@Trigger : Un des meilleurs profs que j'ai pu avoir dans toute l'histoire de ma scolarité (jusqu'à maintenant). Et mieux encore... il s'appelait Gino ! Hahaha !
Les soupirs de la honte
- Initiateur de la discussion Cherubin
- Date de début
Oh mon dieu, les trucs qu'on fait pas au collège. Cette anecdote est trop belle. Je flippe pour toi à retardement.
A
Arpège_
Guest
Quand j'avais environ 8 ans (c'est fou comme on a une bonne mémoire en ce qui concerne les moments de honte, ça a beau t'être arrivé y a vingt ans ça te revient comme si c'était hier), ma mère gardait des enfants, dont un garçon qui avait un an de plus que moi. Précisons qu'à cette époque, j'étais archi-fan de la Petite Sirène, et que dedans il y a une scène où on voit Ariel et Eric commencer à s'embrasser en ombre chinoise derrière un parasol. Je trouvais ça trop trop classe.
Et un jour, ma famille et moi avons été invités à manger chez ce garçon que ma mère gardait. Il faisait beau, donc on a sorti les parasols et on a mangé dehors. J'étais assise à côté du garçon, et à un moment, le parasol au-dessus de nous, mal fixé, est tombé sur la table, nous cachant aux yeux du reste de la tablée.
Mon sang n'a évidemment fait qu'un tour : quelle occasion merveilleuse de revisiter ma scène préférée en faisant semblant d'embrasser ce garçon derrière le parasol ! C'est donc tout naturellement que je lui ai demandé avec un grand sourire : "Dis, on fait l'amour ?"
(
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Evidemment à l'époque, je ne connaissais pas la signification de l'expression, dans ma tête, ça voulait dire "on fait semblant d'être amoureux"... mais lui, il savait ce que ça voulait dire. Il a paniqué comme jamais et bizarrement, nos relations ont été un peu tendues à partir de là.
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Et un jour, ma famille et moi avons été invités à manger chez ce garçon que ma mère gardait. Il faisait beau, donc on a sorti les parasols et on a mangé dehors. J'étais assise à côté du garçon, et à un moment, le parasol au-dessus de nous, mal fixé, est tombé sur la table, nous cachant aux yeux du reste de la tablée.
Mon sang n'a évidemment fait qu'un tour : quelle occasion merveilleuse de revisiter ma scène préférée en faisant semblant d'embrasser ce garçon derrière le parasol ! C'est donc tout naturellement que je lui ai demandé avec un grand sourire : "Dis, on fait l'amour ?"
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)Evidemment à l'époque, je ne connaissais pas la signification de l'expression, dans ma tête, ça voulait dire "on fait semblant d'être amoureux"... mais lui, il savait ce que ça voulait dire. Il a paniqué comme jamais et bizarrement, nos relations ont été un peu tendues à partir de là.
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? C'est Emile Louis qui a fixé les règles ?
Je viens de me rappeler d'une anecdote.
En 3ème, j’avais 3 amies avec lesquelles je traînais en permanence au collège. On était 4 filles aussi indissociables que le steak frite. Un jour, l’une de mes potes avait amené son appareil photo numérique, et on a décidé d’immortaliser nos 4 visages sur une photo. Je ne sais plus pourquoi mais nous avons décidé de faire cette photo dans une cabine des toilettes du collège. Sachant que les cloisons et les portes de chaque cabine étaient en plastique. Après avoir un peu galéré pour entrer toutes les 4 dans la même cabine, on a fait la photo. Le problème c’est qu’au moment où on a appuyé sur le bouton, l’une d’entre nous a légèrement trébuché sur les autres… du coup, sans le vouloir, on a fait pencher toutes les cloisons entre les toilettes, les rendant inutilisables. On s’est enfuies comme des voleuses à l’autre bout de la cour, en essayant de faire croire qu’on y était pour rien et qu’on était surprise que des gens aient détruit les toilettes des filles.
