Quel livre lisez-vous en ce moment ?

No1

21 Septembre 2015
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Dernièrement :

-Fini L'Enigme de la chambre 622 de Joël Dicker, pas transcendant mais diablement efficace, je l'ai dévoré. Une histoire à tiroirs un peu trop brouillonne et stéréotypée, (et qui aurait gagné à plus de concision), mais je ne sais pas si c'était l'effet voulu, ça ressemble à un soap : c'est rocambolesque à souhait, pas crédible une seconde, mais ça a un goût de reviens-y ! Bref, j'ai beaucoup aimé malgré mes réserves. Loin du niveau du Livre des Baltimore, qui avait des défauts mais avait un peu plus d'ambition, il reste mon préféré.

- L'Embellie, d'Audur Ava Olafsdottir : Une belle lecture ! J'ai eu du mal à savoir où ça allait cette histoire, et j'ai été un peu frustrée par le manque de développement à la fin, mais je me suis attachée à l'héroïne et à sa drôle de relation avec le petit qu'elle garde. C'est à la fois une histoire émouvante, un peu absurde, drôle et pathétique. Et l'Islande entrant dans l'hiver... Un bon moment !
 
31 Janvier 2012
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Brisbane
caroline-leger.com
@namaeganai j'avais vraiment adoré A face like glass, le concept, le coté Alice au pays des merveilles et l’évolution de l’héroïne. J'avais aussi bien aimé Le chant du coucou de l'autrice, La voix des ombres est dans ma PAL.

J'ai fini d’écouter Vertige de Thilliez. Bon en fait je ne m'attendais pas exactement à cette fin, donc je suis plutôt contente (le spoil que j'avais lu orientait plutôt vers une autre direction/interprétation). Un bon huis clos angoissant en pleine montagne, ça se lit bien.

J'ai enfin pu mettre ma main sur Carbone et Silicium de Mathieu Bablet. J'adore cet auteur. Ses planches sont absolument magnifiques et ses BDs portent toujours des réflexions politiques/philosophiques. Encore une fois j'ai vraiment bien accroché à cette BD qui en plus fait voyager dans plein de pays. Les thèmes sont de nouveau très sympathiques (ça tourne surtout autour du concept d’humanité), même si je les ai trouvés assez "forcés" au détriment de l'histoire. On a beaucoup de sauts dans le temps et chaque scène donne un peu l'impression de vouloir introduire une idée. J'ai trouvé du coup que le tout rendait un peu "niais" à coup de bombardement de phrases philosophiques. Et la postface de Damasio... Mon dieu, j'aime beaucoup cet auteur, mais cette postface c'est d'un ridicule. Regardez-moi j’écris :rolleyes:. Bon après ça reste une BD vraiment très chouette !

Et j'avance bien dans Dead Famous de Ben Elton, où un inspecteur enquête sur un meurtre au milieu d'une émission de télé réalité genre Secret Story. C'est pas mal, ça se lit bien. Pour l'instant, le livre ne révèle pas quel candidat s'est fait tuer, donc ça donne envie de découvrir le coupable, la victime tout en étant aussi voyeur qu'un téléspectateur :P.
 
1 Septembre 2014
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Quand j'avais lu Déracinée et La fileuse d'argent de Naomi Novik en anglais j'avais eu une petite préférence pour Déracinée. Maintenant que j'ai relu les deux en français en fait j'ai une nette préférence pour La fileuse d'argent!
Dans ce dernier l'histoire est mieux menée, moins de saut ou d'incohérences à certains moments, pas de cul sorti de nul part (il n'y en a pas, comme ça c'est fait), les personnages sont mieux construits. On suit principalement 3 personnages féminins forts de milieux sociaux différents et les différentes points de vues de l'action avancent bien ensemble. La magie est cohérente et subtile, pas bourrin comme dans Déracinée. Il faut dire que l'ennemi est plus subtil aussi. Certains regretteront peut-être la manière dont les romances se terminent, moi ça m'allait ^^
Bref La fileuse d'argent est finalement un livre bien plus abouti que Déracinée selon moi.
Bon il me reste que la nouvelle série de Naomi Novik à lire, j'ai toujours été enthousiaste pour ses livres depuis Téméraire qui est une de mes séries préférées que j'ai relu plusieurs fois mais là... The scholomance ça me fait vraiment pas envie. Je vais attendre la sortie française et que la bibliothèque l'ait avant de sortir les billets, c'est dire!

Je lis Paris est une guerre de Janet Flanner. Cette journaliste de The New Yorker raconte dans de longs articles l'occupation française par les nazis. J'aime beaucoup, elle écrivait depuis New York (elle avait vécu 20 ans à Paris jusqu'à la guerre) mais on sent dans chacun de ses articles le travail sur les sources derrière chaque ligne. Du journalisme de haute-volée comme on n'en voit plus de nos jours.

@namaeganai Pour moi Les petits dieux est un des meilleurs Pratchett que j'ai lu!!
 
