Mur des Lamentations

[Margaux Palace]

C'est drôle, hier j'étais sur un nuage après le ciné. Vraiment quoi.

Et puis il a fallu que mon père soit repos et ça y est la vie redevient merdique

Non mais vraiment, c'est devenu invivable d'être sous le même toit, je m'en prends plein la gueule et moi je peux pas le sentir non plus. C'est horrible à dire mais on ne peut s'entendre que si on se voit de temps, quand il travaille, que je sors, qu'on se voit vite fait.

J'en peux plus de la vie en famille nombreuse, des vacances, de mon père, des engueulades incessantes, tout est invivable, j'étouffe à mort.


Edit: ah, voilà, ma mère se met à critiquer tous les plans de ma vie maintenant. Chouette. Quelle vie formidable. Youhou. Passer son samedi à chialer c'est gagné!

 

[Amazing.Grace]

J'ai jamais posté ici mais j'ai pas envie de polluer le topic du blabla général avec mes états d'âme et ma mauvaise humeur générale..
Je me sens comme une merde, je me sens perdue et vide. J'ai passé des super vacances pourtant mais il me manque toujours, j'ai besoin de lui, de lui parler, de le voir de me confier à lui et d'être dans ses bras. C'était pourtant pas si compliqué de s'aimer et d'essayer que ça marche. C'est pourtant pas si compliqué de se trouver jolie même quand on nous aime plus, si ?
J'ai perdu tellement, j'en ai marre de tout ça, j'ai peur qu'il m'ignore encore une fois si j'envoie quelque chose. Et je sais que mon problème est insignifiant mais aujourd'hui c'est le jour de trop.
Je croyais aller mieux : je me suis trompée .

 

[AnonymousUser]

Je suis complètement à la dérive. Depuis ce qu'il s'est passé pendant le voyage avec mon "ancien ami", je suis perdue, je me hais et je suis toujours tendue, désagréable, angoissée, je dis non à tout.

J'ai été odieuse avec lui, comme jamais, j'ai été détestable et invivable, et je sais qu'il m'en veut même s'il s'obstine à dire que "mais non, tu ne m'as pas gâché le voyage enfin!". Si je ne lui ai pas gâché le voyage, s'il ne m'en veut pas, comment explique-t-il le fait qu'il ait cette attitude? Comment explique-t-il le fait que dans cette soirée où je devais dire "au revoir" à mes potes, il m'ait moins adressé la parole à moi qu'à la fille avec qui il a passé 5 minutes au tram? Comment explique-t-il cette distance qu'il met entre lui et moi? J'aimerai m'excuser, mais je n'arriverais pas à le faire s'il repousse toute les tentatives que je fais pour me rapprocher de lui. Je n'arriverai pas à m'excuser devant quelqu'un qui me dit "non je ne t'en veux pas" et qui, pourtant, à typiquement l'attitude de quelqu'un qui fait la gueule. Je suis coincée. Je ne peux pas m'excuser s'il n'en a rien à faire. Je veux juste disparaitre.

J'ai peur, extrêmement peur, de ne pas arriver à vivre là-bas, de dépérir, en fait.

Et cette peur me paralyse, me fait montrer une image de moi-même constamment négative, me fait tout gâcher. A moins que ça soit simplement moi qui suis réellement et définitivement comme ça.

Je me sens vidée, coupée de tout, et je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir les moyens de construire quelque chose de nouveau... J'ai envie que tout s'arrête.

 

[Neil]

Ce qui devait arriver arriva : après quelques années d'une paix toute relative entre mes parents, ils ont décidé de se haïr à nouveau. J'viens à peine de rentrer, et ils s'engueulent comme pas possible, j'ai même bien cru qu'ils allaient se taper dessus.
J'ai un tout petit peu envie de pleurer là.

 

[Somewhere]

C'est douloureux. C'est comme si je serai perdue à jamais. J'ai l'impression d'être à nul part et partout en même temps. J'arrive pas avancer, j'arrive pas me relever et surtout, ça m'est impossible d'accepter. C'est ça le problème, accepter, réaliser, se prendre la vérité en pleine face et continuer à marcher. C'est dur d'abandonner ses rêves, la vie qu'on s'était parfaitement imaginée. Mais le problème, c'est que chaque jour vient me rappeler que je suis ridicule, que je ne suis qu'une pauvre petite chose fragile qui n'avance pas.

