Les soupirs de la honte
- Initiateur de la discussion Cherubin
- Date de début
la seule honte qui me vienne à l'esprit c'est quand j'avais 9 ans, j'étais partis en vacance avec ma mère, mon beau-père et ma soeur; à un moment on s'est arrêter à un tabac (j'sais plus pourquoi mais on s'en fout) et mon beau-père et moi on est rester dehors à regarder les cartes postales et puis ma mère ressort du tabac et s'en va, alors sans le regarder j'attrappe la main de mon beau-père et je lui dis: viens, on y va ? maman s'en va... (sous-entendu, elle nous attend même pas, t'y crois, toi ?)
j'attends, il bouge toujours pas alors je lui secoue la main dans tout les sens (pour être bien sur qu'il aller m'entendre cette fois) et je relève la tête..... c'était pas lui
le mec me regarder, il comprennais pas pourquoi je m'acharner sur sa main comme ça et j'ai vu ma famille plus loin en train de partir et ma mère qui se retourne à ce moment là pour me demander ce que je foutais depuis 2h au lieu de les suivre 
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j'attends, il bouge toujours pas alors je lui secoue la main dans tout les sens (pour être bien sur qu'il aller m'entendre cette fois) et je relève la tête..... c'était pas lui
le mec me regarder, il comprennais pas pourquoi je m'acharner sur sa main comme ça et j'ai vu ma famille plus loin en train de partir et ma mère qui se retourne à ce moment là pour me demander ce que je foutais depuis 2h au lieu de les suivre .....
En ce moment c'est la série...
Dimanche dernier : j'ai fait un gâteau et en morphale qui se respecte j'ai léché le plat de pâte de tout mon coeur, de tous mes doigts, langues... et joues, forcément. Donc j'en avais pas mal sur la gueule.
Je sais plus pourquoi je devais aller acheter un truc donc je suis allée au Carrefour City le plus proche. Déjà quand j'attendais au passage piéton y avait un vieux qui me regardait avec insistance, je comprenais pas trop donc je le regardais bizarrement aussi. Et puis je croise une pote à Carrouf et elle souriait beaucoup (pour une fille qui bosse à mcdo et qui rédige un mémoire en même temps et qui traverse une rupture c'était un très gros sourire quoi). Le mec de la caisse était bizarre alors que j'étais polie et tout.
Je rentre chez moi et je me rend compte que j'avais de la pâte-crue-séchée sur les joues, le menton, sur l'arc de cupidon, dans le cou et sur la tempe gauche (
comment c'est arrivé là ???).
Mardi. Mardi je rejoins mes potes dans le bar où nous sommes habitués. En bons habitués nous avons notre table habituelle. Comme d'hab je ne portais pas mes lunettes de myopes pour ne pas devenir aveugle à cause de la buée qui s'y forme quand je respire dans mon écharpe et qu'il fait trop froid.
Je traverse le bar d'un air conquérant (je pense que je me la pétais un peu, j'ai salué le patron et l'habitué des fléchettes) et je me dirige d'un pas assuré vers la table du fond, je lance un "COUCOU !!!! Vous voulez voir ma pinte ?" à l'assemblée en m'asseyant, je lève les yeux.
C'étaient pas mes potes.
Jeudi. Je voulais être jolie pour faire plaisir à mon ami et à mes copines qui sont tristes de voir que je ne prends plus soin de moi. Alors j'ai fait un effort.
J'ai revêtu une jupe, un chemisier, un pull en cachemire... Et des bas qui s'auto tiennent. Rien que dans cette phrase on comprend que j'ai eu une mauvaise idée. J'avais froid habillée comme ça donc j'ai pris le bus, en heure de pointe. J'avais une place assise et quand j'ai voulu me relever mon bas s'est coincé dans une petite rainure du siège, j'ai tiré parce que j'étais pressée et il s'est déchiré.
Un bas filé, bon, ça passe. Mais un bas déchiré sous la couture avec le machin autofixant c'est pas pareil, ça pend sous la jupe.
Dimanche dernier : j'ai fait un gâteau et en morphale qui se respecte j'ai léché le plat de pâte de tout mon coeur, de tous mes doigts, langues... et joues, forcément. Donc j'en avais pas mal sur la gueule.
