Léo, 4 ans, a déjà bien intégré le sexisme, et c'est loin d'être anodin

7 Juin 2015
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J'ai des copains qui ont eu des jumeaux, une fille et un garçon. Ils ont deux ans. Le petit garçon a sorti un jour "Moi, zizi, Papa, zizi, Maman, zizi, Juliette, zizi !" ce à quoi la petite fille a répondu "Juliette zézette !!" d'un air affirmé. Quand la mère nous a raconté cette anecdote, elle s'est sentie obligée de préciser "Bah c'est normal, hein, pour les petites filles, le zizi, elles le ressentent comme un manque". Moi "Whaaaaaaat ??? Mais d'ou tu sors ça ? T'as envie d'avoir une bite ? Ça te manquait petite ?" et elle "Euh non mais...". Et là une copine nous affirme que c'est bel et bien dans les ouvrages pour l'éducation des jeunes enfants : des vieux psychologues mâles de 70 ans ont décrété que pour les petites filles, ne pas avoir un zizi était considéré comme un manque...:facepalm:
Et c'est encore enseigné en puériculture (la mère est puéricultrice) et propagé de générations en génération.:mur:
Bah oui, comment on se débrouille dans la vie sans bite ?:dunno:
 
12 Novembre 2018
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Je suis éduc spé en foyer de vie pour personne handicapée et la aussi les stéréotypes sont bien ancrée.
Le corps de la personne en situation de handicap est rarement sexualisé par les professionnel et par sa famille. C'est un objet de soin de tracas d interrogation....mais rarement un objet de désir. Bah pour des corps peu sexualité je oeux vous dire qu'au quotidien on en voit des scène de ce genre. Les résidents ont été " formaté "' des leur plus jeune âge à " les filles mettent la tables et debarassent " les hommes....rien. le débat sur le rose et le bleue on en parle pas. Quant au fait de montrer ses émotions le handicap intellectuel rajoute à l'effet Kiss cool du " t'es un mec tu peux pas pleurer ". Résultat il y a de l'heteroagressivite chez les deux sexes mais plus particulièrement chez les hommes que je accompagnent qui ont un mal fous à l'expression des émotions.
Et au quotidien j entend des colères dire aux femmes " on va te raser sous les bras et les jambes parce que c'est pas beau sinôpour une femme " ou " roh arrêté de pleurer t'es un homme adulte non" grrrrr!
 
Je m'occupe aussi de deux enfants en baby sitting, toutes les semaines. Il y a une petite en CE1 et son frère en CM1. Hier Léa m'a demandé pourquoi "les garçons sont élevés pour être des rebelles et les filles pour être des princesses". J'étais soufflée, elle est très attentive comme gamine mais là je me suis rendue compte à quel point les stéréotypes et l'éducation genrée se voient tôt, et à quel point les enfants sont toujours plus perspicaces qu'on ne l'imagine.
Je rejoins la Madmoizelle qui a raconté son témoignage : plus tôt on déconstruit les clichés de genre, mieux ce sera.
 
1 Septembre 2011
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Grenouille-Ville
Mon fils a 16 ans. J'ai essayé de ne pas l'éduquer dans les clichés sexistes, il a eu des poupons et des barbies dans ses jouets, n'a jamais eu de vêtements ultra genrés comme j'ai pu voir sur d'autres petits garçons (je choisissais des couleurs neutres et, au niveau des motifs, uniquement des animaux, pas de camions, motos et compagnie) et comme il avait de belles boucles blondes ses cheveux voyaient rarement une paire de ciseaux. Malgré tout avant d'avoir un an il était fasciné par les véhicules, sa grande passion c'était les engins agricoles. Je me demande ce qui l'a orienté vers cet intérêt en particulier. La famille? Le fait que je sois encore influencée par le sexisme? Si j'avais eu une fille est-ce qu'elle aurait autant aimé les tracteurs?

