Mur des Lamentations

[AnonymousUser]

J'ai amené mon petit chat chez le vétérinaire un peu dans l'urgence ce matin, il avait vomi à nouveau deux fois et il était patraque. La vétérinaire m'a dit qu'elle pensait qu'il s'agissait d'une gastrite. Et m'a proposé de le garder avec elle jusqu'à ce soir parce qu'elle a vu que j'avais les larmes aux yeux tellement j'étais inquiète pour lui.

 

[Andy_]

Je me sens nulle, sans intérêt, maladroite, rejetée de partout. Y'en a un qui disait "un seul être vous manque et tout est dépeuplé", bah putain c'est vrai.

Pitié, faites que quelqu'un me rende mon meilleur pote, pitié.

 

[AnonymousUser]

Je merde une fois de plus quoi j'ai des tas de devoirs à rendre demain, je suis dans la merde! Je les avaient pas vus j'ai pas d'excuses, je suis juste trop conne.

 

[AnonymousUser]

Je bosse un max et j'ai de résultats pourris...c'est quoi mon problème.??!! Je crois que je suis en train de passer à côté de mon rêve professionnel

 

[Cent-scrupules]

J'en ai marre je ne m'intégrerai jamais nulle part, je suis moche, j'ai une peau immonde, je suis vraiment conne. Et j'en peux plus d'avoir une humeur qui fait "yoyo" en ce moment, je passe du rire aux larmes sans raison.

 

[AnonymousUser]

Arf mon père m'a tellement fait ch*er à la fin du repas, que je suis montée manger ma Danette toute seule dans ma chambre, avec une grosse boule dans la gorge et trop envie de pleurer...

 

[AnonymousUser]

Je n'ai rien fait de la semaine scolairement parlant. Je me sens fatiguée, j'ai eu des nuits très courtes associées à de grosses journées.
J'ai l'impression d'être de retour il y a quatre mois en arrière. De part mon état physique et mes pensées. Je n'arrive pas à reprendre confiance en moi, à tourner la page le concernant alors que voilà, lui ne m'accorde plus d'attention.
J'ai une baisse de moral, je ne sais pas si j'arriverai à valider mon année, tout le monde me dit que oui, c'est facile mais j'en doute. Je crois que mes ambitions d'intégrer Sciences Po' sont peut être trop élevées pour moi, je stagne.

 

[June Caufield]

Je déteste ne pas pouvoir le détester. Je déteste la distance qui nous sépare. Cette fucking distance qui nous a obliger à casser parce qu'on est pas bien. Pas bien de se voir qu'au 2 mois. Et je déteste ne pas l'avoir venu venir. Je déteste la claque que ça m'a fait. Et je nous déteste de nous aimer pareil. Sérieux, la vie c'est du caca aujourd'hui.

 

[Deb M.]

Bon, mon mec reste avec ses potes de foot ce soir, alors qu'il m'avait promis que non, cimer

 

[Vic Odine]

Je ne suis pas sûre de continuer longtemps a aller à ce cours: les profs libidineux très peu pour moi. Mais en plus quand on est seulement deux filles, je vous raconte pas l'enfer. Ces deux heures de cours me paraissent interminables.

 

[Myra Lee]

Ca fait deux semaines que j'attends la réponse pour un boulot... LE mail (ou si ça se trouve, le courrier, ou le coup de fil) qui me dira ce que je fais (ou non) des 7 mois qui viennent, et voire plus. Je pratique la pensée positive tous les jours... Je souhaite de toutes mes forces faire partie des sélectionnés, je cultive un espoir gigantesque, ce job pourrait changer ma vie, j'en ai la conviction, je le veux, j'en rêve ! Mais plus le temps passe, plus j'ai peur de ne pas être sélectionnée, et si mes craintes se réalisent je vais réellement m'écrouler, ça va être horriblement difficile... Mais au moins ce sera libérateur, du moins je l'espère. Je pourrai passer à autre chose, chercher du boulot ailleurs, mettre mon énergie ailleurs que dans l'ATTENTE interminable. Je ne peux malheureusement rien faire d'autre qu'attendre, mais j'en peux plus ! J'espère que lundi j'aurai la réponse, et j'espère que ce sera oui !

 

[AnonymousUser]

Mon impression d'être incohérente se renforce de jour en jour. J'ai l'impression d'être tout sauf moi, d'être influençable, de ne pas savoir dire non, de ne pas avoir de réelle limite. Je ne sais pas ce que je dois ou non accepter, ce que je peux ou non aimer, ce qui est bon ou non pour moi.
Tout est flou autour de moi, et quand j'essaie de me sortir de cette brume je suis juste confrontée à la réalité de ma "solitude".

Tant que je suis avec des gens avec qui j'arrive a "mentir" (= faire semblant d'être bien, arriver a rire, etc...) tout va bien. Je me mens a moi-même et j'en serai presque heureuse.

Mais dès que je reviens chez moi, dès que je suis seule, c''est a nouveau le tourbillons de pensées qui s'enfoncent toujours plus loin dans l'obscurité.

Je me retrouve à pleurer dans le bus ou dans la rue car je ne supporte pas d'être seule et de ne plus avoir personne a qui mentir.