Personnellement, j'ai un ami qui est très fragile et qui a aussi été victime d'une femme, et dans ces cas-là, pour moi, le simple statut de humain victime passe avant les considérations de "groupe oppresseur/oppressé" ou de "violence systémique/non-systémique". Je suis d'accord avec cette analyse, mais pas pour balayer d'un revers de main une situation douloureuse vécue par une personne. Pour moi il y a juste mon ami qui est individuellement oppressé par une autre personne qui est violente, et dans ce cas, je me moque de savoir si elle fait partie du groupe oppressé ou oppresseur. Pour moi, dans ce cas précis, la personne oppressée, là tout de suite, pour moi, c'est la victime.
bref, quand il me parle de son sentiment de n'avoir absolument aucun droit de parler de son vécu et presque aucun soutien pour que sa voix soit entendue, ça me rend triste pour lui, et je ressens même un certain dégoût, en fait...
Avant même les considérations de groupe ou de système, je pars du constat qu'une victime est d'abord un être humain et qu'elle devrait avoir droit à de l'aide et de l'assistance...
J'aimerais que toutes les victimes puissent se sentir légitimes à témoigner de leurs souffrances, de même que je trouve parfaitement normal que toutes les victimes devraient pouvoir se tourner vers de l'aide sans peur aucune.
Mais je me sens parfois impuissante et fatiguée quand je constate que c'est très loin d'être le cas...
Tout comme je suis parfois aussi fatiguée par cette guerre intestine à la légitimité féministe "je suis plus féministe que toi" ou "tu n'es pas féministe parce que tu ne penses pas comme moi". Je suis fatiguée, moi aussi.
mais au final, cet article m'a fait du bien, et effectivement comme il est dit dans l'article, ce qui est important c'est ce qu'on fait, et aussi de suivre ce qui nous semble juste dans notre vision des choses.
C'est juste dommage de se faire la guerre pour savoir qui a le droit d'être féministe et qui n'en a pas le droit... et pour quoi, au final....?
On parle aussi beaucoup de religion ces derniers posts, et je serais quand-même pour me dire que, peu importe les considérations : au final, ce qui compte, c'est ce que les féministes, de quelque bord qu'elles soient, religieuses ou non, ont réussi à faire autour d'elles....
La religion m'inspire pas mal d'appréhension, je l'avoue, mais j'applaudirai toute avancée qui aura été faite par nos consoeurs féministes religieuses, même si "féministe religieuse" semble être un oxymore à certaines oreilles... nous avons tellement d'énergie à dépenser autrement qu'en guerres intestines....
En tout cas, j'avoue que ça fait du bien de sentir parfois qu'on n'est pas seule dans notre vision du féminisme. C'est si facile de l'oublier....
d'accord avec @wolfa également.
J'avais aussi entendu parler de la réaction de Muriel Robin qui pour le coup m'avait déçue également à cause de cette réaction, alors que je l'appréciais auparavant...
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Avant même les considérations de groupe ou de système, je pars du constat qu'une victime est d'abord un être humain et qu'elle devrait avoir droit à de l'aide et de l'assistance...
J'aimerais que toutes les victimes puissent se sentir légitimes à témoigner de leurs souffrances, de même que je trouve parfaitement normal que toutes les victimes devraient pouvoir se tourner vers de l'aide sans peur aucune.
Mais je me sens parfois impuissante et fatiguée quand je constate que c'est très loin d'être le cas...
Tout comme je suis parfois aussi fatiguée par cette guerre intestine à la légitimité féministe "je suis plus féministe que toi" ou "tu n'es pas féministe parce que tu ne penses pas comme moi". Je suis fatiguée, moi aussi.
mais au final, cet article m'a fait du bien, et effectivement comme il est dit dans l'article, ce qui est important c'est ce qu'on fait, et aussi de suivre ce qui nous semble juste dans notre vision des choses.
C'est juste dommage de se faire la guerre pour savoir qui a le droit d'être féministe et qui n'en a pas le droit... et pour quoi, au final....?
On parle aussi beaucoup de religion ces derniers posts, et je serais quand-même pour me dire que, peu importe les considérations : au final, ce qui compte, c'est ce que les féministes, de quelque bord qu'elles soient, religieuses ou non, ont réussi à faire autour d'elles....
La religion m'inspire pas mal d'appréhension, je l'avoue, mais j'applaudirai toute avancée qui aura été faite par nos consoeurs féministes religieuses, même si "féministe religieuse" semble être un oxymore à certaines oreilles... nous avons tellement d'énergie à dépenser autrement qu'en guerres intestines....
En tout cas, j'avoue que ça fait du bien de sentir parfois qu'on n'est pas seule dans notre vision du féminisme. C'est si facile de l'oublier....
d'accord avec @wolfa également.
J'avais aussi entendu parler de la réaction de Muriel Robin qui pour le coup m'avait déçue également à cause de cette réaction, alors que je l'appréciais auparavant...