@Chisaame Mais féminisme de droite, c'est pas une contradiction, dans le sens où la droite est justement rétive à toute forme d'égalité ?
Ça n'a jamais été le discours de quelque féminisme que ce soit, juste une étiquette que ses détracteurs essayent de lui coller.je ne vois pas tous les blanc cis het mal comme des gros vilains à eliminer.
Ce n'est pas comparable, elles n'adhèrent pas au mouvement pour les mêmes raisons. Ces personnes sont déjà punies une fois pour leur nature, et si elles se rebellent, la punition est double. Se mettre dans le camp de l'oppresseur est donc une manière de limiter les dégâts. Alors que si on soutient ces oppressions en tant qu'oppresseur, c'est parce qu'on en tire un gros bénéfice. La démarche est pas du tout la même.Je dirais qu'il y a autant de patriarchats chez les non cis, non hétéro (communauté homo homme qui est souvent ultra misogyne avec un vrai dégoût du corps de la femme), racisé (il y a autant de mysogynie chez les personnes racisėes que blanche, elle s'exprime différemment et Je dirais que la blanche est plus vicieuse car moins visible en apparence).
On est d'accord, mais là on entre plus dans l'oppression opportuniste, qui consiste à défendre les uns pour mieux oppresser les autres, ce qui permet de taper sur des boucs émissaires tout en se donnant une bonne image.Après, comme disait un commentaire sur FB, y a des féminismes que l'on ne peut pas décemment pas tolérer, à moins de n'avoir aucun problème à participer à la putophobie, à l'islamophobie et au racisme et à la transphobie. J'ai vu qu'il y en a ici qui déplore les divergences au sein des marches féministes, mais je ne vois pas pourquoi on devrait accepter que certain.e.s se servent de ces marches pour offrir une tribune à leurs idées nauséabondes et que l'on exige des concerné.e.s de marcher auprès de leurs oppresseureuses sans faire de vague, au nom d'une sororité que ces mouvements n'ont même pas.
Là, je ne suis pas du tout d'accord. En fait, on n'a pas d'autre choix que d'inclure les hommes. Puisque ce sont eux qui dirigent, ce sont aussi eux qui ont le pouvoir de faire bouger les choses, et ça, on ne pourra l'obtenir que si ils soutiennent le mouvement. J'irai même jusqu'à dire que nous ne pourrons crier victoire que quand ils nous auront tous rejoints.Je remarque aussi, avec un certain amusement misandre (c'est encore les hommes qui posent problème), que l'un des trucs qui revient souvent c'est la place des hommes au sein du féminisme. Quand on voit à quel point la masculinité toxique est à l'œuvre des que les hommes sont à la tête d'un mouvement ou d'une association (je ne compte plus le nombre de témoignages sur des agresseurs qui se sont servis d'une position de pouvoir au sein d'associations, syndicats et mouvements progressistes pour agresser des femmes puis les faire taire) je comprends vraiment pas pourquoi on tient a ce qu'ils aient le même place que les femmes au sein du féminisme. Être allié c'est vraiment pas assez bien pour eux ? Quand on voit à quel point ils ont du mal ne serait-ce qu'à admettre qu'eux et leurs potes ont déjà eu des comportements problématiques envers des femmes, est-ce qu'on est vraiment obligé.e.s de les admettre au sein de mouvements qui comportent bcp de femmes qui ont été victimes de violences mentales, physiques sexuelles etc d'hommes?
Et puis c'est bien beau de dire que le féminisme, c'est l'égalité homme-femme, mais dans l'état actuel des choses, cette égalité ne sera atteinte qu'en détruisant les privilèges des hommes, et j'ai rarement vu quelqu'un abandonner ses privilèges de bon cœur, alors tout une classe sociale ? Mouais.