Le vêtement porte un sens, et en portera probablement toujours un, comme tout ce qui permet à une personne de se présenter aux autres.
C'est un marqueur social, de classe, parfois de rapports de dominance, c'est un rapport de plein de trucs... Mais même quand on "se fout de comment on s'habille", ça porte un sens.
Quand on dit "je m'habille comme j'ai envie de m'habiller", on ne peut pas s'abstraire du regard des autres. Parce qu'une société ça a des codes, qu'on les approuve ou pas, on les connait, c'est pour ça qu'on peut dire qu'on est organisé en société.
C'est pour ça que si un mec se balade le zgeg en l'air dans la rue, ça sera un signal d'alarme pour tout le monde... alors que dans d'autres sociétés humaines il serait très bizarre de cacher ses attributs.
Ce ne sont que des codes, tous sont historiquement traçables, mais tous sont globalement arbitraires, c'est à dire qu'il n'y a pas de raison logique à ce qu'on ferme une chemise à telle bouton, ou qu'une jupe soit ok dans tel contexte à telle longueur. Ce n'est qu'un apprentissage culturel, que c'est comme ça, on c'est pas bien pourquoi, mais c'est comme ça.
Maintenant tout le monde a conscience de ces codes, qu'on les approuve ou pas n'est pas la question.
Du coup concernant madame Bergé :
1- soit elle vient pour dénoncer ces codes parce qu'elle les trouve injuste, et oui c'est un sujet
2- soit ce n'est pas le sujet, et elle prend en compte les codes existants pour faire écouter ce qu'elle vient dire
3- soit... ça s'appelle de la manipulation
Dire "ohlala vous en êtes encore là c'est scandaleux !", en feignant que c'était inattendu, c'est juste du mensonge.