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Crimea : Bravo pour ta course! T'as un corps de ouf au fait, avec des vraies jambes de marathonienne!

Je plussoie ce que t'ont dit les autres à propos des gens qui te prennent pas au sérieux, y'a rien de plus énervant pour les frustrés de la life que de voir les autres se fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre. À la limite on peut juste avoir de la peine pour eux...
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On est déjà à la moitié du mois.

Je sais pas ce que j'ai fait ces quinze derniers jours mais je suis pas allée courir une seule fois. Heureusement que je m'étais fixée comme objectif de faire 100km ce mois-ci hein, voilà ce qui arrive quand on prend des résolutions le 1er avril.

J'ai quand même décidé de rien lâcher : je ferai ces 100km, même si faut que je me tape une distance marathon le 30.

Aujourd'hui, j'ai fait 15km en deux fois et c'était trop cool de voir le même parcours sous des lumières différentes, au bord de l'eau.
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Histoire de faire un bilan de mi-mois, je galère beaucoup moins avec mes pulsions junk food vu que je me nourris plus que de bananes, de graines et de salade arrosées de Monster Rehab (lol), avec une dose de merde du genre pizza ou beignets une fois par jour.

J'ai toujours besoin de passer par une phase de restriction un peu chelou avant de revenir à la normale, ça m'aide à faire la transition. Je sens presque le gras qui s'installe autour de mon bide mais je m'en fous : je suis bonne, j'ai le temps, je me reprends en main doucement et je suis sur le chemin de la badassitude.

Merci à la pilule en tout cas, je retiens la leçon d'humilité et je penserai plus jamais "Nan mais faut juste savoir ce que tu veux" quand je croiserai des gens qui arrivent pas à résister aux sirènes de McDo, Kinder et compagnie.
D'ailleurs j'ai lu vite fait votre débat, je suis d'accord avec le fait que c'est malsain de faire la guerre à Kinder et tout mais je trouve que c'est important de voir ces aliments pour ce qu'ils sont. Ces marques fabriquent pas de la nourriture, elles fabriquent les cocktails addictifs les plus cheap possible et on est pas tous égaux face aux effets qu'ils peuvent produire, surtout qu'ils influent beaucoup sur la capacité à faire la différence entre la vraie faim et les pulsions. J'ai l'impression qu'il y a trois gros cas de figure en fait :
- Ceux qui peuvent bouffer n'importe quoi et n'importe quand sans avoir de problèmes d'addiction, de surpoids ou de santé
- Ceux qui ont peuvent consommer ces trucs avec modération sans avoir le sentiment de se priver quand ils mangent clean, et qui ont rarement envie de junk-food
- Et les addicts (comme moi en ce moment avec mes hormones en ébullition

) qui peuvent pas toucher à ces trucs-là sans en avoir jamais assez et qui se retrouvent donc dans une spirale de manque, de frustration et de culpabilité, exactement comme avec une drogue. Dans ces cas-là, y'a généralement pas de miracle pour s'en sortir : abstinence totale jusqu'au sevrage, pour éventuellement arriver à ma catégorie deux qui me manque beaucoup ^^ C'est déjà pas facile de se sevrer quand on en a envie, mais je trouve que c'est encore plus difficile à cause de la pression sociale à base de "Mais nan c'est de la nourriture, faut pas se priver comme ça / Allez, mange-en un peu, ça va pas ruiner ton régime lol / Manger c'est censé être un plaisir / T'exagères, c'est pas si mauvais que ça" maintenue par les gens qui prennent pas l'addiction à la junk food au sérieux. Pourtant, personne irait dire à un alcoolique en plein sevrage "Allez, t'as pas bu depuis un bail, prends un petit verre pour la route".

Bref, je sais pas pourquoi je raconte ça, sûrement mes hormones.
