@Mrs.spock
les vaccins : car certaines personnes considèrent que certains vaccins (ou plus exactement certaines adjuvants, et notamment l'aluminium) peuvent constituer un risque supérieur au bénéfice du vaccin (voir toute la polémique sur les effets secondaires du vaccin HPV sur certaines patientes).
les traitements de substitution : là encore, certaines personnes considèrent que le traitement de substitution n'est qu'une autre forme d'addiction et est donc dangereux pour la vie du patient.
Pour la gélatine animale, l'argument religieux ne tient pas : consommer un aliment interdit ne met pas en danger la vie de qui que ce soit (à la limite l'âme, mais ça n'entrait pas dans la clause de conscience
). Je parlais d'un-e potentielle pharmacienne vegane hardcore parce que, en soit, si on considère que consommer des produits animaux met en danger la santé humaine et la survie de l'humanité en tant qu'espèce, ainsi que celle des espèces qui nous entourent, alors oui, refuser dispenser des médicaments qui utilisent des produits animaux peut être un acte de protection de la vie. J'espère que ça n'a choqué/blessé personne ici, c'était sur un mode mi-sérieux, mi-humour.
En relisant ce sujet, je réalise que j'ai vraiment une vision différente des pharmaciens. A mes yeux (je sais que je vais en choquer, mais il n'y a pas d'intention de blesser dans ce que je vais dire), j'ai une relation de "consommatrice" en pharmacie. J'ai besoin de tel ou tel médicament, je vais en pharmacie. Si besoin, le-la pharmacienne vérifie que ce besoin est légitime au regard de la loi (ordonnance), et me vend ce dont j'ai besoin. Oui, j'ai bien dit "vendre". Je ne vois pas le-la pharmacienne comme un-e soignante, mais comme un-e commerçant-e. Attention, je ne nie pas leur savoir, leurs longues études, leur compétence et leur qualification, c'est juste que cette compétence n'enlève en rien le côté commerçant. Quand je vais acheter des plantes, je demande conseil à un-e fleuriste, qui est également compétente dans son domaine. Du coup, qu'un-e pharmacienne puisse choisir les produits qu'iel veut vendre ça ne me choque pas plus que ça. Du coup, je dois bien admettre que la mission de service public d'une pharmacie est, à mes yeux, grandement nuancée, floue, voir controversée (y'a qu'à voir les saloperie de compléments alimentaires que certaines vendent).