Mur des Lamentations

17 Août 2010
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J'ai bientôt 27 ans, j'ai mis fin à une histoire de 7 ans (mais c'était la meilleure décision à prendre) sauf que voilà, je me retrouve toute seule alors qu'une voix dans ma tête me dit que je devrais plutôt en être à avoir des gosses.

Sauf qu'en vrai j'ai pas envie. Je me sens en décalage avec mon âge.

J'ai enfin un boulot stable sauf que plus ça va et plus je me dis que j'ai loupé ma voie.

J'ai des sentiments pour un connard et va bien falloir que je trouve un moyen de les faire disparaître sinon ça va me bouffer.

J'ai des amis et une famille sur qui je peux compter, heureusement...
 
S

Shield

Guest
Bon, je suis un peu enrhumée, je suis à bout de nerfs à cause de cette sale classe qui me pompe mon énergie et m'humilie, j'ai pas dormi de la nuit et mon père, pragmatique devant l'éternel et gêné face à ma vulnérabilité, m'a dit que tous les métiers sont durs et humiliants et que les salaires ne reflètent quasiment jamais la pénibilité du truc. Je sais qu'il est juste hyper maladroit avec les mots et pas doué pour réconforter, mais j'arrive pas à entendre ça, il me présente comme une évidence le truc exact qui me fait étouffer.

Du coup là j'arrive pas à m'arrêter de sangloter tellement je me sens pas bien, et en plus j'ai honte de pas être capable d'affronter ça comme tout le monde.

En plus je vais chier tout le monde avec mes histoires, mes proches savent plus quoi me dire et se sentent impuissants.
 
I

Illusions

Guest
J'en peux plus de ma mère. Elle essaye de me secouer mais cela ne marche pas. Elle me fait culpabiliser à chaque fois et j'ai plus envie d'avancer.
Je veux juste disparaître là... Je me sens plus bas que terre depuis hier.
 
22 Janvier 2010
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Jme sens comme une chose répugnante et grise, une chose sale et triste, que personne ne veut.
J'en peux plus de cette douleur permanente, celle de n'être pas voulue. Celle de ne jamais dire de peur de l'échec. Une publi facebook entre eux et ce pieu qui revient me percer le cœur, et moi qui suffoque, qui pleure, j'en peux plus de cette possessivité, de cet amour qui ne s'en va pas. Je ne veux plus t'aimer, je ne veux plus t'aimer. Je ne veux plus t'aimer silencieusement et souffrir sans en avoir le droit, sans que personne ne comprenne. Je veux avancer, je veux qu'on m'aime. Par dessus tout je veux que rien n'ait été sali. Je veux croire que quand on rencontre la personne qu'on attendait, elle vous aime en retour. Pas qu'elle soit avec une autre personne et que vous les voyiez s'embrasser, se toucher, se pleurer, se rencontrer, et de se sentir comme si je ne devais pas exister, comme si je devais disparaître, comme si ma présence était laide et visqueuse. J'ai des flashs de tout, de moi pleurant une longue nuit sans que tu comprenne. De moi vous regardant vous embrasser pendant que mon coeur mourrait et devenait flétri et vieux. De ce putain de statut facebook de merde. Et je pensais : partir, cela changera tout ! mais rien ne change. Tu es debout sur mon coeur, tu me fais mal en permanence. Rien ne s'en va. Tout reste. Je reste toujours en retrait de la vie des autres.
Je lance des projets et on refuse de m'y reconnaître. Je me sens laide & morose. Et j'ai l'impression que. J'ai l'impression que je trouverai jamais personne d'autre à aimer. Comme si j'avais pas de sentiments. Personne s'approche, tout le monde reste à distance. J'ai besoin de toi putain ! J'ai tellement besoin de toi pour enchanter ma vie. J'ai l'impression que je vais plonger dans une vie grise et sale et toi, tu vis cette poésie avec quelqu'un d'autre, quelqu'un d'autre en bénéficie.
Et j'ai jamais eu le courage de te dire ce que je ressent pour toi, j'ai tellement peur du mur que je vais me prendre. J'ai jamais eu le courage de te dire que je veux vivre avec toi, et faire à manger avec toi, et que tu n'aime que moi, et que je puisse être jalouse, et que tu m'embrasse sur le nez, Et que tu dise que tu m'aime comme t'as jamais aimé personne, et que tu t'inquiète de notre avenir. Je m'accroche à tous les objets que tu m'as offert, comme des reliques inutiles, elle ne contiennent plus ta présence. Et je voudrais encore que tu te moque de moi, et je voudrais que tu sois là pour me comprendre à demi-mot. Et je voudrais juste rester allongée sur un lit avec toi comme on faisait, avec de la musique entre nous, et l'air qui tremble dans l'instant infini.
Peut-être que tu es la seule personne que j'aurai pu désirer, aimer, dont j'aurai pu m'approcher, et que j'ai loupé ma chance for ever.
Tout est brisé, non ? L'amitié, la famille, l'amour. Les idéaux et la pureté. Mais je m'en fous quand tu es avec moi.
"Je n'ai plus de sentiments" moi non plus, comme elle. J'ai rien dans le coeur, il est vide d'espoir, il y a juste le reste de la douleur. Parce que je peux pas t'aimer en te voyant l'aimer, c'est pas possible, un truc va imploser sinon. Alors je demeure dans le rien insupportable, parce que sans cet amour, ma vie n'a pas de sens. C'est triste hein ?
J'essaie de faire comme si je m'intéressais aux autres, j'essaie de me forcer à désirer des garçons, mais au fond mon regard est vide, et dedans, tu te noie. Et tout mon corps est comme une noyade immense, un vertige. Je tombe, j'ai même plus peur, tout est une longue chute.
Je t'aime.
 
