Ma critique de Les Vaches de Staline de Sofi Oksanen :
Avant de commencer Les Vaches de Staline, j'avais occulté que l'Estonie faisait partie de l'URSS.
C'est un roman dur et hypnotique sur la vie pendant le communisme. le texte se mêle des voix de Katarina, la mère, et de sa fille Anna, née de père finlandais et de mère estonienne. Il ne faut pas que l'on sache que la petite Anna est estonienne et le parle. Sa mère lui a d'ailleurs interdit de le parler.
Puis, petit à petit, elle sombre dans la boulimie. Nous souffrons avec elle où tous ses repas ne sont que des calories. Elle ne prend pas de plaisir à manger, la nourriture est aussitôt évacuée une fois ingérée.
J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé très juste et profond sur ces liens entre deux cultures que tout opposé, sur les relations entre les différents personnages.
Je n'ai plus qu'à lire Purge !