C'est bête hein mais je m'attendais à une carte postale. Un truc vraiment con, vraiment bête, un truc extra simple mais un truc. Or non, elle ne l'a pas fait, elle n'y a surement même pas pensé. C'est drôle, c'est foutrement triste.

 

[Neil]

J'étais en train de trier quelques photos, et je suis retombée sur celles de mon voyage en Irlande, il y a 5 ans, Terminale, meilleures amies... Les parcellaires, mon appareil ayant décidé de m'abandonner en cours de route. Une petite dizaine pour une semaine.
Je me suis efforcée sur le souvenir, ce que j'avais eu devant les yeux, Dublin, mes vêtements trempés, le jeu de piste, les rires fabuleux et la chaleur. Mon accent minable. Parfois la nuit me reviennent des bribes que je ne parviens pas à replacer dans le contexte, où et quand, pourquoi comment. Des noms perdus.

Je suis allée sur Internet, l'Office du Tourisme, afin de me replacer à nouveau dans ce qui a été l'un des plus beaux temps de ma vie. Et ce que j'avais oublié par manque de mémoire et de pellicule est revenu : Trinity College, The Spire of Dublin, les colonnes de la Poste, Glendalough, les croix celtiques du vieux cimetière, Temple Bar, les châteaux, le bois doré, le Comté de Wicklow, la statue d'Oscar Wilde, les sources, et l'herbe de ce vert impossible. Cette carte du pays trempée par la pluie diluvienne et percée aux pliures. Mes vêtements essorés sur le vieux chauffage de Ronnie, les rires, énormes, les plus énormes de ma vie.
Le ferry du retour, sous la tempête, et le lustre du grand salon se balançant.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien que dans ce pays-là, ces lieux-là, avec ces gens-là. J'avais 17 ans et je me sentais à ma place.

Je veux y retourner.

Je n'en reviens pas mais j'aurais pu écrire au mot près ton post. Mais vraiment, je suis aussi allée en Irlande quand j'avais 17 ans, et ces quelques jours font partie des meilleurs de ma vie. Si je devais revivre n'importe quoi, ce serait définitivement ces moments-là.

Je suis encore toute étonnée, là, mais j'avais besoin de te dire à quel point ton message avait trouvé écho en moi, merci

 

[lualdi]

Je ne dois plus jamais oublier qui je suis. Jamais.

Si cette rupture m'a détruite c'est aussi parce qu'en étant avec ce mec je n'ai fait que délaisser mon Moi pour mieux être Nous. Cette relation était ma prison dorée, j'étais heureuse mais je ne m'épanouissais plus. Je sacrifiais tout pour rester un peu plus avec lui. Cette attitude malsaine a sûrement été une raison de plus pour que mon couple se désintègre, et c'est sans doute mieux comme ça.

Je dois tourner la page, avancer et garder la tête haute. Personne ne devrait avoir le privilège de me changer et encore moins de me détruire. Je peux y arriver, je le sais.

 

[Hadley.]

A pu.

 

[cha-9]

J'en peux plus de cette situation en suspens, qu'est ce que je fais à la rentrée?
Je n'ai pas été accepté dans ma formation de secours, donc il n'y a plus qu'à trouver un patron pour l'alternance pour le DEESCOM ... sinon c'est genre année sabbatique, je trouve du boulot.
Et SURTOUT, je dois faire avaler la pillule à mes parents, et c'est pas gagné

 

[Bazinga-]

"Ouch, I have lost myself again..."

 

[AnonymousUser]

La rentrée approche à grands pas, je panique.

Moi aussi, j'ai peur. Dans 3 semaines, je serai dans mon studio, mon père s'apprêtera à partir ou sera parti et je me retrouverai seule. Le lendemain, j'irai à la fac. Nouvelle vie, nouvelle ville, fac, loin de chez moi. Je n'ai jamais eu aussi peur, je crois. J'ai peur des premières semaines surtout, j'ai peur de déprimer, de ne pas être assez forte.
Je me jette dans la guele du loup.

 

[AnonymousUser]

Aujourd'hui, ça fait 5 jours qu'il m'a quitté pour arrêter de me blesser. Depuis je ne mange presque rien, j'ai envie de vomir, j'ai les larmes aux yeux en permanence...