Dernière édition :
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Réactions : besilent et lueure
2 Septembre 2014
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Metz
La journée avait pourtant bien commencée. Et puis je viens de voir qu'une personne que je déteste a obtenu un job assez haut placé. Et là je me sens comme une merde. J'ai l'impression que tout mon entourage fait des études ou décroche de chouettes boulots bien payés. Et y a moi, au chômage, qui ne sait pas quoi faire de sa vie, qui n'a aucun entretien. Je me sens nulle, nulle, nulle. Mon père n'aide absolument pas en plus. La dernière fois que je lui ai dis que j'avais postulé pour un poste de vendeuse, il a fait "pff .. vendeuse.. :facepalm:" J'ai toujours été la fierté de la famille, je suis celle qui est la plus diplômée, qui n'a jamais rien raté de sa vie et là j'ai l'impression de décevoir tout le monde. "La roue tourne" comme on dit. 
Après voilà, je me fiche de là où je vais atterir, du moment que le taff me plait et que je suis contente d'y aller. C'est juste ce que les autres pensent qui me gêne. J'ai pas envie que ma famille soit déçue, j'ai pas envie que ces #!@!?* se disent que j'ai raté ma vie et que je le mérite. J'étais tellement de bonne humeur aujourd'hui, regonflée à bloc, et je viens de redevenir le flan que j'étais encore il y a quelques jours. :tears:
 
S

Seih

Guest
"Je suis malade, complètement malade, comme quand ma mère sortait le soir et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir"...

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22 Mai 2013
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J'ai l'impression de tirer tout en ce moment. La recherche d'emploi, la peinture de la chambre, la déco/l'aménagement de l'appart'... Et Monsieur ne fait pas grand' grand' chose pour m'aider hein !!
On voulait commencer le lindy hop cette année, et ben c'est moi qui cherche tous les horaires de cours, contacte les profs, et en + quand y aurait un cours d'essai qu'on pourrait faire Monsieur ne peut pas s'y rendre à cause de son TRAVAIL !! Et là il me sort qu'en fait ce serait con de payer des cours de lindy puisqu'on n'a pas vraiment de thune en ce moment... Mais putain !! Ça compte vraiment pour moi qu'on fasse ça ensemble. Bien sûr je pourrais y aller seule, mais FUCK c'est pas ça l'idée ! L'idée, c'est de construire un truc à 2, d'apprendre ensemble ! Pourquoi ru vois ps ças ? Pourquoi tu fais pas d'efforts par rapport à ça, merde ?

Et j'ai cette amie, là, qui a le blues depuis un bout de temps,déprimée, et qui n'a pas grand' chose à donner... Bah elle me soûle. J'ai pas envie de l'appeler, pour l'entendre dire qu'elle tourne en rond, qu'elle se demande quelle est sa place dans ce monde;... Mais j'ai envie de lui dire MAIS BOUGE-TOI !! Punaise moi aussi je me demande ce que je vais bien pouvoir foutre de ma personne dans ce monde de dingues, et ben je me remue ! Fuck, moi je cherche, je vais demander à droite à gauche, je parle, je vais à des rencontres, à des conférences, et de l'espoir j'en vois des étincelles partout !