Je sais plus pourquoi je devais aller acheter un truc donc je suis allée au Carrefour City le plus proche. Déjà quand j'attendais au passage piéton y avait un vieux qui me regardait avec insistance, je comprenais pas trop donc je le regardais bizarrement aussi. Et puis je croise une pote à Carrouf et elle souriait beaucoup (pour une fille qui bosse à mcdo et qui rédige un mémoire en même temps et qui traverse une rupture c'était un très gros sourire quoi). Le mec de la caisse était bizarre alors que j'étais polie et tout.
Je rentre chez moi et je me rend compte que j'avais de la pâte-crue-séchée sur les joues, le menton, sur l'arc de cupidon, dans le cou et sur la tempe gauche (
comment c'est arrivé là ???).Mardi. Mardi je rejoins mes potes dans le bar où nous sommes habitués. En bons habitués nous avons notre table habituelle. Comme d'hab je ne portais pas mes lunettes de myopes pour ne pas devenir aveugle à cause de la buée qui s'y forme quand je respire dans mon écharpe et qu'il fait trop froid.
Je traverse le bar d'un air conquérant (je pense que je me la pétais un peu, j'ai salué le patron et l'habitué des fléchettes) et je me dirige d'un pas assuré vers la table du fond, je lance un "COUCOU !!!! Vous voulez voir ma pinte ?" à l'assemblée en m'asseyant, je lève les yeux.
C'étaient pas mes potes.
Jeudi. Je voulais être jolie pour faire plaisir à mon ami et à mes copines qui sont tristes de voir que je ne prends plus soin de moi. Alors j'ai fait un effort.
J'ai revêtu une jupe, un chemisier, un pull en cachemire... Et des bas qui s'auto tiennent. Rien que dans cette phrase on comprend que j'ai eu une mauvaise idée. J'avais froid habillée comme ça donc j'ai pris le bus, en heure de pointe. J'avais une place assise et quand j'ai voulu me relever mon bas s'est coincé dans une petite rainure du siège, j'ai tiré parce que j'étais pressée et il s'est déchiré.
Un bas filé, bon, ça passe. Mais un bas déchiré sous la couture avec le machin autofixant c'est pas pareil, ça pend sous la jupe.
J'ai moi aussi quelques illustres fiertés persos dont une récente qui me fait toujours rire.
On était sorti en bande un Vendredi soir, dans un bar. Jusque la tout va bien sauf qu'on se demandait tous comment on allait rentrer (sachant qu'on habite en banlieue on préférait tous rentrer ensemble). Pour l'occase j'avais décidé d'étrenner mes supers talons de 10. Histoire de.
On se met finalement d'accord pour prendre le dernier train (même pas un direct en plus), qui était a 1h et quelques. Ah ouais ok mais il nous reste 25 minutes pour prendre le métro (avec un changement) et choper le train. Sinon après pour rentrer, et bah bonbon.
Du coup on se met tous un coup de pression pour choper les métro, tout va bien, a 8 la dedans, et pas loin de Saint Lazare mes potes me disent "dés qu'on arrive on cours comme des fous pour choper le train on est à la bourre, donc tu ferais mieux d'enlever tes chaussures pour courir vite".
Dans mon élan j'enléve mes pompes et me retrouve en chaussettes (dépareillées
) dans la ligne de métro. Ambiance. Tout le monde me regardait pétrifié.
A l'approche de la station, on se met dans les starting blocks, prêt à se taper un marathon, genre course olympique.
Les portes s'ouvrent et on détalent tous comme des lapins, déjà, le regard des gens sur cette bande de jeunes bizarres courant à toute vitesse étant formidable
Mais mon moment de loose, c'est quand on est arrivé au niveau des escalators. Moi, en chaussettes, j'étais la dernière du groupe donc je pouvais pas me permettre de prendre du retard, sinon je me serais retrouvé seule. Du coup, je cours je cours j'y vais à fond, et voyant mes amis dévaler l'escalator à toute vitesse, VA SAVOIR POURQUOI, mon cerveau m'a dit "prends celui d'à côté pour aller à plus vite"
Ah ouais, sauf que celui d'à côté bah il allait à contresens. Mais le temps de réaliser mon erreur + me rendre contre de la DOULEUR des escalators sur mes pieds délicats, bah je me suis mangé et me suis coincé le pied dans une marche d'escalator
J'ai eu super mal, sauf que, ne pouvant avoir du retard, je me suis relevé dignement et ai continué ma course (personne ne m'a vu)
Au final le train a eu 45 minutes de retard.
