Je mesure 1.75, j’ai des os très fins par rapport à leur longueur. L’ennui c’est qu’il n’y a rien dessus, on voit tous mes os, mes tendons et mes veines. Même moi je trouve que ce n’est pas très beau, objectivement, et j’ai bien évidemment mon lot de remarques méchantes depuis toujours.
Seulement voilà, c’est marrant mais il n’y a jamais eu moyen de me faire complexer. Je suis habituée à mon corps, à mes proportions, à tel point que je suis encore étonnée quand je comprends que tout le monde ne peut pas encercler sa propre cheville dans son pouce et son majeur. On jurerait que j’ai le syndrome de Marfan mais même pas.
Je répète : non, ce n’est pas beau mais je suis bien comme ça. Comment ça se fait ?
Je suppose que c’est parce qu’il y a harmonie entre mon extérieur et mon intérieur, un équilibre, je ne sais pas comment dire. J’ai un visage agréable et ouvert, peut-être que ça sauve. Et malgré tous les « les hommes n’aiment pas ça » je n’ai pas eu de mal dans ma vie amoureuse. Je suis mariée et mon mari m’appelle parfois Nonos, gentiment, nous en rions.
Ma santé est excellente, je ne suis pas dénutrie et j’ai toujours eu mes règles.
Tout ça pour dire que si des femmes ne se trouvent pas jolies il y a peut-être décalage entre leur corps et leur intérieur, et pas uniquement entre leur apparence et les diktats. Peut-être. Après tout j’ai souvent lu que des femmes en surpoids (pas des hommes ) disent se sentir prisonnières d’un corps qui ne leur correspond pas.
Ainsi donc, quand on a la chance d’avoir cet équilibre - je dis bien la chance, je n’ai rien fait pour ça : pas de travail sur moi-même, pas de psy, juste un cadeau du Ciel - on est en paix. Il est alors facile de répondre aux aigris calmement et simplement.
Par exemple aux collègues, ou à des connaissances, même à des inconnus qui m’abordent dans le métro pour me dire :
- Vous êtes beaucoup trop maigre !
- Qui vous dit le contraire ?
Ou:
- Faudrait prendre au moins... allez, cinq (ou dix, ou quinze) kilos, vous.
- Qu’est-ce que ça changerait pour vous ?
Personne n’a jamais trouvé de réponse à ça
Seulement voilà, c’est marrant mais il n’y a jamais eu moyen de me faire complexer. Je suis habituée à mon corps, à mes proportions, à tel point que je suis encore étonnée quand je comprends que tout le monde ne peut pas encercler sa propre cheville dans son pouce et son majeur. On jurerait que j’ai le syndrome de Marfan mais même pas.
Je répète : non, ce n’est pas beau mais je suis bien comme ça. Comment ça se fait ?
Je suppose que c’est parce qu’il y a harmonie entre mon extérieur et mon intérieur, un équilibre, je ne sais pas comment dire. J’ai un visage agréable et ouvert, peut-être que ça sauve. Et malgré tous les « les hommes n’aiment pas ça » je n’ai pas eu de mal dans ma vie amoureuse. Je suis mariée et mon mari m’appelle parfois Nonos, gentiment, nous en rions.
Ma santé est excellente, je ne suis pas dénutrie et j’ai toujours eu mes règles.
Tout ça pour dire que si des femmes ne se trouvent pas jolies il y a peut-être décalage entre leur corps et leur intérieur, et pas uniquement entre leur apparence et les diktats. Peut-être. Après tout j’ai souvent lu que des femmes en surpoids (pas des hommes ) disent se sentir prisonnières d’un corps qui ne leur correspond pas.
Ainsi donc, quand on a la chance d’avoir cet équilibre - je dis bien la chance, je n’ai rien fait pour ça : pas de travail sur moi-même, pas de psy, juste un cadeau du Ciel - on est en paix. Il est alors facile de répondre aux aigris calmement et simplement.
Par exemple aux collègues, ou à des connaissances, même à des inconnus qui m’abordent dans le métro pour me dire :
- Vous êtes beaucoup trop maigre !
- Qui vous dit le contraire ?
Ou:
- Faudrait prendre au moins... allez, cinq (ou dix, ou quinze) kilos, vous.
- Qu’est-ce que ça changerait pour vous ?
Personne n’a jamais trouvé de réponse à ça