Encore une fois, merci
@Mymy pour poser des questions pertinentes et passionnantes !
A remarquer que les hommes victimes de violences conjugales divisent autant les féministes que ceux qui subissent des viols (et donnent lieu aux mêmes tentatives de récupération par certains hommes, hélas).
Ce qui est sympa, c'est que les discussions entre madz illustrent très bien le propos de l'article : oui, les féministes ne forment pas un bloc monolithique, bien au contraire. Mais au moins, ici, les gens discutent, s'engueulent un peu, mais chacun(e) fait valoir ses arguments, sans que cela tourne à l'échange d'insultes.
Très logiquement, je suis plus en phase avec certains des commentaires déjà postés sur le sujet que d'autres.
Comme évoqué plus haut, il n’y a pas UN féminisme mais DES féminismes.
Je ne vais pas revenir sur tous les posts, il y en a déjà beaucoup
, (ce qui prouve que le sujet est sensible...)
quelques observations tout de même :
Selon
@adita, des femmes qui se revendiquent du féminisme islamique, du féminisme juif orthodoxe, du féminisme catholique, sont féministes.
C'est-à-dire ? Si l'on part du principe que l'objectif du féminisme est d'aboutir à une égalité femmes-hommes, c'est problématique, puisque les fondements de ces religions monothéistes reposent précisément sur l'inégalité entre les sexes.
Après, il peut y avoir une interprétation libérale et moderne des textes, plus adaptée à l'évolution de la société. Par exemple, le rabbin Delphine Horvilleur en est une illustration.
Mais quid de l'approche "islamique" ou "juive orthodoxe" ? Et du rejet farouche de l'ordination de prêtres femmes par le Vatican ?
Je n’ai jamais entendu parler de « féminisme conservateur », mais ça me semble difficilement conciliable. C’est presque une oxymore en fait. Par contre, je ne vois pas en quoi être de droite et être féministe serait incompatible (j’ai bien dit « droite » et pas « extrême droite »). Il y a Elisabeth Badinter par exemple (et sûrement plein d’autres, mais j’ai pas d’exemples là tout de suite). Tu peux très bien avoir des idées libérales et croire en l’égalité.
Je suis d'accord, mais sauf erreur, Elisabeth Badinter serait plutôt à gauche (genre socialiste, ou social-démocrate, ce qui revient peut-être à être de droite pour certains(es)
)
Un petit mot encore pour répondre un peu plus directement à la question posée par l'article :
Quand je ne suis pas d'accord avec d'autres personnes féministes, l'univers n'implose pas, mais quand même, je bous
Exemple : Muriel Robin défend la cause des femmes victimes de violences conjugales (très bien).
Mais d'après ce que j'ai lu, à la question posée sur les hommes victimes de ces mêmes violences, elle aurait rétorqué qu'il n'y a pas à s'en préoccuper, parce qu'ils "peuvent se défendre" (et donc cogner bobonne ???)
Ce genre de réaction, ben oui, ça m'énerve...
Mais je reste ouverte à la discussion, hein