Ma mère a encore frappé. Hier je me connecte sur ma boîte mail, j'étais bien, je revenais du Hellfest. Et là je lis qu'elle a annoncé à l'agence à laquelle je loue l'appart qu'elle m'a coupé les vivres et que je suis sans revenus. Du coup on est expulsés on a moins d'un mois pour trouver un nouvel appart.
Je suis en rogne contre ma mère, elle est d'une méchanceté sans nom, elle n'a aucun intérêt à faire ça c'est juste pour me faire souffrir parce que je ne l'ai pas suppliée pour qu'elle continue à me verser de l'argent (de toute façon elle ne l'accepterait que si on passe devant un juge et tout. Là encore c'est de la pure méchanceté, elle sait que le divorce de mes parents m'a traumatisée et que ces années à me balader au tribunal m'ont fragilisée, je suis incapable d'y remettre les pieds). Mention spéciale à ces phrases sirupeuses glissées çà et là : "j'espère sincèrement que tu te portes bien" "je suis prête à t'accueillir à la maison si tu as un travail sérieux" (meuf, si j'ai un travail j'aurai jamais besoin de vivre chez toi) etc. Pour me déstabiliser, me faire osciller, tout ça quoi.
Pour ne pas s'arrêter là toujours à cause d'elle je risque de devoir arrêter mes études. Je n'arrive pas à trouver de travail, ça n'a rien à voir avec ma motivation comme elle l'entend, j'en cherche et ce tous les jours, mais je n'ai pas d'expérience, je n'ai pas d'appui, et dans ma ville où le chômage est très fort c'est vraiment dur d'en trouver un.
Bref si je veux continuer mes études je dois absolument être boursière. Or je ne peux pas fournir plus de la moitié des papiers demandés. Je suis donc allée voir l'assistante sociale du Crous pour lui expliquer ça et aussi pour savoir je ne pouvais pas avoir plus d'aides car je n'ai plus d'aide de la part de ma mère et que je suis totalement détachée d'elle donc je ne bénéficie en rien de ses revenus. Mais sans enquête sociale ni passage devant un tribunal on ne peut pas le prouver, je n'ai pas de famille comme témoin car jamais ma soeur ni ma grand-mère ne m'appuieront, jamais. Et vraiment retourner au tribunal j'en suis incapable, je ne peux pas, je préfère tout sauf ça.
Je déteste tellement cette femme qui m'a mise au monde pour se faire plaisir égoïstement, sans jamais penser à moi, à ma vie, seulement à ce que je pouvais lui apporter. Je la déteste de m'avoir éduquée en me faisant croire que je n'existais que pour les autres, que faire la moindre chose dans mon seul intérêt était une trahison envers elle. J'ai passé des années à regretter qu'elle n'ait pas avorté avant de réaliser que le problème n'était pas là. Je ne lui pardonnerait jamais de m'avoir agressée physiquement au point de me blesser, de m'avoir fait souffrir moralement pendant des années parce que je n'étais pas sa chose. Je dois en sortir, je dois partir loin d'elle, je dois laisser son emprise et sa mesquinerie glisser sur moi.
J'essaie de voir tout ce qu'elle me fait vivre comme des aventures. Dans le fond j'angoisse à mort. Je suis à la rue en fait, sans revenus, sans famille, sans l'assurance de pouvoir continuer mes études. Je n'ai que ma santé et mon copain comme acquis solides. Et alors ? Bah c'est un bon début, car oui, ce n'est qu'un début. Je vis, j'existe, je me suis créée je ne suis la chose de personne et je ne dépend de la volonté de personne. Il me faut être patiente et ne surtout pas perdre ma détermination à faire tout ce qui est à faire en fixant mon but : avoir une rentrée d'argent et un environnement épanouissant. C'est faisable et je vais le faire.
Par contre grosse pensée émue pour mon copain, mon amour, mon partenaire de vie sur qui je sais que je peux compter et pour qui je compte autant. Son projet à lui est solide, il a des ressources et je sais que je ne serai jamais vouée à dormir sur un trottoir grâce à lui, il partagera tout avec moi. En plus je l'aime vraiment et je sais que lui aussi. Ce n'est pas mon petit copain, c'est la personne avec qui j'ai fondé un foyer, on a une vie en commun. Plus on avance moins je me laisse couler dans la dépression parce que vivre debout et souriante avec lui en vaut la peine, parce que je veux que ses efforts et son soutien paient, parce que je veux l'aimer à plein temps.