En 3ème, j’avais 3 amies avec lesquelles je traînais en permanence au collège. On était 4 filles aussi indissociables que le steak frite. Un jour, l’une de mes potes avait amené son appareil photo numérique, et on a décidé d’immortaliser nos 4 visages sur une photo. Je ne sais plus pourquoi mais nous avons décidé de faire cette photo dans une cabine des toilettes du collège. Sachant que les cloisons et les portes de chaque cabine étaient en plastique. Après avoir un peu galéré pour entrer toutes les 4 dans la même cabine, on a fait la photo. Le problème c’est qu’au moment où on a appuyé sur le bouton, l’une d’entre nous a légèrement trébuché sur les autres… du coup, sans le vouloir, on a fait pencher toutes les cloisons entre les toilettes, les rendant inutilisables. On s’est enfuies comme des voleuses à l’autre bout de la cour, en essayant de faire croire qu’on y était pour rien et qu’on était surprise que des gens aient détruit les toilettes des filles.
Une fois j'ai été admise aux urgence pour une pyélonéphrite (= une cystite remontée jusqu'à mon rein gauche). La douleur était insupportable et je ne me rappelle plus trop comment ça s'est passé, mais je risquais de devoir rester pendant un moment dans le service. Donc on m'attribue une chambre, une blouse, et on me colle une perf d'antalgique. L'antalgique fait effet sur la douleur, mais bien sûr la lancinante envie de pisser indissociable de la cystite, persiste. Je profite donc du répit accordé par le paracétamol pour me soulager toutes les 5 minutes dans les toilettes du service, et puis comme la fréquence des envies est importante, je ne prends plus la peine de regagner ma chambre entre deux mictions, et je me contente de déambuler dans les abords des chiottes en attendant la prochaine. Et là, le vrai drame de la journée éclate : au bout d'une demi-heure d'errances dans des couloirs très fréquentés, une infirmière m'interpelle dans mon dos et s'esclaffe en m'informant "Mademoiselle, on voit votre culotte!" Merci la blouse qui se boutonne par derrière et qui laisse entrevoir vos fesses
J'aime beaucoup confondre ma mère, aussi. Le nombre de fois ou j'ai piqué le caddy de dames inconnus en me mettant à leur parler de mon mal à trouver le rayon de craquinette 
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L'année dernière aussi, c'était durant la première semaine de mon stage en radio, en plein milieu du mois de Février. Mon maître de stage m'avait demandé d'aller acheter le journal du matin pour chercher quelques infos, bref. Le buraliste était dans un supermarché et stupidement, j'avais pris le mauvais chemin, allant tout droit au lieu de tourner à gauche et de rejoindre l'entrée. Réalisant mon erreur au bout d'un moment, je décide de couper court pour rejoindre le parking. J'étais sur la route un peu en contrebas, il fallait grimper une pente herbeuse un peu raide pour rejoindre le parking. Je ne sais pas pourquoi l'idée ne m'a pas traversé que durant une époque de l'année si froide et humide, ce n'était PAS une bonne idée. Bien sur, je me suis étalée à mi-parcours dans la boue. Mais au lieu d'abandonner, avec une tache sur les genoux, mais relativement dignement quand même, j'ai persévéré. C'est vraiment ces incohérences de comportement, cet orgueil débile qui fait que même en ayant pris la mauvaise décision, on refuse de le reconnaître et d'abandonner. J'ai bien sur glissé une deuxième fois, j'ai atterri sur les fesses, je me suis retenue avec les mains. Bref, j'ai débarqué dans le magasin avec le look de Rambo après un combat de boue.
J'ai bien sur du me taper le regard désolé de l'autre stagiaire et de mon maître de stage, j'ai passé une heure à nettoyer tous mes fringues dans les toilettes et j'ai passé la journée avec des fringues mouillés. Mais j'avais gravi la côte
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.L'année dernière aussi, c'était durant la première semaine de mon stage en radio, en plein milieu du mois de Février. Mon maître de stage m'avait demandé d'aller acheter le journal du matin pour chercher quelques infos, bref. Le buraliste était dans un supermarché et stupidement, j'avais pris le mauvais chemin, allant tout droit au lieu de tourner à gauche et de rejoindre l'entrée. Réalisant mon erreur au bout d'un moment, je décide de couper court pour rejoindre le parking. J'étais sur la route un peu en contrebas, il fallait grimper une pente herbeuse un peu raide pour rejoindre le parking. Je ne sais pas pourquoi l'idée ne m'a pas traversé que durant une époque de l'année si froide et humide, ce n'était PAS une bonne idée. Bien sur, je me suis étalée à mi-parcours dans la boue. Mais au lieu d'abandonner, avec une tache sur les genoux, mais relativement dignement quand même, j'ai persévéré. C'est vraiment ces incohérences de comportement, cet orgueil débile qui fait que même en ayant pris la mauvaise décision, on refuse de le reconnaître et d'abandonner. J'ai bien sur glissé une deuxième fois, j'ai atterri sur les fesses, je me suis retenue avec les mains. Bref, j'ai débarqué dans le magasin avec le look de Rambo après un combat de boue.
