, c'est juste que ce ne sont pas des passions comme on l'entend, à savoir "prestigieuse" ou autre (Ce qui est débile ça s'entend (Et encore, banquier, ça sonne "classe" pour certains))).
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@TennanTen
Ce genre de réflexions sont pas forcément classistes par contre.
Par exemple je pense qu’un mec qui est pompier sera valorisé et aura des « ah ! » et plein de questions sur ses interventions alors qu’à côté de ça un contrôleur de gestion qui a fait bac+5 parfois dans une très bonne école, personne s’y intéressera.
Pour ce qui est des métiers passions sinon oui les gens s’inventent beaucoup de choses souvent en positif du coup forcément, même si la réalité quotidienne est loin de ressembler à ce qu’on imagine.
Mais c’est aussi valable pour le reste, par exemple les comptables sont typiquement vus comme les mecs chiants, tout en gris, à moitié dépressif qui passent leur temps derrière leur calculette seul. Alors que c’est vraiment pas le cas.
Bref tout le monde a ses clichés et représentations concernant les divers métiers
Ce genre de réflexions sont pas forcément classistes par contre.
Par exemple je pense qu’un mec qui est pompier sera valorisé et aura des « ah ! » et plein de questions sur ses interventions alors qu’à côté de ça un contrôleur de gestion qui a fait bac+5 parfois dans une très bonne école, personne s’y intéressera.
Pour ce qui est des métiers passions sinon oui les gens s’inventent beaucoup de choses souvent en positif du coup forcément, même si la réalité quotidienne est loin de ressembler à ce qu’on imagine.
Mais c’est aussi valable pour le reste, par exemple les comptables sont typiquement vus comme les mecs chiants, tout en gris, à moitié dépressif qui passent leur temps derrière leur calculette seul. Alors que c’est vraiment pas le cas.
Bref tout le monde a ses clichés et représentations concernant les divers métiers
Pour ce qui est des métiers valorisés ou pas, de mon expérience, ça dépend aussi beaucoup comment NOUS on le présente aux autres. A une époque, j'avais un peu "honte" de mon job, je le trouvais pas terrible. Donc je disais tout le temps aux gens des trucs du genre "c'est pas le job le plus ouf du monde mais..." ou "je sais ça a pas l'air génial comme ça mais..." et puis un jour, à l'étranger, un Américain m'a dit "bah c'est toi qui trouve que ça a pas l'air génial, moi j'ai pas d'avis sur ton job, j'aurais même tendance à dire que ça a l'air sympa!" et ça m'a fait une sorte de déclic parce que j'ai réalisé que oui, j'influençais beaucoup la réaction des gens quand je présentais mon job! On m'a donné des conseils en mode "tu devrais essayer de..." ou "pourquoi tu t'enterres dans ce job alors que tu pourrais faire mieux" ou des sourires contrits, et puis en fait, j'ai réalisé que j'y étais beaucoup pour quelque chose parce que je donnais vraiment pas l'image de quelqu'un de très enthousiaste pour ce job.
Au final, avec le temps, j'ai gagné en expérience et en satisfaction au travail, et je ne m'excusais plus de faire ce job comme j'avais tendance à le faire avant où je partais souvent dans des justifications après avoir dit ce que je faisais ("je fais ce job parce que quand je suis revenue en France je trouvais rien et bon, le salaire est pas génial, mais y'a des côtés intéressants et puis c'est dur de trouver un boulot"), hé ben j'ai beaucoup moins ressenti de regard navré quand je parlais de ma carrière.
A côté de ça, j'ai vu des gens parlaient de certains jobs qui envoient pas forcément du rêve sur le papier dans le sens où y'a peu de chance qu'à 13 ans on citait ces métiers comme projets d'avenir, comme réceptionniste, contrôleur de gestion, vendeuse en appareil auditif ou serveuse, et à les entendre, ça avait l'air d'être le job de l'épanouissement et le job de leurs rêves, et je trouve qu'ils se récoltaient beaucoup moins de "tu cherches autre chose?" que moi quand je m'excusais de faire mon job en ayant peur de regard des autres et beaucoup, beaucoup plus de "c'est super", "ça l'air trop bien".
Par exemple, j'ai un pote que je croyais être contrôleur de gestion, il m'a écrit un jour "je suis enfin passé contrôleur de gestion!!!", j'étais étonnée, je lui ai dit "ah bon mais tu l'étais pas déjà" et il me répond "non mais j'ai dû t'en parler car c'était MON REVE" et quand il m'a décrit son job, on avait vraiment l'impression d'un truc trop glamour alors que de base, "contrôleur de gestion", je sais pas trop trop en quoi ça consiste pour être honnête mais c'est le genre de nom de job que je sortirais comme synonyme "boulot chiant comme la pluie où les gens s'enterrent faute de pouvoir faire un truc plus excitant". Bah face à son enthousiasme, je ne ressentais plus du tout ça comme un job chiant et triste.
Bref, je sais que le regard des autres et la pression sociale joue beaucoup et existe bel et bien, mais je trouve aussi que quand on assume à fond ce qu'on fait et que le plaisir qu'on y prend se ressent, les gens sont beaucoup moins négatifs et jugeants, même si bien sûr, il en restera toujours pour trouver ça pas terrible!
Au final, avec le temps, j'ai gagné en expérience et en satisfaction au travail, et je ne m'excusais plus de faire ce job comme j'avais tendance à le faire avant où je partais souvent dans des justifications après avoir dit ce que je faisais ("je fais ce job parce que quand je suis revenue en France je trouvais rien et bon, le salaire est pas génial, mais y'a des côtés intéressants et puis c'est dur de trouver un boulot"), hé ben j'ai beaucoup moins ressenti de regard navré quand je parlais de ma carrière.
A côté de ça, j'ai vu des gens parlaient de certains jobs qui envoient pas forcément du rêve sur le papier dans le sens où y'a peu de chance qu'à 13 ans on citait ces métiers comme projets d'avenir, comme réceptionniste, contrôleur de gestion, vendeuse en appareil auditif ou serveuse, et à les entendre, ça avait l'air d'être le job de l'épanouissement et le job de leurs rêves, et je trouve qu'ils se récoltaient beaucoup moins de "tu cherches autre chose?" que moi quand je m'excusais de faire mon job en ayant peur de regard des autres et beaucoup, beaucoup plus de "c'est super", "ça l'air trop bien".
Par exemple, j'ai un pote que je croyais être contrôleur de gestion, il m'a écrit un jour "je suis enfin passé contrôleur de gestion!!!", j'étais étonnée, je lui ai dit "ah bon mais tu l'étais pas déjà" et il me répond "non mais j'ai dû t'en parler car c'était MON REVE" et quand il m'a décrit son job, on avait vraiment l'impression d'un truc trop glamour alors que de base, "contrôleur de gestion", je sais pas trop trop en quoi ça consiste pour être honnête
mais c'est le genre de nom de job que je sortirais comme synonyme "boulot chiant comme la pluie où les gens s'enterrent faute de pouvoir faire un truc plus excitant". Bah face à son enthousiasme, je ne ressentais plus du tout ça comme un job chiant et triste.Bref, je sais que le regard des autres et la pression sociale joue beaucoup et existe bel et bien, mais je trouve aussi que quand on assume à fond ce qu'on fait et que le plaisir qu'on y prend se ressent, les gens sont beaucoup moins négatifs et jugeants, même si bien sûr, il en restera toujours pour trouver ça pas terrible!
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