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J'ai fini Le grand livre des gnomes de Terry Pratchett. A force j'ai lu pas mal de livres de Pratchett et je trouve que c'est vraiment dans le Disque-Monde que ses livres sont le mieux! Mais j'ai quand même passé un bon moment avec ce livre!
Sinon j'ai décidé de faire diminuer le nombre de séries non finies que j'ai en cours, je sais pas si je m'y tiendrai mais pour le moment j'ai commencé "Shades of shadows" de V. E. Schwab.
fini dans la douleur le umberto eco. finalement, j'ai lu en diagonale - le bousin fait plus de 1100 pages. je suis épuisée
ca reste imbitable de bout en bout. c'est vraiment pour des médiévistes confirmé.es et pas pour les curieuses.
maintenant, je suis un peu désoeuvrée. je ne sais pas dans quoi j'ai envie de me lancer. peut-être invisible women: exposing data bias in a world designed for men de caroline criado perez.
J'ai fini La peste écarlate de Jack London (entre La Peste de Camus et Amazonia de James Rollins, je crois qu'à un niveau inconscient le covid me pousse vers les récits d'épidémies dévastatrices ). Recueil de 3 nouvelles (La peste écarlate, Construire un feu et Comment disparut Mark O'Brien): c'est marrant parce qu'on ressent bien la paternité de London dans les trois: les hommes durs et virils qui affrontent la rudesse de la nature et en même temps chacun a sa patte: la première est un récit post-apocalyptique (oui oui: London avait imaginé l'apocalypse pour 2013. C'est d'ailleurs marrant de voir comment il voyait l'avenir, Londres en plus grande ville du monde et le dirigeable comme moyen de transport des bons bourgeois, et en même temps un peu dérangeant de lire une histoire de virus inconnu qui décime tout... ), la seconde est plus dans la veine de ce que l'on peut attendre de cet auteur (l'homme seul face à la nature hostile qui ne tolère aucune erreur) et la troisième donne un aperçu de l'humour de London (un humour de gars qui vivent à la dur, hein, faut pas chercher le jeu de mot subtil). Je suis pas une grande fan de cet auteur même si j'en vois les qualités, mais ça m'a plu d'en découvrir différentes facettes.
Maintenant j'entame Journal d'une femme de chambre de Mirbeau. Je sens que ça va me plaire, la narratrice n'a pas la langue dans sa poche quand elle raconte les dessous des familles guindées qui l'emploient.
Cartel était aussi puissant et prenant que La Griffe du chien. La violence de la guerre contre la drogue à partir du milieu des années 2000 m'était plutôt bien connue : l'auteur n'en cache rien au lecteur. Je fais une pause avant de lire la suite (combien de temps vais-je tenir ? ).
La correspondante anglaise d'Anne Bragance était touchant et drôle du début à la fin.
J'ai lu ensuite Automne d'Ali Smith. Ce roman est le premier tome d'une série de quatre ouvrages qui a eu un formidable succès critique et public au Royaume-Uni. Le lecteur divague entre les souvenirs de l'amitié liant Elisabeth enfant puis adolescente à son vieux voisin, Daniel. Aujourd'hui trentenaire, elle l'accompagne à la fin de sa vie. Les souvenirs s'intercalent aux rêves de Daniel et à des scènes de la vie quotidienne au moment de la campagne électorale sur le Brexit. J'ai été déstabilisée par cet écrit. D'abord, le style. Ali Smith a une écriture poétique et elle use de la répétition. Les scènes oniriques sont complexes à décrypter. J'ai aimé les souvenirs d'enfance d'Elisabeth : les dialogues entre la petite fille puis l'adolescente et Daniel sont savoureux. Et encore plus que cela, les scènes de la vie courante dépeignant l'Angleterre au moment du vote de 2016 révèlent le regard acéré de l'autrice. On y voit la privatisation des services publics, la perte de sens que cela engendre dans les relations entre les usagers et les employés, les difficultés imposées aux habitants pour la moindre démarche. Certains passages, cruels, m'ont fait pensé à Moi, Daniel Blake, de Ken Loach. Je pense que je lirai la suite et même sûrement en anglais pour me confronter au style si particulier de l'auteur. D'ailleurs je tire mon chapeau à la traductrice Laeticia Devaux : traduire ce roman a dû être un travail exigeant, long et complexe.
