Question (pas si) con Le langage inclusif

[Whats]

@Mousquet Merci pour ta réponse Oui je pense qu'il y a tout à fait moyen de faire la différence avec le contexte ! (en plus je trouve ça super mignon "miel ami.e" )

Pour les frères et soeurs j'avoue que j'y avais jamais pensé, il y a toujours "mes frangin.e.s" mais bon ça sent un peu le bricolage et puis ça fait familier

 

[Thérémine]

freurie ? satrie ?

 

[AprilMayJune]

L'esperanto quant à lui propose un pronom neutre en plus du pronom masculin et féminin pour les objets et ce qui n'a pas de genre connu ou définit: "^gi" avec un "^" sur le "g" (j'arrive pas à taper la lettre correctement....) au singulier et "ili" qui est le seul pluriel donc neutre. D'ailleurs je trouve cette formation grammaticale assez logique: le pluriel n'a pas besoin de genre puisqu'il y a de fortes chances pour qu'il soit mixte.

Spoiler: HS Espéranto

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[Cline39]

Je sors de mon sous marin pour une intervention pas très utile mais bon: que c'est intéressant de vous lire! Je n'arrive pas (encore) à utiliser le langage inclusif car ca me demande un trop gros effort, des années de d'habitude couplée à de la paresse...
bref, concernant le terme "sororité" perso je l'ai d'abord entendu dans des films pour désigner les organisations étudiantes uniquement féminies sur les campus US, et donc en "opposition" à fraternités qui sont les meme organisations mais pour les hommes. J'avais lu quelque part (mais pas moyen de retouver ou ) que le concept de sororité comme groupe d'étudiante avait été inventé dans les universités Allemagne courant du 19eme siècle sans qu'un nom soit lui soit donné, puis exporté avec un énorme succès dans les facs US. La première sororité US s'appellait IC Sororis (du latin "soror", la soeur), le terme sororité viendrait de là. Enfin, il aurait été repris et largement popularisé par les féministes dans les années 70.
Après ce HS je repars

 

[Orpinne]

Hello !!! je viens de me mettre au langage inclusif et on m'a envoyé.e ici !! j'ai pas trop le temps de tout lire (mais promis je le ferais) donc je pose juste ma question : pour mon/ma y a un moyen plus simple que de dire mon.a (parce que je trouve ca moche) genre comme maon ou moan ou un truc du style

 

[Whats]

@Orpinne J'avais posé la question, maon le problème c'est que si tu déclines ça fait taon.. On m'a proposé mea ou mae, il y en a d'autre mais j'utilise ça maintenant

 

[Orpinne]

@Whats Merciii

Spoiler

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[Morpheme]

@Khyra Tu peux peut-être mettre les deux formes complètes (e.g. le lecteur ou la lectrice) plutôt que les formes compactes qu'on utilise ici (e.g. lea lecteur.ice) qui paraissent bizarres quand on connaît pas. Ou alors tu peux alterner les genres (d'un article à l'autre ou à l'intérieur d'un seul) mais du coup les lecteur.ices du/des genre(s) que t'utilises pas sont "laissés de côté" si on veut, si vraiment tu veux avoir un impact sur elleux personnellement En tout cas j'ai du mal à imaginer que celleux qui jugeront tes écrits aient un problème avec le fait de ne pas utiliser le ""masculin neutre"" et d'inclure les femmes.
(Après je sais pas trop bien si les personnes non-binaires se sentent incluses quand on dit quelque chose comme le lecteur ou la lectrice )

 

[Mû.]

C'est la question que je me posais aussi pour mon mémoire faudrait que j'en parler avec ma directrice de mémoire, qui est assez ouverte sur le sujet.
Et mettre masculin ou feminin m'embête vraiment pour les personnes non-binaires

 

[shigurette]

@Khyra @Mû. (et @Morpheme ) le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes a publié un livret pour promouvoir entre autre une écriture plus inclusive de type la.le conseiller.ère dans les écrits des administrations publiques : http://www.haut-conseil-egalite.gou..._pratique_com_sans_stereo-_vf-_2015_11_05.pdf
ça peut aider votre argumentaire pour ce choix d'écriture au près supérieur/enseignant... Il m'a permis de justifier mon écriture inclusive sur mon blog sans faire trop militante (vu que ce n'est pas vraiment le sujet du blog)
Sinon vous pouvez utiliser le plus d'épicène possible comme un être humain, élève, personne (j'aime bien utilisé personne parce que derrière l'accord est au féminin)...

 

[###]

@Khyra @Mû.
Dans mon manuscrit de thèse j'ai utilisé l'écriture inclusive du type "les lecteur.ices" (avec un point médian au lieu du point "normal"). J'en avais très peu mais j'y tenais et personne (correcteurices et membres du jury) ne m'a fait de remarque

 

[Lady Stardust]

Un truc qui m'interroge un peu, c'est le fait de parler d'une personne qu'on ne connait pas en la genrant au genre "inclusif" (par exemple "iel est allé.e"), donc pas dans le cas d'une personne NB qui demande à être genrer comme cela ou d'un pluriel pour inclure tout le monde (j'ai déjà lu cela plusieurs fois sur le net).

J'ai bien conscience que c'est fait pour être respectueux et ne pas mégenrer un.e inconnu.e dont on connait le genre "officiel" mais en gardant en tête qu'il existe / existait des gens dans le placard niveau identité de genre (notamment post-mortem) et donc que la personne ne se reconnaissait peut-être pas dans son genre officiel.
Mais est-ce que être genré.e "inclusivement" est accepté par tout le monde? Est-ce que être genré "inclusivement" peut être vécu comme du mégenrage?