A trois ans il est entré en maternelle et là il a commencé à intégrer le sexisme au contact des autres enfants (il n'a jamais été en crèche ou chez une ass mat). Les barbies ont été reléguées dans un tiroir et ne sont ressorties que vers 7 ans quand il a commencé à se poser des questions sur la morphologie des femmes. Je lui avais trouvé un aspirateur en jouet, il n'y a jamais touché. Il n'y a que la dinette qui a continué à avoir du succès.

En primaire ça a été pire, il était obsédé par le genre des vêtements que je lui achetais, il ne fallait surtout pas que ça fasse "fille". En ce2 pour un cross je lui avais fait mettre un short avec un legging de sport en dessous, comme font beaucoup de joggers. Tous les garçons de l'école se sont moqués de lui et l'ont appelé "la fille"... Etre une fille était encore une insulte en 2010. J'ai acheté un jogging à la place du short et des leggings parce que je ne voulais pas qu'il soit harcelé, tout en continuant à lui expliquer le sexisme.

Maintenant ça va mieux, mais quand il était au collège j'ai eu pas mal de débats avec lui parce qu'il tenait parfois des propos sexistes ou faisait du slutshaming. Alors oui ce serait bien qu'on parle de tout ça en cours, et ce dès le plus jeune âge, parce que visiblement tout le monde ne déconstruit pas les stéréotypes de genre à la maison.
 
16 Février 2017
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@CherryHanae
je trouve que ton temoignage est effrayant... Je savais que, bien évidemment (et heureusement dans certains cas) la société a un impacte sur l'éducation, mais que les parents n'aient pas de prise sur la pensée genrée de l'enfant en bas âge est tellement déprimant. Avez-vous essayé avec votre compagnon de lui expliquer en profondeur: de dire que ce n'était pas bien, injuste pour les filles etc ? Je ne connais pas grand chose aux enfants, mais j'ai l'espoir que si on répète suffisamment de fois, de manière poignante (pas juste, pas bien, des mots qui choquent les enfants.. ou pas ?).
Je vous souhaite bon courage dans l'éducation de ton enfant ! Il me semble que vous en aurez besoin.
 
16 Février 2017
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Je n'ai pas d'enfant et, à la lecture de vos témoignages, toutes emergences d'une envie viennent de brûler.
Est-ce qu'on bat contre du vent ? Si nous, féministes consciente, ne sommes nous pas capable de donner une éducation égalitaire, qui le fera ? Je sais que les changements profonds ne seront pas pour notre génération, ou pour celle d'après. Mais ces changements n'ont pas l'air de venir du tout. Honnêtement, seul la Norvège me donne de l'espoir réel en matière d'éducation.
 
16 Septembre 2010
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Chatenay Malabry
@CherryHanae
je trouve que ton temoignage est effrayant... Je savais que, bien évidemment (et heureusement dans certains cas) la société a un impacte sur l'éducation, mais que les parents n'aient pas de prise sur la pensée genrée de l'enfant en bas âge est tellement déprimant. Avez-vous essayé avec votre compagnon de lui expliquer en profondeur: de dire que ce n'était pas bien, injuste pour les filles etc ? Je ne connais pas grand chose aux enfants, mais j'ai l'espoir que si on répète suffisamment de fois, de manière poignante (pas juste, pas bien, des mots qui choquent les enfants.. ou pas ?).
Je vous souhaite bon courage dans l'éducation de ton enfant ! Il me semble que vous en aurez besoin.
J'en parle très très souvent oui. Après, il faut relativiser, ce sont quelques remarques en 3 ans. Je pense qu'il est normal (et même sain quelque part) qu'un enfant confronte ce qu'il entend à l'école par les copains avec le discours à la maison. À nous de ne rien lâcher et d'expliquer encore et encore les choses jusqu'à ce qu'il les comprenne.