Je viens de relire Maus d'Art Spiegelman pour préparer un cours sur la Shoah à travers la littérature (et le cinéma) (non, je ne suis pas professeur de lettres mais d'histoire-géographie- c'est le nouveau programme de spécialité en Terminale...). Je conseille le podcast Paroles d'histoire sur ce monument de la BD avec l'historien Tal Bruttmann. La chance et la débrouillardise de Vladek, le père d'Art Spiegelman m'ont particulièrement frappées lors de cette relecture.
Et j'ai commencé Le Train des enfants de Viola Ardone. Ce roman, inspiré de faits historiques, relate l'histoire d'un enfant de Naples que sa mère confie aux communistes parce qu'elle est trop pauvre pour l'élever. Le parti communiste italien a ainsi envoyé des enfants dans le nord de l'Italie après la Seconde Guerre mondiale. L'enfant est le narrateur : pour le moment, cela me rappelle la lecture de La Vie devant soi de Gary. Ma lecture est pour le moment un peu décousue et je n'en suis qu'au début donc je viendrai vous donner mon avis plus tard. Je pense que l'histoire et la narration ont tout pour me plaire.
Allez, ça faisait longtemps que je n'étais pas venue râler
Sur les recommandations de ma mère (1 an plus tard ), j'ai tenté Nymphéas Noir de Michel Bussi.
J'ai jamais été autant énervée sur une lecture Gonflée à mort oui, vu que j'ai un certain chic pour choper des lectures assez moyennes mais pas énervée comme ça.
C'est très frustrant parce qu'en soi, l'intrigue du bouquin est bien et les 3 premières pages me paraissaient hyper prometteuses (plusieurs points de vue, des meurtres dans Giverny, un peu de culture sur Monet et les impressionnistes)... mais alors l'écriture des personnages !
Je crois que Bussi n'a pas croisé d'enfant de 11 ans depuis longtemps On dirait des répliques d'un vieux qui tente d'être jeune, c'est ridicule.
Mais le véritable problème c'est l'inspecteur, quasi personnage principal du roman : dès lors qu'il rencontre l'institutrice du village, son cerveau migre vers son pénis C'est écrit dans un pseudo érotisme (E.L.James en tremble) qui se veut "un coup de foudre" qui mènera vers un couple passionnel sauf... que c'est juste un putain de prédateur, en fait Pendant touuuut le livre.
J'ai vraiment failli jeter le livre au bout de 60 pages tellement le malaise était présent, avec son obsession sur cette femme qui n'envoie AUCUN signe alors que lui est persuadé que "Oui oui cette façon de me regarder signifie très clairement qu'elle a besoin de moi, qu'elle tente de me séduire. Ah cette jupe qui remonte quand elle croise les jambes !".
Je ne vous parle pas du gros fantasme sur la femme enceinte de son adjoint, bandante mais chiante "avec ses caprices de femme enceinte", la serveuse du café qui a des jambes qui distrait tout le monde, les maîtresses d'un personnage que les policiers tire à la courte-paille pour savoir qui ira interroger qui avec des réflexions gracieuses ("ah j'ai chopé celle qui fait des gâteries !", "oh elle... elle est plutôt du genre culotte en dentelle, si vous voyez ce que je veux dire...").
Breeeeeeeeeeeeeeeef.
J'étais vachement mieux avec Macbeth de Shakespeare 10 ans que je ne l'avais pas relu, depuis mes concours, et c'était super bien de me refaire un théâtre mental de la pièce. Vaut mieux avoir de l'imagination parce que notre ami Willy, les indications c'est pas trop son truc D'un vers à l'autre, on passe d'un dialogue groupé à une introspection
Derrière, je me suis amusée à visionner plusieurs adaptations cinématographiques. Je te vomis version de 2015 avec Fassbender et Cotillard
Déçue qu'aucune ne garde la meilleure scène de la pièce : le soldat qui explique qu'il a fait la bamboche toute la nuit mais que se torcher "ça fait pas brandir" correctement
Et sinon, une sublime BD bien sympa : These savage shores.
Allez, je croise les doigts sur mes prochains bouquins
@J_Serpentine J'ai jamais franchi le cap de Bussi parce que j'avais déjà lu des commentaires qui allaient dans ce sens. Un peu trop virilité toxique.