26 Décembre 2015
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Lutèce
Je m'étais plongée dans Le Cœur et la raison de Jane Austen dans l'espoir de trouver une histoire d'amour dans laquelle la femme est bien traitée...Autant dire que jusqu'à la fin, Edward et Willoughby m'ont tapé sur les nerfs. :gonk: Ils font espérer Elinor et Marianne mais sont déjà promis (ben voyons)...Et en plus, le développement de l'histoire est lentissime...J'ai mis 10 jours pour lire le roman. Bon ceci dit, j'ai adoré la peinture que l'autrice fait de la société et des relations interpersonnelles de son époque. L'incessant mouvement des invitations, les discussions creuses, les commérages et les quiproquos qui en résultent...Sinon j'avoue, j'ai eu un petit faible pour le colonel Brandon. Je le trouvais parfait pour Elinor !

Je peine à terminer Zulu de Caryl Férey. J'arrive au grand déchaînement de violence de la fin de la part des coupables et je sens que ça va être bien gore...

J'ai commencé Fragilité Blanche- Ce racisme que les Blancs ne voient pas de Robin Diangelo. Je connaissais déjà (quoique pas en détail) les concepts proposés par l'autrice : ça facilite la lecture. Pour le travail, je lis la synthèse de l'historienne Aurélia Michel, Un monde en nègre et blanc- Enquête historique sur l'ordre racial. Après une synthèse très claire sur l'histoire de l'esclavage depuis l'Antiquité, l'autrice montre comment la traite atlantique a produit le racisme (et pas l'inverse) et comment ce dernier a été au centre de l'ordre social à partir du moment où l'esclavage/la traite ont montré leurs limites/ ont été abolis.
 
18 Août 2016
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@Lucieloukim j'ai pas su attendre, je les ai pris sur la liseuse (les schoolromance, donc). je partage ton analyse pour la fileuse d'argent.

@Elyon_64 et hop! le chant du coucou va rentrer dans ma pal! merci!

hier, j'ai fini 6 bouquins, jusqu'à ce que ma liseuse crie grâce. je stresse un pu, car je n'ai plus beaucoup de bouquins papier pour la semaine. j'ai presque fini ceux du boulot, et ceux qui m'appartiennent ne sont guère épais. heureusement, pour aujourd'hui, j'ai un claquage de cerveau.
 
30 Novembre 2015
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@No1 Ce n'est pas la première fois que je vois des encensements pour Le Livre des Baltimores, centré sur le personnage de Marcus et sa vie avant. En tant que tel, j'ai bien aimé le livre, mais rattaché à La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, j'ai trouvé que c'était peu cohérent. J'ai lu les deux livres il y a déjà quelques années, mais le sentiment global c'est que les connexions entre ces deux livres étaient trop faibles. Par exemple, la femme de la vie de Marcus dans LLB, pourquoi n'est-elle jamais mentionnée dans LVAHQ ?
 
28 Septembre 2015
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Mes dernières lectures :

Fuki-no-tô – Aki Shimazaki
Atsuko est fermière, elle cultive des bambous, des épinards, des fleurs comestibles. Son mari et ses enfants ont quitté la ville pour la rejoindre à la ferme, dans un cadre idyllique. Après l’avoir trompé, son mari fait tout pour recoller les morceaux pour son couple et sa famille. Atsuko a besoin d’une salariée à la ferme pour l’aider et décide d’embaucher Fukiko, une amie de lycée. Les sentiments amoureux du passé vont ressurgir entre elles et chambouler la vie d’Atsuko. Ce roman est très court, l’écriture est épurée et poétique et l’autrice aborde la difficulté d’être homosexuel.le au Japon. C’est une lecture très agréable, même si j’aurai aimé connaître la suite…

Corps – Revue Sœurs
Très joli recueil de poésie, les dessins sont très beaux

Peaux de phoque - Veqet
Ce roman est un récit initiatique qui met en scène une famille tchouktche (Russie, détroit de Béring), surnommée les ‘’Peaux de phoque’’ parce qu’ils sont très pauvres. La mère, Tynenne, fait tout ce qu’elle peut pour nourrir ses 3 fils et les réchauffés. Elle les entraine pour qu’ils deviennent forts dans ce territoire hostile. Territoire de glace, avec un peuple à la fois généreux et moqueur et dont la nature et la mer sont toutes puissantes. J’ai bien aimé l’histoire, comme tous les livres sur les peuples premiers, j’adore plonger dans leur quotidien, leurs croyances, … malheureusement dans ce livre j’ai trouvé qu’il manquait d’un petit quelque chose, je l’ai trouvé un peu plat mais pas déplaisant.