Après, il y a des choses contre lesquelles je ne peux pas lutter. S'il me dit les filles ça ne joue pas au foot, je peux toujours lui montrer les compétitions féminines mais lui il me dira qu'aucune fille ne joue au foot dans son école et qu'elles préfèrent jouer à la marelle (sic). Je ne peux rien faire contre cette observation là et même si je me force à jouer au foot avec lui, il a bien remarqué que ça n'était pas mon jeu préféré...

Pareil, il s'étonne quand j'ai des poils sur les jambes. Je lui explique que les filles et les garçons ont tous des poils sur les jambes mais il a bien remarqué qu'à certaines périodes de l'année je n'en avais pas. J'ai beau expliquer que parfois je préfère les enlever et parfois je me moque de les enlever, il y a contradiction malgré tout. Bref, ce n'est pas simple car nous (hommes et femmes) ne le sommes pas non plus !
 
7 Juin 2016
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Paris
J'ai fait beaucoup de baby-string pendant mes années d'études, je gardais des enfants avant et après l'école . Une des petites que j'ai gardées, cinq ans, faisait d'énormes crises de colères et deux des plus mémorables ont eu lieu au moment de l'habiller : une première fois j'ai elle refusait d'enfiler des baskets pour faire du sport et voulait mettre des ballerines à la place car c'était plus "fille", la seconde fois elle voulait absolument mettre la nouvelle jupe qui lui avait été offerte pendant le week-end et quand elle s'est rendu compte que c'était une jupe culotte (ce qui ne se voyait même pas de l'extérieur, mais c'était par principe) c'est devenu un drame et elle n'a plus jamais accepté de la mettre... D'autres petites filles que je gardais m'ont dit la première fois qu'elles m'ont vue "Aaaah mais t'es en train de te transformer en garçon !!!" parce ce que j'ai les poils sur les bras assez visibles. Pourtant je ne pense pas que ça vienne de leur éducation parentale, donc effectivement je pense que l'école à vraiment un rôle à jouer !

Dans l'article il est dit
instaurer des cours sur le genre, la sexualité et le consentement, adaptés aux enfants dès la maternelle et le primaire
et effectivement je pense que la notion de consentement est aussi quelque chose d'important dès tout jeune. Les premiers enfants que j'ai gardés étaient deux garçons de cinq et neuf ans. Je pense que question genre il n'y avait pas trop de soucis, le plus grand était très porté sur les Pokemons mais y jouait autant avec les filles que les garçons et le plus jeune était un grand fan de Princesse Raiponse, j'avais même à la demande des parents organisé son anniversaire sur ce thème (c'étaient surtout les réactions exterieures qui étaient gênante quand j'entendais beaucoup de personnes me dire que c'était sûr qu'on découvrirait qu'il était gay...). En fait ce petit garçon avait une fâcheuse tendance à me toucher les seins dès qu'il pouvait et à frotter sa main contre mon entre-jambe, que je porte une jupe ou un pantalon... Ce n'est sûrement pas le seul petit garçon à faire ça, je ne sais pas d'où lui venait cette tendance, mais c'est également un problème qui a je pense également lieu dans mes cours d'école.
 
26 Août 2016
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Le problème c'est que le marketing appuie la dissociation (je ne sais plus quel reportage parle de celà, mais en gros c'est bien plus rentable)

Hello hello ! Je rebondie sur ton message parce que je travaille chez Smoby (qui est une marque de jouet française) et que j'aimerai y apporter des précisions.
Alors oui c'est plus rentable et en même temps non. Je m'explique, si on décline un jouet en trois couleurs : rose, bleu et jaune par exemple, tu ne vas quasiment pas avoir de vente sur le jaune là où le rose et le bleu sont à peu près équivalent. Si tu ne fais que du rose et du bleu : même équivalence. Du coup, de plus en plus dans notre entreprise on "standardise" nos produits et on ne fait plus qu'une seule couleur comme ça une couleur ne va pas torpiller l'autre. Egalement de plus en plus de parents d’indigent sur les jouets "genrés" et le mservice marketing à très bien intégré cela. Sur les packaging, c'est un petit garçon pour le chariot ménage et une petite fille sur le chariot médical. Pour les marchandes ils sont deux, les cuisines ça dépends mais sur la gamme on va avoir garçon et filles, et pour les nouvelles couleurs ils font de plus en plus attention. Mais il faut garder à l'idée que le consommateur est roi. C'est parce que le consommateur réclame des jouets non genrés que cela commence à se faire même si plusieurs personnes du marketing veulent le faire depuis des années.
 

