@Alddae @Destiel Mok´ Ces réflexions sur l'ultime choix de la mère me parlent par ce que je suis concernée non pas en temps que femme mais en temps qu’enfant.
Mon père ne voulait pas d’enfant, ma mère si (mais ils n’en avaient pas parlé
). Elle est tombée enceinte de moi par accident. Mon père ne voulait pas devenir père, ils se sont séparés avant ma naissance.
J’ai vu mon père une semaine ou deux par ans durant mon enfance (où j’ai n’ai eut l’impression de n’être qu’une corvée pour lui), il a versé une pension alimentaire. Je n’ai aucune photo où je suis avec lui.
Mon dernier contact c’est lorsque je lui ai envoyé un message pour lui dire que j’allais me marier, il ne m’a jamais répondu.
J'écris père ici, mais en règle générale je ne parle pas de lui comme ça, plutôt géniteur. (En fait je n’en parle jamais, son nom n'apparaît pas sur mon acte de naissance)
Apprendre ce qu’est réellement un papa, je le découvre uniquement depuis que je suis moi même devenu maman avec la relation entre mon conjoint et notre fils.
J’ai quand même eu la chance d’avoir un grand père formidable qui a remplacé le père que je n’ai pas eut.
(D’ailleurs c’est un peu con mais c’est lui qui a déclaré ma naissance et grâce à ça sur mon acte de naissance il y a son prénom et son nom qui est aussi le miens
) Le jour de son décès j’étais dévastée, pour moi, j’ai perdu mon grand-père et mon père dans la même journée.
Cela a toujours des conséquences importantes sur la manière dont je fonctionne (surtout dans mon couple):
Je pense que le projet parental doit se construire à deux. Avec un enfant en bas âge je me rend compte qu’il y a beaucoup de contraintes et que c’est une source de tensions importantes (mais aussi de bonheurs) même dans les cas de grossesses désirée par les deux (et mon bébé et loin d’être un des plus difficile).
J’ai la chance d’avoir un chéri impliqué qui me comprend et qui me soutiens dans mes choix, je me dis que celles qui élèvent leur enfants seuls (ou avec un papa qui n’en branle pas une) sont de vrais forces de la nature.
Pour en revenir au sujet principal si mon conjoint* m’avait dit lors d’une grossesse non planifiée (cas que j’ai eut la chance de ne jamais rencontrer) : “si tu le gardes, je te quitte, si tu veux que je reste, avorte” je sais que j'aurais eut recours à l’IVG au vu de mon expérience de famille monoparentale et de la peur que mon enfant se retrouve dans la situation que j’ai vécue plus jeune. Ce qui au final lui laisserait décider si j’avorte ou non, même si dans l'absolu, je suis pour que la femme (qui porte l’enfant, et qui dans plus de 90% des cas, devra s’en occuper) ait le dernier mot.
*j’utilise ce terme de manière générique car je sais que mon chéri actuel ne m’aurait jamais mis dans un choix comme ça. Ici j’ai tendance à dire beaucoup de bien de lui parce que je pense qu’il le mérite. Pas spécialement en temps que chéri mais tout simplement parce que c’est quelqu’un de positif et bienveillant (pas spécialement qu’avec moi).
Mon père ne voulait pas d’enfant, ma mère si (mais ils n’en avaient pas parlé

J’ai vu mon père une semaine ou deux par ans durant mon enfance (où j’ai n’ai eut l’impression de n’être qu’une corvée pour lui), il a versé une pension alimentaire. Je n’ai aucune photo où je suis avec lui.
Mon dernier contact c’est lorsque je lui ai envoyé un message pour lui dire que j’allais me marier, il ne m’a jamais répondu.
J'écris père ici, mais en règle générale je ne parle pas de lui comme ça, plutôt géniteur. (En fait je n’en parle jamais, son nom n'apparaît pas sur mon acte de naissance)
Apprendre ce qu’est réellement un papa, je le découvre uniquement depuis que je suis moi même devenu maman avec la relation entre mon conjoint et notre fils.
J’ai quand même eu la chance d’avoir un grand père formidable qui a remplacé le père que je n’ai pas eut.


Cela a toujours des conséquences importantes sur la manière dont je fonctionne (surtout dans mon couple):
- Etant fille unique de fille unique, je voyais très peu le reste de ma famille qui habitait loin : je n’ai jamais vu de couple “lambda” heureux: les seuls couples que je connaissais étaient ceux dans les fictions (films, livres) ou seul l'héroïne ou la “princesse” vit une belle histoire d’amour, les autres ne sont que des figurants.
- J’ai toujours peur que mon chéri m’abandonne comme mon père a abandonné ma mère sachant que cette fois ci mes enfants n’auraient pas de super grand-père maternel.
- Cela est croisé avec un syndrome de l’imposteur ou mon chéri ne se rend pas compte que je ne suis pas une “princesse” et qu’il partira le jour ou il le découvrira
- Comme je me met martel en tête qu’il va me quitter, j’ai une peur bleu de perdre mon emploi et d’être dépendante financièrement de lui. Cela m’a poussé par exemple à reprendre le travail au plus tôt après mon congé maternité alors qu’on aurait eut plus d’argent si j’avais arrêté de travailler (Les aberrations du système).
Je pense que le projet parental doit se construire à deux. Avec un enfant en bas âge je me rend compte qu’il y a beaucoup de contraintes et que c’est une source de tensions importantes (mais aussi de bonheurs) même dans les cas de grossesses désirée par les deux (et mon bébé et loin d’être un des plus difficile).
J’ai la chance d’avoir un chéri impliqué qui me comprend et qui me soutiens dans mes choix, je me dis que celles qui élèvent leur enfants seuls (ou avec un papa qui n’en branle pas une) sont de vrais forces de la nature.

Pour en revenir au sujet principal si mon conjoint* m’avait dit lors d’une grossesse non planifiée (cas que j’ai eut la chance de ne jamais rencontrer) : “si tu le gardes, je te quitte, si tu veux que je reste, avorte” je sais que j'aurais eut recours à l’IVG au vu de mon expérience de famille monoparentale et de la peur que mon enfant se retrouve dans la situation que j’ai vécue plus jeune. Ce qui au final lui laisserait décider si j’avorte ou non, même si dans l'absolu, je suis pour que la femme (qui porte l’enfant, et qui dans plus de 90% des cas, devra s’en occuper) ait le dernier mot.

*j’utilise ce terme de manière générique car je sais que mon chéri actuel ne m’aurait jamais mis dans un choix comme ça. Ici j’ai tendance à dire beaucoup de bien de lui parce que je pense qu’il le mérite. Pas spécialement en temps que chéri mais tout simplement parce que c’est quelqu’un de positif et bienveillant (pas spécialement qu’avec moi).