Le hussard noir – Marie Pellan & William Lafleur
Thomas Debord est professeur en ZEP, il aime son métier et ses élèves mais il est lassé des réformes qui détruisent le système éducatif, du gouvernement qui dégrade les conditions de travail et la vie dans les banlieues. Un matin, armé, il décide de prendre sa classe en otage pour protester contre ce système. Ce livre est un huis-clos dans la salle de classe, le lecteur est pris entre les élèves otages, le professeur qui tente de se faire entendre, l’équipe du RAID qui négocie et les médias et réseaux sociaux qui s’emballent. La tension et le suspens sont palpables tout au long du roman. C’est un livre qui se lit vite et fait réfléchir.
 

nezentrompette

Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
13 Décembre 2014
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42
aux environs de paris
tsllangues.wordpress.com
Je repose mes valises ici, les vacances sont finies.
Bon déjà: vous avez refait ma PAL, merci! :cretin:

Je ne sais plus où j'en suis dans mes commentaires de lecture :halp:. Dans le doute:
Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa. Dans Au prochain arrêt, on découvrait le Japon derrière une vitre de train. Ici, il se dévoile devant le pare-brise d’un monospace. Pourtant, c’est pas le même style: la délicate poésie est terrée plus profond, sous une couche de souvenirs doux-amers d’un trentenaire faisant le tour de ses amis en vue de leur faire adopter en urgence son chat, et les commentaires pleins de saveur et de drôlerie de ce dernier, bien décidé à ne pas laisser tomber son fidèle compagnon à deux pattes. A la lecture, ça fait lourd dans son petit cœur et léger dans sa tête tant ce livre est un ascenseur émotionnel (à lire avec de quoi se tamponner la larmichette à proximité). Hiro Arikawa a le truc pour trouver des angles d’attaque hors norme pour narrer ses récits. Une très belle histoire.

Sauveur & fils saison 4. Pas mon coup d’essai, vu qu’avant le 4, j’avais lu le 1, le 2 et le 3! Toujours un petit coup de cœur, avec ces histoires de hamsters :cretin:, de gens jeunes et moins jeunes un peu paumés dans l’existence, d’à quel point c’est dur de faire tenir en équilibre une famille au lieu de vivre en berger solitaire sur le plateau du Larzac, et surtout de Sauveur, armoire à glace antillaise et psy plein d’empathie de son état. Tellement d’humanité et de bienveillance dans cette série. Quelques propos feel good qui enfoncent des portes ouvertes, mais au final la piqure de rappel ne fait pas de mal. Marie-Aude Murail sait trouver le ton et les mots justes pour aborder des thèmes que l’on épargne (à tort) au jeune public qu’elle vise: transsexualité, scarifications, racisme, suicides, etc. J’aime qu’elle se mette en danger pour raconter la vie, la vraie, aux ados.

Bleak House de Charles Dickens. Ma tradition des vacances d’été: trimballer une brique dans ma valise. Dickens, faut pas lui demander de pondre une brochure touristique attractive pour attirer le chaland dans la capitale anglaise: rues coupe-gorge qui baignent dans le brouillard, manoir avec sa légende de triste fantôme, maisons de guingois et pauvres hères à tous les coins de rue. Par contre, on peut sans se tromper lui demander de tailler un joli costard en 2-3 phrases bien senties à ses contemporains (allez, je résiste pas à un petit florilège savoureux: « huître de la vieille école, que personne ne peut ouvrir », « la mer est généralement dure pour Sir Leicester, dont elle marbre de vert la physionomie comme un fromage aux fines herbes » « M. Quale nous demanda à Ada et moi si M. Gusher n’était pas un grand personnage (il l’était à coup sûr, en tant que volume de gélatine ; mais M. Quale voulait parler de beauté intellectuelle) » Ces petites pointes d'humour, j'adore!). Ces personnages, plus ou moins miteux du dedans ou du dehors selon la pauvreté de leur bourse ou de leur cœur, gravitent tous tels des satellites autour de la planète Justice. Car c’est là le thème central: la satire du système judiciaire tourné en dérision. La Chancellerie est présentée comme une pieuvre tentaculaire ridicule, dont la tête est constituée de magistrats incapables contents d’eux-mêmes et dont les tentacules balaient le reste de la populace sur leur passage, ôtant aux pauvres plaideurs leur fortune, leur espoir…et leur vie. Le fil rouge du roman est justement le procès Jardnyce et Jardnyce, démarré des décennies auparavant, étendant son ombre au-dessus d’une génération de jeunes gens qui n’en connaît plus ni les tenants ni les aboutissants. Sur le principe du « comme le monde est petit », Dickens en profite pour faire se côtoyer toute une galerie de personnages touchés de plus ou moins près par ce jugement qui tourne en rond, avec son lot de fiançailles, de vie misérable d’indigents, de contingences aristocratiques et de décès malheureux. Le tout raconté par deux narrateurs qui brisent à bon escient le rythme de narration: l’omniscient qui dresse des tableaux généraux, et l’héroïne, petite bonne femme bien gentille et serviable dont on devine qu’un secret entoure la naissance. Si tu aimes les longs pavés où les événements se distillent tranquillement, le style sophistiqué du 19è siècle truffé de tournures qui font mouche, le romanesque des rebondissements et les bouquets finaux pleins de révélations, Dickens est décidément une valeur sûre.

Et maintenant j'attaque Le complot Médicis de Susanna Fortès dont je ne sais pas grand chose, si ce n'est que c'est un roman historique, avec une espèce d'énigme contemporaine qui renvoie à la fameuse Conspiration des Pazzi.
 

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