J'ai bien sur du me taper le regard désolé de l'autre stagiaire et de mon maître de stage, j'ai passé une heure à nettoyer tous mes fringues dans les toilettes et j'ai passé la journée avec des fringues mouillés. Mais j'avais gravi la côte
.La dernière anecdote me fait penser à une autre que j'ai vécue l'année dernière
J'allais à un entretien de stage, donc je frappe à la porte de l'entreprise. Là, un type vient m'ouvrir, j'explique pourquoi je viens, et il me demande : "Vous avez un nom ?"
J'ai trouvé que c'était une manière super bizarre de me demander mon prénom, enfin je veux dire, oui, j'ai un nom, ma mère m'en a donné un à la naissance, comme tout le monde quoi... Mais bon, soit. J'ai bafouillé "Bah euh oui, Thea...", et là, il m'a coupé : "Non mais je voulais dire, vous avez un nom genre un contact dans l'entreprise ?"
Ah. Oui, j'ai ça aussi.
Première impression : check !
J'allais à un entretien de stage, donc je frappe à la porte de l'entreprise. Là, un type vient m'ouvrir, j'explique pourquoi je viens, et il me demande : "Vous avez un nom ?"
J'ai trouvé que c'était une manière super bizarre de me demander mon prénom, enfin je veux dire, oui, j'ai un nom, ma mère m'en a donné un à la naissance, comme tout le monde quoi... Mais bon, soit. J'ai bafouillé "Bah euh oui, Thea...", et là, il m'a coupé : "Non mais je voulais dire, vous avez un nom genre un contact dans l'entreprise ?"
Ah. Oui, j'ai ça aussi.
Première impression : check !
Je me marre comme une petite folle depuis hier à vous lire. Je pense que j'ai été carrément repérée par mon chef de service tellement il m'est impossible de réfréner l'énorme sourire que j'affiche.
Je réfléchis depuis hier à mes propres soupirs de la honte, mais franchement, j'arrive pas à me souvenir. Pourtant il y a du en avoir un gros paquets.
Mais j'approuve totalement vos histoires de tâches de sang. Ca m'arrivait tout le temps quand j'étais jeune, je sais pas pourquoi ! Il m'arrivait aussi super souvent que mes pantalons craquent, pourtant ils n'étaient pas trop petits ni rien.
Je me souvent d'un jour ou Eric, le meilleur copain de mon crush du moment m'avait dit "Je sais que t'as culotte elle est bleu et rose" et moi je faisais genre "mais n'importequoiiiii" alors que si. En fait mon pantalon s'était arraché juste en dessous de ma fesse, un joli trou, on voyait toute ma culotte à travers et je disais "Mais c'est fait exprès c'est le tissu à l'interieur du pantalon" Et à midi j'étais rentrée chez ma grand mère et j'ai appelé ma mère en pleurant pour qu'elle me ramène un autre pantalon.
Bon, c'est un grand classique, et si ça m'arrivait maintenant je m'en ficherai, mais quand j'étais petite; c'était genre traumatisant !
Je réfléchis depuis hier à mes propres soupirs de la honte, mais franchement, j'arrive pas à me souvenir. Pourtant il y a du en avoir un gros paquets.
Mais j'approuve totalement vos histoires de tâches de sang. Ca m'arrivait tout le temps quand j'étais jeune, je sais pas pourquoi ! Il m'arrivait aussi super souvent que mes pantalons craquent, pourtant ils n'étaient pas trop petits ni rien.
Je me souvent d'un jour ou Eric, le meilleur copain de mon crush du moment m'avait dit "Je sais que t'as culotte elle est bleu et rose" et moi je faisais genre "mais n'importequoiiiii" alors que si. En fait mon pantalon s'était arraché juste en dessous de ma fesse, un joli trou, on voyait toute ma culotte à travers et je disais "Mais c'est fait exprès c'est le tissu à l'interieur du pantalon" Et à midi j'étais rentrée chez ma grand mère et j'ai appelé ma mère en pleurant pour qu'elle me ramène un autre pantalon.