Et pour les personnages d'enfant: autant quand il s'agit de placer son intrigue dans une tribu d'esquimaux alors là l'auteur il va sur place, il se renseigne et tout, autant quand il s'agit de faire agir/parler des enfants/ados il va pas ressentir le besoin d'observation sociologique. Nan nan, il a eu 10 ans aussi, un jour plus ou moins lointain, il voit courir le fils du voisin dans le jardin d'à côté alors ça lui suffit: il sait! Sauf que les trois-quart du temps il tombe à côté, parce que les enfants de 2020 ne parlent plus comme les enfants de 1980, ne se comportent plus pareil: entre les dialogues méga-datées (nan mon gars, placer "genre" tous les trois mots c'était à ton époque à toi!) et ceux surréalistes ou un enfant de 5 ans a la maturité d'un ado de 16, en fait la plupart (parce que y en a qui gèrent, évidemment) des auteurs feraient mieux de s'abstenir de caser un enfant dans leur histoire, ce serait plus simple et moins dérangeant.
1Allez, ça faisait longtemps que je n'étais pas venue râler
Sur les recommandations de ma mère (1 an plus tard ), j'ai tenté Nymphéas Noir de Michel Bussi.
J'ai jamais été autant énervée sur une lecture Gonflée à mort oui, vu que j'ai un certain chic pour choper des lectures assez moyennes mais pas énervée comme ça.
C'est très frustrant parce qu'en soi, l'intrigue du bouquin est bien et les 3 premières pages me paraissaient hyper prometteuses (plusieurs points de vue, des meurtres dans Giverny, un peu de culture sur Monet et les impressionnistes)... mais alors l'écriture des personnages !
Je crois que Bussi n'a pas croisé d'enfant de 11 ans depuis longtemps On dirait des répliques d'un vieux qui tente d'être jeune, c'est ridicule.
Mais le véritable problème c'est l'inspecteur, quasi personnage principal du roman : dès lors qu'il rencontre l'institutrice du village, son cerveau migre vers son pénis C'est écrit dans un pseudo érotisme (E.L.James en tremble) qui se veut "un coup de foudre" qui mènera vers un couple passionnel sauf... que c'est juste un putain de prédateur, en fait Pendant touuuut le livre.
J'ai vraiment failli jeter le livre au bout de 60 pages tellement le malaise était présent, avec son obsession sur cette femme qui n'envoie AUCUN signe alors que lui est persuadé que "Oui oui cette façon de me regarder signifie très clairement qu'elle a besoin de moi, qu'elle tente de me séduire. Ah cette jupe qui remonte quand elle croise les jambes !".
Je ne vous parle pas du gros fantasme sur la femme enceinte de son adjoint, bandante mais chiante "avec ses caprices de femme enceinte", la serveuse du café qui a des jambes qui distrait tout le monde, les maîtresses d'un personnage que les policiers tire à la courte-paille pour savoir qui ira interroger qui avec des réflexions gracieuses ("ah j'ai chopé celle qui fait des gâteries !", "oh elle... elle est plutôt du genre culotte en dentelle, si vous voyez ce que je veux dire...").
Breeeeeeeeeeeeeeeef.
J'étais vachement mieux avec Macbeth de Shakespeare 10 ans que je ne l'avais pas relu, depuis mes concours, et c'était super bien de me refaire un théâtre mental de la pièce. Vaut mieux avoir de l'imagination parce que notre ami Willy, les indications c'est pas trop son truc D'un vers à l'autre, on passe d'un dialogue groupé à une introspection
Derrière, je me suis amusée à visionner plusieurs adaptations cinématographiques. Je te vomis version de 2015 avec Fassbender et Cotillard
Déçue qu'aucune ne garde la meilleure scène de la pièce : le soldat qui explique qu'il a fait la bamboche toute la nuit mais que se torcher "ça fait pas brandir" correctement
Et sinon, une sublime BD bien sympa : These savage shores.
Allez, je croise les doigts sur mes prochains bouquins
Ma mère grosse lectrice lit tous les Bussi. J'en avais aussi lu un sur son conseil. Je ne me souviens même plus du titre. J'avais tellement été énervée par son écriture des personnages féminins que j'ai bien cru que j'allais brûler le bouquin. Et pourtant, je suis capable de pardonner beaucoup de choses dans le cadre d'une romance mais là... Pas un seul personnage qui n'est pas vu à travers le prisme du baisable.