Mijou

Pouet Pouet
14 Septembre 2018
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Clermont-Ferrand
Je pense qu'on est tou.te.s d'accord, au moins ici, que c'est hyper important d'ouvrir les perspectives des enfants, de leur faire découvrir de nouvelles façons de penser, en un mot : les éduquer... Sauf que éduquer, c'est le rôle des parents, et ils.elles doivent le faire avec leurs façons de voir les choses, leurs valeurs, les choses auxquelles ils.elles croient vraiment et vivent au quotidien, sinon l'enfant n'y "croira" pas et ne sera pas sécurisé.
Passé un certain âge ok, ils.elles sont assez solides pour ne plus avoir besoin de croire que leurs parents sont tout puissants et qu'ils.elles peuvent aussi se tromper, et encaisser un autre point de vue, y réfléchir, etc... mais les tout.e-petit.e.s ont quand même besoin d'être sécurisé.e.s et encadré.e.s par la notion du parent bienveillant tout puissant et donc qui a toujours raison. Et qui donne les repères.
(Jusqu'à un certain âge évidemment, il ne s'agit pas d'en faire des robots, mais ils.elles en ont besoin un temps ne serait-ce que pour leur sécurité corporelle et affective)
Du coup, si une figure adulte rassurante/encadrante dit une chose qui va à l'encontre de ce que disent les parents, c'est potentiellement une méga source d'angoisse quand même... Qui a raison ? Qui a tort ? Qui croire ? Leur nuancier n'est pas assez développé.
Du coup, quand les parents ont une vision du monde genré, binaire, etc... qui sommes-nous pour aller contre ça, nous, enseignant.e.s, éducateur.ice.s sportif.ve.s, nounous, etc... ? Notre rôle est un rôle éventuellement d'instruction, mais l'éducation est le rôle des parents avant tout. (Que l'Education Nationale porte mal son nom...).

Et franchement, autant ça me tort le bide d'entendre certains trucs, autant en fait, je ne suis pas légitime à remettre en cause les valeurs et l'éducation du parent.
Quand mon frère dit tout fort à table devant ses fils qu'il préfère qu'ils apprennent à enlever des robes qu'à les mettre, franchement, je ne me vois pas discuter ça ouvertement, si terriblement débile que soit cette réfléxion. Je lui adresse un regard assassin mais en fait ce sont ses enfants et il choisit de les élever comme il veut. Pour autant, quand je suis avec mon neveu et qu'il veut jouer avec mes vieilles barbies, j'accepte de bon coeur et j'y joue même avec lui.

Quand j'étais monitrice d'équitation, je n'ai pas eu trop de cas de conscience de ce côté-là, mais par exemple, j'ai eu bon nombre d'enfants qui me posaient des questions, via les poneys, sur la reproduction ou la mort... J'ai toujours botté en touche parce que j'estime que c'est aux parents d'expliquer ce genre de choses, et surtout avec les mots que EUX.ELLES ont choisi.

Franchement, moi en tant que parent, je serais vraiment verte de rage qu'on aille contre mes choix éducatifs, même armé.e de très bonnes intentions, et je peux vous garantir que la personne en cause et moi, on aurait une sacrée explication de texte derrière.

Chacun.e son rôle.
 
Dernière édition :
3 Novembre 2018
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@Mijou C'est drôle parce que ta manière de voir les choses me paraît étonnante, si je l'ai bien comprise. Je ne suis pas d'accord du tout :dunno:.