Pendant le trajet, j'avais le pied qui chauffait mais honte de le dire (déjà tout le monde s'est foutu de ma gueule quand je racontais)
En rentrant chez moi, libération, j'enlève ma pompe que j'avais remis et la, une marre de sang.
J'ai du hurler pour réveiller ma mère qu'elle me soigne et la j'ai encore une cicatrice à ce jour
On était sorti en bande un Vendredi soir, dans un bar. Jusque la tout va bien sauf qu'on se demandait tous comment on allait rentrer (sachant qu'on habite en banlieue on préférait tous rentrer ensemble). Pour l'occase j'avais décidé d'étrenner mes supers talons de 10. Histoire de.
On se met finalement d'accord pour prendre le dernier train (même pas un direct en plus), qui était a 1h et quelques. Ah ouais ok mais il nous reste 25 minutes pour prendre le métro (avec un changement) et choper le train. Sinon après pour rentrer, et bah bonbon.
Du coup on se met tous un coup de pression pour choper les métro, tout va bien, a 8 la dedans, et pas loin de Saint Lazare mes potes me disent "dés qu'on arrive on cours comme des fous pour choper le train on est à la bourre, donc tu ferais mieux d'enlever tes chaussures pour courir vite".
Dans mon élan j'enléve mes pompes et me retrouve en chaussettes (dépareillées
) dans la ligne de métro. Ambiance. Tout le monde me regardait pétrifié.A l'approche de la station, on se met dans les starting blocks, prêt à se taper un marathon, genre course olympique.
Les portes s'ouvrent et on détalent tous comme des lapins, déjà, le regard des gens sur cette bande de jeunes bizarres courant à toute vitesse étant formidable
Mais mon moment de loose, c'est quand on est arrivé au niveau des escalators. Moi, en chaussettes, j'étais la dernière du groupe donc je pouvais pas me permettre de prendre du retard, sinon je me serais retrouvé seule. Du coup, je cours je cours j'y vais à fond, et voyant mes amis dévaler l'escalator à toute vitesse, VA SAVOIR POURQUOI, mon cerveau m'a dit "prends celui d'à côté pour aller à plus vite"
Ah ouais, sauf que celui d'à côté bah il allait à contresens. Mais le temps de réaliser mon erreur + me rendre contre de la DOULEUR des escalators sur mes pieds délicats, bah je me suis mangé et me suis coincé le pied dans une marche d'escalator
J'ai eu super mal, sauf que, ne pouvant avoir du retard, je me suis relevé dignement et ai continué ma course (personne ne m'a vu)
Au final le train a eu 45 minutes de retard.
Pendant le trajet, j'avais le pied qui chauffait mais honte de le dire (déjà tout le monde s'est foutu de ma gueule quand je racontais)
En rentrant chez moi, libération, j'enlève ma pompe que j'avais remis et la,
une marre de sang.J'ai du hurler pour réveiller ma mère qu'elle me soigne et la j'ai encore une cicatrice à ce jour
Ce matin, en cours, le prof fait passer des photocopies sur lesquelles figurent tableaux et graphiques. Seulement voilà, il y en a deux sortes différentes et les copies sont toutes mélangées. Pas bien réveillée, je scrute minutieusement les feuilles afin de les comparer pour ne pas prendre deux fois la même. Bien entendu, je ralentis tout le monde et quand je veux demander de l'aide à ma voisine (tous les graphiques se ressemblent 
), je me rends compte que le prof a interrompu son exposé. Désespéré, il me demande "vous allez y arriver ?"
Dans la panique, je choisis un exemplaire avec détermination et je fais passer, ignorant ma camarade qui essayait discrètement de m'aider. Double honte, j'ai fait semblant de suivre quand on commence à commenter la feuille qui me manque, le prof me grille et m'en donne un exemplaire en soupirant.
), je me rends compte que le prof a interrompu son exposé. Désespéré, il me demande "vous allez y arriver ?"Dans la panique, je choisis un exemplaire avec détermination et je fais passer, ignorant ma camarade qui essayait discrètement de m'aider. Double honte, j'ai fait semblant de suivre quand on commence à commenter la feuille qui me manque, le prof me grille et m'en donne un exemplaire en soupirant.