De mémoire, l'intrigue se dénouait en plus avec un truc completement sorti de nulle part. Ma mère m'avait dit que c'était Surprenant : tu m'étonnes, ça n'avait aucun sens
Je ne comprends pas le succès de ce mec auprès des lectrices...
@L-unita@nezentrompette Ouais donc c'est bel et bien le style du mec Parce qu'en lisant le début, j'avais le fol espoir que ce personnage serait peut-être le tueur et un prédateur/psychopathe assumé, comme un plot twist pour avoir été dans sa tête mais non. Et ensuite, je me suis dit "bon c'est 2010... ça pique sérieusement mais c'est peut-être une exception". C'est donc un non
C'est super vicieux parce que concrètement, bien que tirée par les cheveux (la révélation finale m'a moyennement convenue), l'intrigue est bien ficelée et donne envie de connaître la suite donc pour un public qui ne serait pas déconstruit, ça passe crème de lire des propos aussi affligeants.
Je vais donc tenter d'en discuter avec ma mère (bon y a des chances qu'elle se souvienne de rien de l'écriture en elle-même) mais ce n'est pas gagné, surtout qu'elle avait apprécié, de même que Un avion sans elle de Bussi. On croise les doigts, elle se déconstruit plutôt bien au fur et à mesure
@J_Serpentine Wow je l'ai dans ma liseuse et j'avais prévu de le lire cet été mais je vais passer mon tour !
Merci de ta critique, ça m'évitera de perdre mon temps et ça m'en laissera plus pour lire de bons livres
Ca y est, je viens de terminer Lolita de Vladimir Nabokov !
J'ai vraiment beaucoup aimé (même si la deuxième partie m'a moins passionnée que la première) ! je l'ai trouvé vraiment très bien écrit, mêlant subtilement la tragédie d'un désir interdit à la légèreté de la plume corrosive et cynique de l'auteur.
J'enchaîne à présent avec L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera !
Je ne sais rien de ce livre à part son titre qui m'avait déjà interpellé à plusieurs reprises, ce sera donc une totale découverte pour moi !
J'ai fini Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau et j'ai beaucoup aimé. J'aime bien lire quelques p'tits trucs en parallèle sur la vie des auteurs pour mieux appréhender leurs textes et j'ai appris que le monsieur était tendance libertaire, avec pas mal d'écrits à scandale à son actif. Journal d'une femme de chambre colle bien à cette image en fait. On y suit Célestine, porte-parole des classes laborieuses qui n'a pas sa langue (ni ses yeux) dans sa poche, qui a bien compris comment fonctionne le système et qui joue le jeu sans en être sa dupe. Ses paroles sont autant de bulldozers qui défoncent les portes des salons privés pour exposer les classes aisées vicieuses, mauvaises, avares, vaines, indécentes, sans âme (oui, j'ai du vocabulaire) qui prétendent inspirer le respect par leur fortune ou leur rang. "Malgré les parfums, ça ne sent pas bon". Vertu et respectabilité en prennent un coup. En alternant situation présente et souvenirs passés, Célestine dresse un tableau pas bien reluisant des faux-semblants dont se parent les classes aisées. C'en serait presque comique s'il n'y avait pas des passages vraiment révoltants. En parallèle on survole également la France de l'époque, divisée entre dreyfusards et antisémites. Je craignais le style lourd (c'est mon premier Mirbeau) et le ton geignard, mais au final, même si le phrasé date un peu (mais pas tant que ça), ça reste très vivant. Quant au propos, il n'a pas pris une ride. Toujours est-il que j'aurais bien taillé une bavette avec cette femme de chambre.
Je ne savais pas quoi lire après, alors j'ai sorti tous mes livres de ma PAL et j'ai fait plouf-plouf. C'est tombé sur Un autre jour de Valentin Musso... Alors j'ai commencé La dame en blanc de Wilkie Collins, parce que y a rien à faire: je déteste les contraintes de lectures loisirs, même quand je me les mets à moi-même (et puis il fait beau, les oiseaux chantent, j'ai pas envie de me plonger dans un thriller contemporain qui raconte le malheur et la souffrance des gens, il faut au minimum qu'il y ait le charme désuet de l'ancien temps)
@nezentrompette la dame en blanc est un de mes livres préférés. Je me réjouis d'en avoir suffisamment oublié pour pouvoir le relire bientôt avec Pierre de lune.
J'ai commencé plusieurs bouquins. J"en ferai la liste quand j'aurai moins la flemme, mais deux semblent déjà excellents