En fait je ne comprends pas en quoi les parents seraient plus légitimes que d'autres adultes (qui seraient bienveillants). Si un.e autre adulte est en désaccord, je vois pas pourquoi iel ne le dirait pas.
Et le parent est tout à fait libre d'expliquer pourquoi il est pas d'accord. Mais y a pas être vert de rage, pourquoi est-ce qu'on devrait empêcher la nuance de la pensée ? L'enfant est parfaitement capable de gérer le spectacle d'un "conflit d'opinion" entre adultes, généralement d'ailleurs il prendra le parti de son adulte de référence, mais plus tard, il aura la possibilité d'y repenser de façon plus libre, et de se faire son idée, quand il sera grand.
Pour moi, se censurer devant un.e enfant.e, c'est juste protéger l'image d'un adulte omniscient vis-à-vis de l'enfant.e. Je comprends pas l'intérêt. C'est bien, au contraire, de montrer qu'il existe différentes façons de voir les choses, de montrer que des adultes peuvent être en désaccord, et que c'est pas grave.
Peut être que la manière de voir de son adulte le fait souffrir, et que si il entend un autre son de cloche, ça lui fera du bien, psychologiquement, de savoir que la règle qui le fait souffrir n'est pas vraie pour tout le monde, qu'elle peut être remise en question.
Je pense par ex exemple des parents homophobes, avec un enfant gay : si l'enfant n'entend jamais personne lui dire que c'est ok d'être gay, si rien ne contrebalance le point de vue de ses parents, ça peut rendre fou.
Un.e enfant.e n'est pas la propriété de ses parent.es. Les parent.es ne sont pas des pygmalions, et leurs enfant.es leur chose.

Chaque adulte est une source de connaissance, de socialisation, et l'enfant est une personne, pas le bien de ses parents. C'est lui, ou elle, qui choisira parmi toutes les références qu'on lui a donné, lesquelles lui conviennent le mieux.
Le parent n'a pas de voix prépondérante pour moi.

En fait l'idée déjà que les enfants ne doivent être éduqués que par les parents, je me demande si c'est pas assez nouveau dans l'histoire de l'humanité. Avant (ou dans d'autres sociétés), les gamines font partie d'une maison plus vaste que seulement deux adultes, avec des désaccord (beaux-père et gendre, belle-mère et brue par ex, ou grand-parent, parent, enfants), ou alors même d'un village.

Enfin, la règle du "ne me contredit pas devant les enfants", si on l'applique dès qu'un.e parent prend la parole = ce serait totalitaire, on ne devrait donc jamais contredire un.e parent si son gamin est dans la même pièce ?
 
18 Septembre 2017
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(Que l'Education Nationale porte mal son nom...).
Marrant, parce que j'ai eu récemment à discuter du nom "Education nationale", et je trouve qu'en réalité, elle porte bien son nom. Pour moi, son rôle n'est pas seulement d'apporter des connaissances, mais bien d'éduquer les futurs citoyens de la République, et justement leur apporter une autre vision que celle de leurs parents et entourage.

Et je suis en accord avec @grenouilleau , je pense également que c'est meilleur pour l'enfant de réaliser que son parent n'est pas infaillible, qu'il peut avoir raison et tort, qu'on peut être d'accord avec lui ou non. Et ça, on l'apprend en voyant que d'autres adultes ont des avis, des manières de faire différentes.
Il existe aussi la version de "les parents ne doivent pas montrer leur désaccord d'éducation devant les enfants", qui est assez rétrograde, et patriarcal selon moi (parce que c'est souvent la décision du père qui ne doit pas être remise en question). Personnellement, si le père hypothétique de mes enfants imaginaires devait leur dire ou faire quelque chose avec lequel je ne suis pas d'accord, je le ferais savoir. A lui, mais aussi à eux.

L'enfant se construira mieux en étant confrontés à pleins d'opinion et de façon de faire différentes. Par contre, il sera moins bien dressé, c'est sûr. Ce qui n'est pas regrettable à mes yeux.
 

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