Je suis dans les 200 candidats choisis sur 1500, ça devrait me rendre contente et fière, mais ça ne fait que me faire encore plus peur. demain c'est une semaine intensive de trucs écrits et oraux, et je redoute déjà d'être un vieux caca, de ne rien valoir face aux autres. j'ai même pas l'impression que je devrais faire un travail sur moi-même pour avoir confiance, mais plutôt que c'est tout à fait rationnel comme peur parce que je suis simplement un peu conne. j'ai l'impression d'avoir un légume à la place du cerveau.
Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
A
AnonymousUser
Guest
J'ai passé un super week end avec ma mère.
Et là je pleure, je ne sais pas, je n'ai pas de raison de pleurer, mais je l'ai raccompagné à la gare, j'avais une grosse boule dans le ventre qu'elle parte, puis je voyais des gens pleurer autour de moi, des au revoir difficiles, je me retenais et quand le train est parti, des larmes ont commencé à couler. Dans la rue, je me retenais encore, surtout que j'avais oublié mes lunettes de soleil pour me cacher. Je suis arrivée chez moi et depuis, je ne m'arrête pas.
Toutes mes peurs, je les lache. Je me sens si seule. J'ai l'impression que la réélle déchirure, réélle séparation d'avec ma mère est aujourd'hui. Il y a deux semaines, quand j'ai emménagé et que mon père est parti, ça ne m'a pas fait ça, peut être du au fait que je n'ai pas la même relation avec mon père, et au fait que j'ai envie de rentrer chez moi, de retrouver mon petit cocon, ma petite chambre, mes amis. Je suis seule et j'ai peur, j'ai peur de ne pas tenir. J'ai toujours été surprotégée, j'ai toujours eu ma mère avec moi et là, c'est dur, il y a quelques mois j'avais peur de la perdre et j'ai l'impression que je ne me suis pas débarrassée de ça. Je suis une vraie gamine.
Il y a plein de choses bien dans ma vie, en vrai, je ne suis pas seule dans 3 jours, une amie me rend visite mercredi, je vais quand même voir ma mère souvent et je ne regrette pas mes choix mais là je craque, j'ai de nombreuses peurs qui remontent à la surface.
Et là je pleure, je ne sais pas, je n'ai pas de raison de pleurer, mais je l'ai raccompagné à la gare, j'avais une grosse boule dans le ventre qu'elle parte, puis je voyais des gens pleurer autour de moi, des au revoir difficiles, je me retenais et quand le train est parti, des larmes ont commencé à couler. Dans la rue, je me retenais encore, surtout que j'avais oublié mes lunettes de soleil pour me cacher. Je suis arrivée chez moi et depuis, je ne m'arrête pas.
Toutes mes peurs, je les lache. Je me sens si seule. J'ai l'impression que la réélle déchirure, réélle séparation d'avec ma mère est aujourd'hui. Il y a deux semaines, quand j'ai emménagé et que mon père est parti, ça ne m'a pas fait ça, peut être du au fait que je n'ai pas la même relation avec mon père, et au fait que j'ai envie de rentrer chez moi, de retrouver mon petit cocon, ma petite chambre, mes amis. Je suis seule et j'ai peur, j'ai peur de ne pas tenir. J'ai toujours été surprotégée, j'ai toujours eu ma mère avec moi et là, c'est dur, il y a quelques mois j'avais peur de la perdre et j'ai l'impression que je ne me suis pas débarrassée de ça. Je suis une vraie gamine.
Il y a plein de choses bien dans ma vie, en vrai, je ne suis pas seule dans 3 jours, une amie me rend visite mercredi, je vais quand même voir ma mère souvent et je ne regrette pas mes choix mais là je craque, j'ai de nombreuses peurs qui remontent à la surface.
Putain j'ai un mal de ventre de chien, j'en peux plus, mon organisme devient de plus en plus intolérant. Mon corps ne supporte quasiment rien, et pourtant là j'ai rien mangé de dérangeant, j'ai juste pris mon médoc pour la toux, supeeeer.
C'est dingue, quoique j'ingère, je suis malade. Satanée colopathie fonctionnelle, ce truc aura ma peau. Ca me gâche la vie depuis 15 ans, je voulais bosser ce soir, vu la claque que ça m'a mis je pense que je vais avoir du mal. Et cette douleur rampante, perpétuelle.
C'est dingue, quoique j'ingère, je suis malade. Satanée colopathie fonctionnelle, ce truc aura ma peau. Ca me gâche la vie depuis 15 ans, je voulais bosser ce soir, vu la claque que ça m'a mis je pense que je vais avoir du mal. Et cette douleur rampante, perpétuelle.
A
AnonymousUser
Guest
Anne Bonny;2580819 a dit :
J'étais comme ça avant . Et j'ai compris comment on devenait légère/heureuse/pleine d'energie . C'est la volonté . Il faut vouloir etre légère, faire l'effort d'etre heureuse, décider de se sentir bien . C'est bete, et ca semble si facile, j'ai éfléchi longtemps, je me demandais "mais comment font ils pr etre heureux ? " Je suis allée leur demander . Je vois ca chez mon mec tous les jours, je sens poindre en lui l'agacement, la colère, je vois son refus de la médiocrité et son dédain face au malheur . La fatalité n'existe pas, le malheur n'est que dans l'oeil de celui qui le ressent . Rien n'est triste, les choses ne sont que ce que tu décides d'en faire . Je me force a me marrer constamment, et tu sais quoi ? C'est magique, je suis foutrement plus heureuse .