Bon, c'est un grand classique, et si ça m'arrivait maintenant je m'en ficherai, mais quand j'étais petite; c'était genre traumatisant !
theana;4240647 a dit :La dernière anecdote me fait penser à une autre que j'ai vécue l'année dernière
J'allais à un entretien de stage, donc je frappe à la porte de l'entreprise. Là, un type vient m'ouvrir, j'explique pourquoi je viens, et il me demande : "Vous avez un nom ?"
J'ai trouvé que c'était une manière super bizarre de me demander mon prénom, enfin je veux dire, oui, j'ai un nom, ma mère m'en a donné un à la naissance, comme tout le monde quoi... Mais bon, soit. J'ai bafouillé "Bah euh oui, Thea...", et là, il m'a coupé : "Non mais je voulais dire, vous avez un nom genre un contact dans l'entreprise ?"
Ah. Oui, j'ai ça aussi.
Première impression : check !
Je crois que j'aurais réagit comme toi
Niveau première impression, j'ai fais fort aussi ce matin. Je viens de le raconter sur ECM mais ça a autant sa place ici. RDV pour un stage dans une ville que je ne connais pas. J'arrive dans la bonne rue, je vois l’institution en question. J'entre et dis donc au secrétariat que j'ai rendez vous avec la psychologue (dont je ne connaissais pas le nom ni le prénom)... Elle me dise d'attendre dans une salle à part. 10 minutes après, j'ai appris qu'il y avait la même institution 50 mètres plus loin et que c'était avec leur psychologue que j'avais rendez vous.
Je suis passée pour une fille douée je suis sure
J'ai que des moments de honte un peu gores ou du moins pas classes alors si vous avez déjà une petite nausée passez votre chemin
Pour contextualiser j'avais un méga fantasme, le genre je pourrais accepter de lui refiler le dernier Pringles du paquet, un truc FORT quoi. Après de longues semaines d'oeillades j'arrive au Graal, la chambre du Monsieur. Sauf qu'on avait bu auparavant et que mon estomac se faisait un freestyle macaréna, y'avait Mia Frye et toute la compagnie créole là-dedans, bref je sens le drame arriver : le caca mou (en anglais the caca mou). J'étais déjà en sous-vêtements donc je priais pour que ça passe mais je sentais bien qu'à part y mettre un bouchon il n'y avait plus d'autres choix qu'aller aux toilettes. Le souci c'est que les toilettes étaient vraiment très près de la chambre, je ne pouvais quand même pas lui rejouer la symphonie n°8. Du coup j'ai prétexté un appel top secret (), je me suis rhabillée en vitesse et je suis descendue dans sa rue. Je me suis un peu éloignée, j'ai trouvé deux voitures garées l'une derrière l'autre et.... Oui, je l'ai fait.
Heureusement, j'avais des mouchoirs !
Bref, je suis remontée et j'ai repris mes petites affaires là où je les avais laissées.
Personne m'a vue (je crois) mais je suis mortifiée à l'idée de la tête qu'ont dû faire les pauvres propriétaires de ces voitures (pardon pardon pardon)
Pour contextualiser j'avais un méga fantasme, le genre je pourrais accepter de lui refiler le dernier Pringles du paquet, un truc FORT quoi. Après de longues semaines d'oeillades j'arrive au Graal, la chambre du Monsieur. Sauf qu'on avait bu auparavant et que mon estomac se faisait un freestyle macaréna, y'avait Mia Frye et toute la compagnie créole là-dedans, bref je sens le drame arriver : le caca mou (en anglais the caca mou). J'étais déjà en sous-vêtements donc je priais pour que ça passe mais je sentais bien qu'à part y mettre un bouchon il n'y avait plus d'autres choix qu'aller aux toilettes. Le souci c'est que les toilettes étaient vraiment très près de la chambre, je ne pouvais quand même pas lui rejouer la symphonie n°8. Du coup j'ai prétexté un appel top secret (
), je me suis rhabillée en vitesse et je suis descendue dans sa rue. Je me suis un peu éloignée, j'ai trouvé deux voitures garées l'une derrière l'autre et.... Oui, je l'ai fait.Heureusement, j'avais des mouchoirs !
Bref, je suis remontée et j'ai repris mes petites affaires là où je les avais laissées.
Personne m'a vue (je crois) mais je suis mortifiée à l'idée de la tête qu'ont dû faire les pauvres propriétaires de ces voitures (pardon pardon pardon)