Premier jour de stage à Paris, je débarque de ma province fière comme une Papesse, et bien sûr j'ai fait péter les talons pour l'occasion. Je m'élance dans la rue Montorgueil sans autre objectif que ne pas être en retard. On est en juin, il fait 28°C, je suis pieds nus dans mes escarpins et là... les pavés attrapent un de mes talons, donc quand je continue à marcher, lui il décide de rester par terre. J'ai continué sur ma lancée pendant trois pas en claudiquant avant de revenir, mortifiée, chercher mon escarpin abandonné, au milieu de tous les serveurs, les gens bien habillés, les terrasses de café...
Du coup j'avais tellement honte que j'ai changé de rue.
Une autre lose vestimentaire le jour où j'ai testé les bas autofixants (pire idée du monde) lors d'une sortie au musée avec ma promo d'IUT, de vraies langues de vipères que je ne connaissais pas encore très bien. Minijupe en mode poumpoumbooty qui REMONTE (je l'étrennais aussi) et bas qui roulent, inexorablement, sur mes genoux et mes mollets absolument pas épilés. Donc limite le cul à l'air et le poil apparent, sachant qu'à l'époque j'étais vachement moins à l'aise avec mon corps que maintenant.
J'ai toujours envie de mourir quand j'y repense
Du coup j'avais tellement honte que j'ai changé de rue.
Une autre lose vestimentaire le jour où j'ai testé les bas autofixants (pire idée du monde) lors d'une sortie au musée avec ma promo d'IUT, de vraies langues de vipères que je ne connaissais pas encore très bien. Minijupe en mode poumpoumbooty qui REMONTE (je l'étrennais aussi) et bas qui roulent, inexorablement, sur mes genoux et mes mollets absolument pas épilés. Donc limite le cul à l'air et le poil apparent, sachant qu'à l'époque j'étais vachement moins à l'aise avec mon corps que maintenant.
J'ai toujours envie de mourir quand j'y repense
Un jour de mai 2013. Étant triste et un peu fatiguée à cause de divers évènements ainsi que par les cours, je décide d'aller faire du shopping. Seule. Un de mes choix se pose donc sur Zara.
Je regarde avec attention, choisis une magnifique petite robe et pars à la recherche des cabines d'essayages afin d'enfiler ma nouvelle trouvaille. C'est donc une fois arrivée dans la cabine que je l'enfile et me dis "Hmm t'es plutôt pas moche toi tu sais mais je la trouve un peu serrée au niveau de la poitrine et lâche sous les aisselles...étrange". Donc je m'attèle à l'enlever afin de me procurer une autre taille.
Et là, horreur et stupéfaction. La robe refuse de me quitter. J'ai beau me battre et rien n'y fait. MES BOOBS BLOQUENT CETTE SATANÉE ROBE. J'élabore donc un plan digne des meilleurs joueurs de Age of Empires mais en vain. Je sors donc, toute penaude, dans ma robe, me dirigeant vers le vendeur en lui disant:
"Monsieur, je sais que j'ai le don de me mettre dans des situations stupides mais...je suis bloquée dans ma robe."
Je ne saurais dire si son expression était un mélange de stupéfaction et de "j'essaye de ne pas me marrer comme une baleine" mais il a été très sympathique et a tiré sur ma robe. C'est ainsi que je me retrouvais en soutien-gorges devant toute l'assemblée attendant pour leurs essayages.
(une petite voix dans ma tête disait "Alors ils sont pas beaux mes lolos? Sinon cette robe taille un peu petit si vous aviez prévu de l'essayer)
Le gentil monsieur vendeur m'a alors dit que je pouvais la tordre dans tous les sens et la casser, il ne me disputerait ou ne facturerait rien. J'ai finalement pu rentrer chez moi, riche d'une nouvelle aventure qui m'aura appris une chose: Ne fais pas du shopping toute seule parce que tu ne sais jamais ce qui peut arriver.
Je regarde avec attention, choisis une magnifique petite robe et pars à la recherche des cabines d'essayages afin d'enfiler ma nouvelle trouvaille. C'est donc une fois arrivée dans la cabine que je l'enfile et me dis "Hmm t'es plutôt pas moche toi tu sais mais je la trouve un peu serrée au niveau de la poitrine et lâche sous les aisselles...étrange". Donc je m'attèle à l'enlever afin de me procurer une autre taille.
