J'ai terminé
David Copperfield. Dumas, Dickens, ce sont toujours des valeurs sures quand on veut se plonger dans une lecture de vacances: on a le temps de s'attacher aux personnages, on trouve des rebondissements à la pelle, l'écriture un peu désuète n'est pas déplaisante et nous plonge dans une autre époque (peut-être un peu plus "raffinée" par certains aspects).
Ceci dit, au bout de 1000 pages à voir chaque personnage parler des tortures de son ââââme, se maudire sur 6 générations pour un pet de travers, trouver toutes les excuses du monde aux godiches qui ne savent rien faire parce que -vous comprenez- elles sont si délicates et leur beauté est si infinie qu'on peut leur pardonner leurs gamineries, conjurer le sort de les faire mourir dans d'atroces souffrances pour une question de déshonneur à cause d'un papelard signé à la va-vite, on a un peu envie de retrouver nos moeurs du présent
(bon, allez, je suis un peu de mauvaise foi quand-même
).
La fin où les gentils trouvent le chemin du bonheur, les méchants se font avoir et les infortunés au bon coeur meurent paisiblement pour pas avoir à braver une vie de tristesse, c'est un peu facile (mais encore une fois: pour une lecture de vacances, mieux vaut éviter les conclusions qui font cogiter sur l'injustice de la vie...)
Ayant entendu dire que ce roman était plutôt qualifié de "roman autobiographique", après coup j'ai cherché à en savoir plus sur la vie de Dickens, pour comparer. Et ma foi ce fut plaisant de m'instruire un peu