J'ai envie d'avoir une vraie amie complice, quelqu'un que je n'aurai pas peur d'aimer, ni de soûler, quelqu'un qui serait *avec* moi. Et pas mon copain, une amie, une vraie, et proche. Pas à l'étranger - des ami-e-s cool à l'étranger j'en ai des tas.

J'ai envie que le chéri il s'implique +, parce que j'ai envie de continuer à rouler avec lui, mais je veux pas que ça soit moi qui tire tout le temps. Et j'ai vraiment cette impression-là en ce moment, et c'est relou... Mince, ok tu bosses, mais et nous alors ? Et notre maison, notre chez-nous ? Allez, bouge-toi toi aussi, putain t'as pas grand' chose à faire juste acheter un TABOURET pour les CHIOTTES !! Merde ça prend pas 15 ans quoi, comparé à tout le temps que *moi* je passe à faire des recherches pour acheter tel ou tel truc utile pour notre aménagement. Alors fais-le, bordel à cul d'putain d'merde. !!!!

Pfoulàlà... Et cet argent, cet argent, cet argent... Mince, mais ne pas pouvoir aller à la danse avec lui à cause de *l'argent*, raahh mais ça ça me casse grave les couilles putain.
Et cet imbécile de conseiller Pôle-emploi à la noix qui a encore fait de la merde, et ces putains d'alloc' qui du coup n'arrivent pas...
Raaah mais bordel y a des fois sérieux j'me demande pourquoi je suis restée à Paris quoi.Par amour ok, mais si l'amoureux en question il se motive pas plus,bah moi ça me donne envie de le planter et d'aller vivre mes rêves de l'autre côté de l'océan...
Fuck à la fin, quoi, merde, fais chier quoi...
 
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Réactions : lueure
S

Seih

Guest
Il fait suuuuuuuper froid dans ma maison mais ma mère refuse de mettre le chauffage. :crying: Elle dit qu'il fait encore trop chaud pour le mettre... MAIS MAMAN, il fait 17°C dans la maison, tu trouves ça chaud ? :gonk: Elle, elle se balade en tee-shirt et moi je suis comme ça : :froid:.
 
1 Octobre 2010
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Paris
www.vinted.fr
j'étais bien cette semaine, je pensais pas au fait que je ne lui parlais plus, je voulais juste etre en week end pour dormir.
Et au final comme le wee dernier, je déprime, je me sens seule et ai envie de l'appeler (même si je préfères eviter). En plus j'ai une grosse crève qui me donne envie de rien faire, je traine tout et je me transforme en loque déprimée.Sauf que vu que je ne fais rien je rumines.
 
S

Seih

Guest
Je redoute chaque matin où je dois sortir de mon lit parce que mes journées se passent toujours de la même manière : je mange un peu, je prends mes médicaments, je fais de l'ordinateur. La routine me fait encore plus déprimer et mes médicaments ne sont plus assez forts pour m'empêcher d'avoir des idées noires. Le seul moment de la journée où je me sens bien reste la nuit, car il fait noir et je peux m'allonger en écoutant de la musique et en arrêtant de penser à tous mes problèmes quotidiens, ou tout simplement à mon quotidien...
 
