J'ai fini Into the wild de John Krakauer. Lu plus par curiosité que par enthousiasme (la crainte de l'ennui, je pense, des phrases trop contemplatives et sans action sur la beauté des paysages). Au final, l'auteur a adopté un point de vue qui tient en haleine: les paysages sont mis en lumière comme une aide à la reconstitution des dernières années d'un jeune homme parti vivre seul et sans ressource dans l'immensité de la nature. Le livre est une quête de vérité mêlant faits, témoignages, imagination, citations d'auteur, éléments avérés du passé, comparaison et point de vue d'autres personnes ayant tenté ce pari (le récit d'une escalade périlleuse effectuée par l'auteur lui-même est grandiose). La monotonie est constamment rompue. L'empathie avec Chris Mc Candell joue à plein, ses photos sur google témoignent de l'aura dont tout le monde s'accorde à dire qu'il était doté, une aura qu'on ressent jusque dans ces lignes écrites par un autre. Une très bonne surprise, en somme!