J'ai fini "Monsieur Han" de Hwang Sok-Yong
Je comprends pourquoi ce livre est un classique sud-coréen, il reprend de manière poignante le drame et l'absurdité de la séparation de la Corée. Ces hommes et ces femmes qui ont tout perdu pendant la guerre, les familles séparées par la frontière et ceux du Nord qui ne sont pas et ne seront jamais tout à fait chez eux au Sud alors que c'est le même peuple, la même langue et les mêmes traditions... Et le soupçon permanent d'être des espions, de vouloir nuire au Sud.
La littérature sud-coréenne est toujours très mélancolique, nostalgique, désabusée du monde actuel je trouve. Le manque, la séparation sont des thèmes qui reviennent toujours car au fond le peuple coréen souffre toujours de sa séparation, de cette déchirure au milieu de leur pays et même si la réunification se fait un jour il gardera toujours une profonde cicatrice de cette séparation.
Je reste dans le thème de la guerre mais au cœur de la 1ère Guerre Mondiale cette fois.
Je commence e roman pacificiste "A l'ouest rien de nouveau" de Erich Maria Remarque (il est allemand comme son nom l'indique)