Je suis en rogne contre ma mère, elle est d'une méchanceté sans nom, elle n'a aucun intérêt à faire ça c'est juste pour me faire souffrir parce que je ne l'ai pas suppliée pour qu'elle continue à me verser de l'argent (de toute façon elle ne l'accepterait que si on passe devant un juge et tout. Là encore c'est de la pure méchanceté, elle sait que le divorce de mes parents m'a traumatisée et que ces années à me balader au tribunal m'ont fragilisée, je suis incapable d'y remettre les pieds). Mention spéciale à ces phrases sirupeuses glissées çà et là : "j'espère sincèrement que tu te portes bien" "je suis prête à t'accueillir à la maison si tu as un travail sérieux" (meuf, si j'ai un travail j'aurai jamais besoin de vivre chez toi) etc. Pour me déstabiliser, me faire osciller, tout ça quoi.
Pour ne pas s'arrêter là toujours à cause d'elle je risque de devoir arrêter mes études. Je n'arrive pas à trouver de travail, ça n'a rien à voir avec ma motivation comme elle l'entend, j'en cherche et ce tous les jours, mais je n'ai pas d'expérience, je n'ai pas d'appui, et dans ma ville où le chômage est très fort c'est vraiment dur d'en trouver un.
Bref si je veux continuer mes études je dois absolument être boursière. Or je ne peux pas fournir plus de la moitié des papiers demandés. Je suis donc allée voir l'assistante sociale du Crous pour lui expliquer ça et aussi pour savoir je ne pouvais pas avoir plus d'aides car je n'ai plus d'aide de la part de ma mère et que je suis totalement détachée d'elle donc je ne bénéficie en rien de ses revenus. Mais sans enquête sociale ni passage devant un tribunal on ne peut pas le prouver, je n'ai pas de famille comme témoin car jamais ma soeur ni ma grand-mère ne m'appuieront, jamais. Et vraiment retourner au tribunal j'en suis incapable, je ne peux pas, je préfère tout sauf ça.
Je déteste tellement cette femme qui m'a mise au monde pour se faire plaisir égoïstement, sans jamais penser à moi, à ma vie, seulement à ce que je pouvais lui apporter. Je la déteste de m'avoir éduquée en me faisant croire que je n'existais que pour les autres, que faire la moindre chose dans mon seul intérêt était une trahison envers elle. J'ai passé des années à regretter qu'elle n'ait pas avorté avant de réaliser que le problème n'était pas là. Je ne lui pardonnerait jamais de m'avoir agressée physiquement au point de me blesser, de m'avoir fait souffrir moralement pendant des années parce que je n'étais pas sa chose. Je dois en sortir, je dois partir loin d'elle, je dois laisser son emprise et sa mesquinerie glisser sur moi.
J'essaie de voir tout ce qu'elle me fait vivre comme des aventures. Dans le fond j'angoisse à mort. Je suis à la rue en fait, sans revenus, sans famille, sans l'assurance de pouvoir continuer mes études. Je n'ai que ma santé et mon copain comme acquis solides. Et alors ? Bah c'est un bon début, car oui, ce n'est qu'un début. Je vis, j'existe, je me suis créée je ne suis la chose de personne et je ne dépend de la volonté de personne. Il me faut être patiente et ne surtout pas perdre ma détermination à faire tout ce qui est à faire en fixant mon but : avoir une rentrée d'argent et un environnement épanouissant. C'est faisable et je vais le faire.
Par contre grosse pensée émue pour mon copain, mon amour, mon partenaire de vie sur qui je sais que je peux compter et pour qui je compte autant. Son projet à lui est solide, il a des ressources et je sais que je ne serai jamais vouée à dormir sur un trottoir grâce à lui, il partagera tout avec moi. En plus je l'aime vraiment et je sais que lui aussi. Ce n'est pas mon petit copain, c'est la personne avec qui j'ai fondé un foyer, on a une vie en commun. Plus on avance moins je me laisse couler dans la dépression parce que vivre debout et souriante avec lui en vaut la peine, parce que je veux que ses efforts et son soutien paient, parce que je veux l'aimer à plein temps.