14 Février 2011
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Paris
Je me sens mal. Je me sens inutile. Je me sens faible. Tout ce que je déteste en somme. Quelques petits démons du passé reviennent à la charge de nouveau, me pointant du doigt en tant que cause éternelle de mon propre problème. Il y a deux ans, j'ai écrit un message ici qui retranscrit parfaitement ce que je ressens aujourd'hui, et je crois que c'est ça qui me fait le plus peur: rien n'a changé. Je n'ai pas évolué, je n'ai pas progressé, et le problème ne vient pas des autres, il vient de moi et de moi seule.
La dernière fois, quand j'étais au bar avec ses amis et lui-même, je n'ai rien su dire. Presque rien. Ils parlaient joyeusement de métal, ce métal que j'affectionne de plus en plus, mais je n'ai rien su dire. La plupart du temps je ne savais même pas de quoi ils parlaient, et je n'ai rien su dire. Et tandis que le mutisme envahissait tout mon être, je me retrouvais effrayée, paralysée, ayant conscience de ce qui se passait comme si j'étais à l'extérieur de moi-même et que je m'observais, introvertie, avec le cerveau tentant de fonctionner à mille à l'heure mais peinant à n'émettre ne serait-ce que ce signal d'alarme. Pourquoi je n'y arrive pas, POURQUOI. C'est donc un cercle vicieux dont je ne sortirai jamais. Ils sont pourtant extrêmement gentils, et attentifs même si je ne l'ai absolument pas perçu sur le moment (mais je n'en suis toujours pas réellement persuadée), et je n'y arrive pas. Et lui qui pensait que je m'étais ennuyée, qui essayait de me faire des bisous, qui se sentait peut-être mal pour moi. Mais si seulement. Je mourrais juste d'envie de participer à cette conversation qui était si éloignée de moi, et toutes les réponses n'appelaient rien en moi, pas un mot, le vide. Je suis tellement inintéressante et insignifiante, c'en est atroce et vertigineux. Devant eux, je ne sais que sourire, je ne veux pas montrer toute la tempête qui m'agite le coeur et qui occasionne toute cette peur en moi. Puis, je m'effondre devant mon copain, lui qui ne le mérite tellement, tellement pas, et ça me fait tellement, tellement culpabiliser, de le voir triste quand c'est entièrement de ma faute.
Cet après-midi, quand il m'a annoncé qu'il allait à ce bar avec ses amis ce soir, ça m'a fait un petit coup de poing dans le coeur, et je suis encore incapable de dire pourquoi. Parce que ça m'a rappelé cet épisode d'il y a deux semaines? Parce qu'il ne m'a pas proposé d'y aller avec eux? Mais à ce moment-là, pourquoi? Parce qu'il ne voulait être qu'avec ses amis, ce que je comprends tout à fait? Parce qu'il ne veut surtout plus que je vienne avec eux? Peut-être que je lui ai fait honte, que je l'ai mis mal à l'aise devant l'incompréhension de ses amis de me voir aussi peu loquace... Ou peut-être que c'est juste parce que je commence tôt demain, mais la dernière fois ça ne l'a pas empêché de me proposer, alors pourquoi... Je n'ai rien su dire la dernière fois et pourtant j'ai tellement envie d'y retourner, tant d'incohérence et aussi peu de logique, c'est à se rendre fou.
Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, je m'en veux tellement d'être comme ça, tellement.
Et je ne sais même pas choisir un putain de sujet de mémoire. Je panique intérieurement à chaque instant de ma vie, à chaque seconde, quelle que soit l'activité que je fais, la personne avec laquelle je me trouve, parce que je ne sais pas ce que je vais faire, je n'arrive pas à trouver une bonne idée, le bon sujet, la bonne personne avec qui en parler. Tout le monde s'en fout, personne ne m'écoute. En même temps, qu'est-ce que j'attends des autres, ils ne peuvent rien pour moi, c'est moi qui dois trouver mon sujet, comme une grande fille de master que je suis. Mais je ne suis pas une grande fille de master, je n'ai jamais su choisir car tout m'a toujours intéressé, alors quand il s'agit de choisir un thème sur lequel on va se pencher durant toute une année...
ça fait un mois qu'on est rentrés et je ne bosse absolument pas, je ne lis rien, je ne réfléchis à rien, je ne m'exerce à rien, je ne suis absolument pas investie. Je n'arrive pas à me concentrer, je pense toujours à autre chose, toujours à mes problèmes, je ne sais pas ce que je fais là, je suis juste en train de foncer droit dans le mur, je ne vois pas d'intérêt à continuer, je ne vois pas comment réussir, je ne sais pas comment font les autres, je voudrais juste être bien et ne plus penser à rien et arrêter de souffrir
C'est quand même un comble d'être comme ça quand on a quelqu'un d'exceptionnel à ses côtés, mais c'est comme si ces deux dernières années avaient endormi mes sentiments, mes émotions, je n'arrivais même plus à pleurer, et mon coeur me faisait tellement mal comme rien ne pouvait en sortir, et là tout revient, mes émotions forcent le barrage que j'avais forgé pour ne pas succomber à la vie, et je n'arrive plus à rien contrôler, tout me revient à la figure en même temps, c'est trop dur.
 
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Réactions : Lenehän

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