Et là, horreur et stupéfaction. La robe refuse de me quitter. J'ai beau me battre et rien n'y fait. MES BOOBS BLOQUENT CETTE SATANÉE ROBE. J'élabore donc un plan digne des meilleurs joueurs de Age of Empires mais en vain. Je sors donc, toute penaude, dans ma robe, me dirigeant vers le vendeur en lui disant:
"Monsieur, je sais que j'ai le don de me mettre dans des situations stupides mais...je suis bloquée dans ma robe."
Je ne saurais dire si son expression était un mélange de stupéfaction et de "j'essaye de ne pas me marrer comme une baleine" mais il a été très sympathique et a tiré sur ma robe. C'est ainsi que je me retrouvais en soutien-gorges devant toute l'assemblée attendant pour leurs essayages.
(une petite voix dans ma tête disait "Alors ils sont pas beaux mes lolos? Sinon cette robe taille un peu petit si vous aviez prévu de l'essayer)
Le gentil monsieur vendeur m'a alors dit que je pouvais la tordre dans tous les sens et la casser, il ne me disputerait ou ne facturerait rien. J'ai finalement pu rentrer chez moi, riche d'une nouvelle aventure qui m'aura appris une chose: Ne fais pas du shopping toute seule parce que tu ne sais jamais ce qui peut arriver.
Je suis prof de français.
Un matin, à 8h03, j'ai dit à mes élèves : "Sortez vos sexes et observez-les bien." Je voulais dire texte.
Plus récemment encore, je croise un de mes collègues dans le couloir (pas d'élèves en vue), qui me dit : "Putain, je me fais chier." Je lui réponds : "Oh, dans ce cas-là, il n'y a qu'une chose à faire." Il me regarde, attendant de moi une inspiration divine et je poursuis : "MASTURBE-TOI !" Il a ri, puis s'est arrêté net : le directeur était dans mon dos…
Un matin, à 8h03, j'ai dit à mes élèves : "Sortez vos sexes et observez-les bien." Je voulais dire texte.
Plus récemment encore, je croise un de mes collègues dans le couloir (pas d'élèves en vue), qui me dit : "Putain, je me fais chier." Je lui réponds : "Oh, dans ce cas-là, il n'y a qu'une chose à faire." Il me regarde, attendant de moi une inspiration divine et je poursuis : "MASTURBE-TOI !" Il a ri, puis s'est arrêté net : le directeur était dans mon dos…
Durant mes glorieuses années studieuses, les pires hontes étaient généralement les exposés devant toute la classe: suis pas très douée comme oratrice orale. :
: En deuxième année de fac, j'ai présenté un exposé en anglais sur les drogues et leurs effets... en tremblant de la tête aux pieds: mon public a dû se dire que je savais de quoi je parlais 
Mais alors ce qui arrive le plus souvent en cas d'exposé, c'est qu'au bout d'une ou deux phrases, ma gorge, elle fait "allez hop, tu fais ce que tu veux, moi je ferme, c'est l'heure". Et je commence à m'étouffer en parlant
En général, là, mes camarades prennent peur et me proposent leur bouteille d'eau.
J'ai quand-même réussi à obtenir mon diplôme malgré cette non-coopération permanente de mon petit être
: En deuxième année de fac, j'ai présenté un exposé en anglais sur les drogues et leurs effets... en tremblant de la tête aux pieds: mon public a dû se dire que je savais de quoi je parlais Mais alors ce qui arrive le plus souvent en cas d'exposé, c'est qu'au bout d'une ou deux phrases, ma gorge, elle fait "allez hop, tu fais ce que tu veux, moi je ferme, c'est l'heure". Et je commence à m'étouffer en parlant
En général, là, mes camarades prennent peur et me proposent leur bouteille d'eau.J'ai quand-même réussi à obtenir mon diplôme malgré cette non-coopération permanente de mon petit être
H
Hagalaz
Guest
Une petite honte pas bien méchante, mais qui me revient à chaque fois que je vais chez le médecin depuis pas mal d'années maintenant... J'avais rdv chez la dermato, elle vient me chercher dans la salle d'attente, me fait entrer dans son cabinet, et sort deux minutes. Là, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête : je me suis assise du mauvais côté du bureau. Sur son fauteuil donc. Sachant que je consultais depuis des années, donc que je le connaissais bien, ce cabinet! La dermato a eu la surprise de trouver une nounouille de 20 ans bien sonnés en train de tournicoter dans son fauteuil... Grand moment de solitude! Je ne sais toujours pas ce qui m'a pris, je dis souvent que c'est ma vocation médicale ratée qui est ressortie à ce moment là. 