J'ai l'impression d'être punie. Je devrais me réjouir, j'ai réussi mes exams, je suis embauchée en CDI direct, mais je ne comprends pas pourquoi je suis mutée aussi loin. Le poste que je voulais a été donné à une espèce de pétasse qui a des résultats largement inférieurs aux miens. Tout le monde dit que c'est une conne, une mauvaise conseillère, qu'elle travaille mal, n'a pas assez de connaissances, alors pourquoi elle a ce poste, putain ??? Pourquoi ? Je le méritais pas, ptet ? J'ai tout perdu cette année, j'ai plus de mec, plus d'appart, et maintenant je suis mutée à plus d'une heure de route, je trouve ça vraiment dégueulasse.
Suffit vraiment d'être une bonnasse pour y arriver. Défonce-toi au boulot, fais des heures supp' en étant sous payée, et récolte-toi un poste de merde dans un patelin paumé pendant que l'autre connasse aura ce qu'elle veut avec un sourire.
Monde de merde.
Suffit vraiment d'être une bonnasse pour y arriver. Défonce-toi au boulot, fais des heures supp' en étant sous payée, et récolte-toi un poste de merde dans un patelin paumé pendant que l'autre connasse aura ce qu'elle veut avec un sourire.
Monde de merde.
L'enterrement est demain, et là je pleure, plus par rage que par tristesse.
J'arrive pas à croire à quel point j'exècre ma famille. A quel point, juste l'idée de voir mon frère ou ma grand-mère me file des nausées. Ils sont la raison pour laquelle j'ai été en dépression la première fois, et je suis sûre qu'on va me reprocher et me demander des comptes toute la journée.
Je veux pas les voir.
Et en plus, devoir lire un psaume devant eux,... D'une, je ne sais pas lire en public, de deux je ne réussirais pas entre les sanglots, de trois je suis terrifiée, de quatre je crois pas en Dieu, de cinq c'est à cause de ma grand-mère et sa religion de merde que mes parents ont jamais divorcés alors qu'ils ne s'aiment pas, et que je (et même mon frère) suis complètement handicapée affectivement.
Je me sens oppressée, je sens toute ma cage thoracique me faire mal, je fais des crises d'angoisses et ma gorge est serrée depuis hier. Tout ce que j'espère, c'est qu'on fera l'église et le cimetière et basta, on rentre. Qu'on aille pas bouffer chez cette sorcière par la suite.
Vivement que tout ça soit fini. Vivement même que je me casse de cette maison et échappe à tout le drama, et que je n'entende plus parler de ma famille.
Cette semaine pourtant banale a été une des pires à vivre pour moi.
J'arrive pas à croire à quel point j'exècre ma famille. A quel point, juste l'idée de voir mon frère ou ma grand-mère me file des nausées. Ils sont la raison pour laquelle j'ai été en dépression la première fois, et je suis sûre qu'on va me reprocher et me demander des comptes toute la journée.
Je veux pas les voir.
Et en plus, devoir lire un psaume devant eux,... D'une, je ne sais pas lire en public, de deux je ne réussirais pas entre les sanglots, de trois je suis terrifiée, de quatre je crois pas en Dieu, de cinq c'est à cause de ma grand-mère et sa religion de merde que mes parents ont jamais divorcés alors qu'ils ne s'aiment pas, et que je (et même mon frère) suis complètement handicapée affectivement.
Je me sens oppressée, je sens toute ma cage thoracique me faire mal, je fais des crises d'angoisses et ma gorge est serrée depuis hier. Tout ce que j'espère, c'est qu'on fera l'église et le cimetière et basta, on rentre. Qu'on aille pas bouffer chez cette sorcière par la suite.
Vivement que tout ça soit fini. Vivement même que je me casse de cette maison et échappe à tout le drama, et que je n'entende plus parler de ma famille.
Cette semaine pourtant banale a été une des pires à vivre pour moi.
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AnonymousUser
Guest
Je recroise tout les matins des personnes qui étaient dans ma promo l'an dernier, d'horribles fantômes du passé qui étudient maintenant juste à côté de chez moi. Ça me rappelle la pire période de ma vie et même si j'ai bien remonté la pente, je n'arrive pas à oublier.
Faut que je sois réaliste, jamais je ne me sortirais de cette situation qui me bouffe la vie perpétuellement. Je passe à côté de plein de choses, je gâche ma jeunesse qui s'envole, je rate ma vie.
Je viens de me faire pourrir par un haut ponte au boulot et j'ai pleuré. Je suis mortifiée.
Voilà ça fait du bien de l'écrire quelque part, sachant que demain tout le monde sera au courant au taf !
Voilà ça fait du bien de l'écrire quelque part, sachant que demain tout le monde sera au courant au taf !
