J'achève la 12ème semaine demain mais j'étais trop impatiente d'écrire ici
Cette semaine a donc été placé sous un yolo total et plutôt que de perdre du poids, j'ai pris 1kg
MAIS là où il y a du progrès, c'est que je ne culpabilise pas et ne regrette rien 
Ce n'est pas une excuse mais les conditions n'étaient pas favorables : j'avais la pression de plusieurs examens et devoirs à rendre, accompagnée par la fatigue et la déprime. Je n'ai pas eu le temps d'aller m'entraîner, et très honnêtement, je n'en avais de toute façon pas le courage. Psychologiquement, rien n'a suivi et j'étais loin de mon humeur habituelle. J'avais le choix entre continuer ma routine et mal le vivre ou moins contrôler mon alimentation et me faire plus plaisir pour mieux supporter la fatigue. Par exemple mercredi soir, j'ai eu une énorme pulsion, j'étais obsédée par un plat en particulier et j'avais besoin de l'avoir. Je n'étais absolument plus concentrée sur ce que je faisais, il fallait que je mange ce que j'avais en tête pour pouvoir reprendre mes esprits
C'était vraiment une envie irrépressible, mais j'ai hésité longtemps à le faire parce que j'étais tiraillée entre ma raison qui me disait de continuer mon régime (surtout que je sortais d'une phase descendante dont j'avais parlé ici la semaine dernière et je m'étais promis de me remettre correctement sur les rails), mes habitudes qui me dictaient de ne pas me laisser aller (ma journée plaisir étant le vendredi, ça bousculait tout) mais mon estomac et mon moral qui me criaient de céder à ce festin
Du coup, j'ai remis mon sort entre les mains de ma colocataire qui a tiré à pile ou face et le hasard a été en ma faveur, j'ai pu satisfaire mon appétit

J'ai bien tenu les autres jours sinon, et c'est bon signe parce que ça signifie que même en temps de crise, j'arrive à ne plus me jeter sur la nourriture et à ne plus compenser toutes mes émotions par ce que je mange. Quand je suis déprimée, j'arrive encore à discerner ce qui est le mieux pour moi et mon esprit ne voit plus et ne pense plus "GRAS GRAS GRAS" partout/tout le temps.
Le plus important, c'est que je sache d'où vient cette pulsion et ce que j'ai fait pour l'assouvir. Je sais qu'il y a quelques années, j'aurais énormément culpabilisé de prendre un kilo et de reculer l'échéance de ma perte de poids. J'aurais facilement paniqué et j'aurais fait 2h de sport en espérant compenser
Maintenant, je ne pense plus en terme de temps mais en bien être, je n'essaie plus de rentabiliser au mieux mon régime mais de comprendre mon corps et d'être attentive à ses besoins. Je n'ai plus envie de me forcer (à manger tout le temps sain et à faire du sport même sans motivation) parce que si je le fais sans prendre du plaisir, j'en n'en vois pas trop l'intérêt. J'avais envie de manger plus consistant que d'habitude et ce n'est pas arrivé de nulle part, donc au lieu de l'ignorer et de m'enfoncer encore plus, j'ai essayé de m'écouter et de faire plus attention à ce que je désirais au fond. C'est très dur de se débarrasser des mauvaises habitudes alimentaires et il y a toujours la crainte de retomber dans ses anciens travers, mais une rechute n'est pas synonyme d'échec. C'est humain, c'est normal, ça n'efface pas tous les efforts que je fais depuis 2 mois et demie et tous les nouveaux repères qui se sont établis à la suite. Mon nouveau mode de vie ne part en fumée dès l'instant où je craque et je crois que c'est qui a pêché le plus lors de mon premier régime, j'assimilais chaque écart à une erreur.
Je crois que ça m'a permis de débloquer quelque chose car je sens que je vais pouvoir repartir sur une nouvelle semaine sereinement. Et surtout putain, ça fait du bien de ne pas toujours se sentir coupable
en même temps, je vais survivre à 1kg
mais je ne suis pas inquiète. Le résultat différent que j'attends par rapport à mon premier régime est de voir ma confiance grappiller encore des points et se stabiliser plutôt que d'avoir un corps mince dans lequel je ne me sens pas à l'aise. Je préfère autant ne pas retrouver le même corps qu'avant mais me sentir mieux dans ma peau : je faisais entre 59 et 62kg mais je m'aimais toujours aussi peu
L'autre point positif, c'est que le sport me manque, j'ai hâte de retourner aux entraînements
(pour mater les fesses du bel apollon
c'est aussi une motivation de taille
)



Ce n'est pas une excuse mais les conditions n'étaient pas favorables : j'avais la pression de plusieurs examens et devoirs à rendre, accompagnée par la fatigue et la déprime. Je n'ai pas eu le temps d'aller m'entraîner, et très honnêtement, je n'en avais de toute façon pas le courage. Psychologiquement, rien n'a suivi et j'étais loin de mon humeur habituelle. J'avais le choix entre continuer ma routine et mal le vivre ou moins contrôler mon alimentation et me faire plus plaisir pour mieux supporter la fatigue. Par exemple mercredi soir, j'ai eu une énorme pulsion, j'étais obsédée par un plat en particulier et j'avais besoin de l'avoir. Je n'étais absolument plus concentrée sur ce que je faisais, il fallait que je mange ce que j'avais en tête pour pouvoir reprendre mes esprits




J'ai bien tenu les autres jours sinon, et c'est bon signe parce que ça signifie que même en temps de crise, j'arrive à ne plus me jeter sur la nourriture et à ne plus compenser toutes mes émotions par ce que je mange. Quand je suis déprimée, j'arrive encore à discerner ce qui est le mieux pour moi et mon esprit ne voit plus et ne pense plus "GRAS GRAS GRAS" partout/tout le temps.
Le plus important, c'est que je sache d'où vient cette pulsion et ce que j'ai fait pour l'assouvir. Je sais qu'il y a quelques années, j'aurais énormément culpabilisé de prendre un kilo et de reculer l'échéance de ma perte de poids. J'aurais facilement paniqué et j'aurais fait 2h de sport en espérant compenser

Je crois que ça m'a permis de débloquer quelque chose car je sens que je vais pouvoir repartir sur une nouvelle semaine sereinement. Et surtout putain, ça fait du bien de ne pas toujours se sentir coupable






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