J'ai lu successivement 2 pièces de théâtre : Les mains sales de JP Sartre parue en 1948 puis Les justes d'Albert Camus parue en 1950.
Les 2 se situent donc dans l'immédiat après-guerre. Les 2 ont un synopsis quasi identiques : le membre d une faction communiste est désigné pour assassiner un traitre/opposant. Mais il est pris de doutes.
L'occasion est parfaite pour lire de manière comparative les vues des 2 philosophes phares français sur la question de l'action politique : une cause juste mérite-t-elle qu'on se salisse les mains ?
Sartre, connu pour être un partisan de l'adage selon lequel la fin justifie les moyens, livre un débat brillant et incisif opposant idéalisme et pragmatisme politiques dans un style intense, reflet de son absolutisme.
Dans Les justes, la question est un peu différente : peut on rester juste si on a les mains sales ? En ce sens, le fait que Camus désigne la faction comme des terroristes est significatif.
Le style de Camus est tout aussi brillant que celui de Sartre mais plus "tendre", soulignant son profond humanisme.
Les 2 pièces sont des grandes oeuvres littéraires qui permettent de saisir la finesse et l'engagement de leurs auteurs, leurs points de convergence (l'absurdité de la vie, la nécessité de l'action) et de divergence (l'importance ou pas de la morale par rapport au but politique poursuivi).
Les 2 se situent donc dans l'immédiat après-guerre. Les 2 ont un synopsis quasi identiques : le membre d une faction communiste est désigné pour assassiner un traitre/opposant. Mais il est pris de doutes.
L'occasion est parfaite pour lire de manière comparative les vues des 2 philosophes phares français sur la question de l'action politique : une cause juste mérite-t-elle qu'on se salisse les mains ?
Sartre, connu pour être un partisan de l'adage selon lequel la fin justifie les moyens, livre un débat brillant et incisif opposant idéalisme et pragmatisme politiques dans un style intense, reflet de son absolutisme.
Dans Les justes, la question est un peu différente : peut on rester juste si on a les mains sales ? En ce sens, le fait que Camus désigne la faction comme des terroristes est significatif.
Le style de Camus est tout aussi brillant que celui de Sartre mais plus "tendre", soulignant son profond humanisme.
Les 2 pièces sont des grandes oeuvres littéraires qui permettent de saisir la finesse et l'engagement de leurs auteurs, leurs points de convergence (l'absurdité de la vie, la nécessité de l'action) et de divergence (l'importance ou pas de la morale par rapport au but politique poursuivi).
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