Dernière modification par un modérateur :
haha le jour ou j'ai cru mourir de honte, c'était il y a quelques années: je devais rejoindre mon copain avec son cousin sur une place en ville. Arrivée là bas, je ne les vois pas, j'observe... et la je vois des gens qui me font des grand signes derriere les vitres d'un bar. intriguée, et vu que les signes continuaient, j'ai cru que c'etait eux! et bien sur que non, le pire c'est quand j'ai enfin compris que ce n'etaient pas eux! je me suis avancée, et ils m'ont dit que les signes, c'etait pour me dire qu'ils s'etaient cachés (les fourbes). Heureusement dans les personnes il y avais mon voisin (que je ne vois jamais) alors jlui ai dit bonjour, histoire de me donner une contenance...
Mais j'etait vraiment mal... quand je les ai trouvés, ils etaient pliés en deux évidemment; completement perturbée, du coup, j'ai fait la bise aux deux! Maigre vengeance non voulue, mais j'en ai entendue parler longtemps de celle là!!!
et pour ma gouverne, je n'avais pas mes lunettes, je suis myope... et depuis je les porte TOUT LE TEMPS!!!!
Mais j'etait vraiment mal... quand je les ai trouvés, ils etaient pliés en deux évidemment; completement perturbée, du coup, j'ai fait la bise aux deux! Maigre vengeance non voulue, mais j'en ai entendue parler longtemps de celle là!!!
et pour ma gouverne, je n'avais pas mes lunettes, je suis myope... et depuis je les porte TOUT LE TEMPS!!!!
J'étais en CM2. Un matin en me levant, je vois le plus gros bouton du monde un peu en dessous de ma narine. J'essaie en vain de le percer (je vous passe les détails) mais il n'était pas "mûr". Je décide donc de mettre un peu de fond de teint dessus. Arrivée à l'école, première honte de la journée, une amie, même avant de me dire bonjour s'écrit : "Ah t'as un gros bouton sous le nez et en plus t'as mis du fond de teint ça se voit encore plus ! "
Mais ceci n'est rien, comparé à la honte intersidérale que j’ai eu quelques heures plus tard :
Aujourd'hui c'est le jour de la poésie, et qui doit réciter la sienne devant tout le monde ? Je vous laisse deviner... suspense... MOI !
Ayant déjà honte de mon bouton géant, je décide d'utiliser une technique qui me paressait infaillible pour cacher l'engin : tenter de le cacher en mettant une tresse (ou natte) devant !
J'ai donc récité la moitié de ma poésie, quand mon prof me demande : Mais pourquoi tu mets ta tresse devant ta bouche, on comprend rien, enlève là !
Et là, j'ai éclaté en sanglots en meuglant une sorte de : maaaaaaaaais c’est parce que j'ai un boutoooooooon !!!
Désolée pour ce paté, et si j'ai peut être un peu mal raconté mais c'était, je crois, la honte de ma vie !
Mais ceci n'est rien, comparé à la honte intersidérale que j’ai eu quelques heures plus tard :
Aujourd'hui c'est le jour de la poésie, et qui doit réciter la sienne devant tout le monde ? Je vous laisse deviner... suspense... MOI !
Ayant déjà honte de mon bouton géant, je décide d'utiliser une technique qui me paressait infaillible pour cacher l'engin : tenter de le cacher en mettant une tresse (ou natte) devant !
J'ai donc récité la moitié de ma poésie, quand mon prof me demande : Mais pourquoi tu mets ta tresse devant ta bouche, on comprend rien, enlève là !
Et là, j'ai éclaté en sanglots en meuglant une sorte de : maaaaaaaaais c’est parce que j'ai un boutoooooooon !!!
Désolée pour ce paté, et si j'ai peut être un peu mal raconté mais c'était, je crois, la honte de ma vie !
