@marjo5 je m'interroge beaucoup là-dessus aussi. Je me sens facilement négligée, exclue, insécurisée et c'est compliqué de déterminer si mon ressenti est légitime, si je dois le verbaliser et de quelle façon, du coup ça tourne souvent à la cocotte-minute ou au déballage désordonné et puéril. Cela étant dit, je me documente beaucoup sur l'indépendance émotionnelle en ce moment et c'est extrêmement libérateur à pleins de niveaux parce que ça aide à se réapproprier ses ressentis et à en prendre la responsabilité au lieu de faire reposer son bien-être sur les autres. C'est une approche qui est particulièrement intéressante dans le couple parce qu'on a souvent des attentes démesurées vis-à-vis de notre partenaire amoureux/amoureuse et pour peu qu'on soit immature sur le plan émotionnel, ça peut vite déboucher sur des relations déséquilibrées, peu épanouissantes, voire toxiques.
Bref.
Pour résumer ce que j'ai appris ces derniers temps, je pense qu'un bon début c'est de distinguer ce qui porte atteinte à tes limites, de ce qui porte atteinte à ta vision de la relation. Les limites c'est à toi de les définir, elles peuvent s'appliquer à ton corps, ton bien-être psychologique, ton espace vital, ton jardin secret (affaires personnelles, messageries privées...), etc. En gros un franchissement de ces limites revient à une intrusion provoquant un inconfort ou un mal-être (ex : te crier dessus, te frapper, te forcer à faire des choses, fouiller dans tes affaires...). Ces limites c'est à toi de les définir et de les défendre clairement quand tu estimes qu'elles sont franchies et c'est à toi de te protéger en cas d'abus (ex : si ton mec te crie dessus et que tu n'acceptes pas ça, tu peux lui expliquer que s'il recommence, tu mettras un terme à la conversation. C'est toi qui prends les mesures qui s'imposent et elles ne dépendent pas de son bon vouloir en somme (bien évidemment dans unu cas de totale emprise physique ou psychologique c'est pas aussi simple, mais ça reste des cas extrêmes).
Ensuite tu as ce qui représente des «atteintes» à ta conception de ce que «doit» être une relation. En gros la liste des attentes que tu vas entretenir envers ton mec/ta meuf, par exemple t'appeler deux fois par jour, répondre à tes messages dans la minute, passer tout son temps libre avec toi, t'organiser une surprise pour ton anniv,... quelle qu'elle soit on a tous une certaine vision du couple qu'on tient pour évidente et universelle alors qu'elle est tout ce qu'il y a de plus personnelle et subjective. Évidemment personne n'a la même, il y a des choses qui vont te sembler couler de source alors que pour ton/ta partenaire ça ne sera pas le cas et inversement. Résultat, ça peut donner lieu à des frustrations, de la colère, de la déception... pour autant on n'est pas dans le cas d'un franchissement de limites qui nécessiterait un recadrage parce qu'il s'agit simplement d'une divergence de visions du couple qui sont respectivement aussi légitimes l'une que l'autre. Donc... c'est le genre de moment où il faut bien peser ce qu'on a à dire. Perso je prends de plus en plus le parti de faire confiance à mon copain pour faire au mieux, même si ça ne correspond pas toujours à ma vision personnelle du «mieux». Déjà parce que je sais qu'il est animé par de bonnes intentions et puis après tout, moi aussi j'ai fait et dit des choses contraires à son propre code des relations et il ne m'en a pas tenu rigueur. J'essaye aussi de tempérer mes attentes, d'accepter mon copain comme il est et de de me réjouir de ce qu'il me donne sans focaliser sur ce que je voudrais de plus. Après évidemment, ça n'est pas toujours aussi simple et je me trouve régulièrement aux prises avec des parts un peu fragiles et infantiles de ma psyché qui vont réagir par l'angoisse ou la frustration quand mon copain ne fait pas exactement ce que je souhaiterais, donc on n'est pas encore 100% débarrassés des prises de tête débiles (en plus lui aussi peut se montrer assez fragile et immature par moment ). Mais bon, je te suggère ces quelques pistes parce que la distinction limites/vision de la relation me permet déjà de faire le tri entre les moments où je suis fondée à faire des reproches et ceux où je ne le suis pas.
Bref.
Pour résumer ce que j'ai appris ces derniers temps, je pense qu'un bon début c'est de distinguer ce qui porte atteinte à tes limites, de ce qui porte atteinte à ta vision de la relation. Les limites c'est à toi de les définir, elles peuvent s'appliquer à ton corps, ton bien-être psychologique, ton espace vital, ton jardin secret (affaires personnelles, messageries privées...), etc. En gros un franchissement de ces limites revient à une intrusion provoquant un inconfort ou un mal-être (ex : te crier dessus, te frapper, te forcer à faire des choses, fouiller dans tes affaires...). Ces limites c'est à toi de les définir et de les défendre clairement quand tu estimes qu'elles sont franchies et c'est à toi de te protéger en cas d'abus (ex : si ton mec te crie dessus et que tu n'acceptes pas ça, tu peux lui expliquer que s'il recommence, tu mettras un terme à la conversation. C'est toi qui prends les mesures qui s'imposent et elles ne dépendent pas de son bon vouloir en somme (bien évidemment dans unu cas de totale emprise physique ou psychologique c'est pas aussi simple, mais ça reste des cas extrêmes).
Ensuite tu as ce qui représente des «atteintes» à ta conception de ce que «doit» être une relation. En gros la liste des attentes que tu vas entretenir envers ton mec/ta meuf, par exemple t'appeler deux fois par jour, répondre à tes messages dans la minute, passer tout son temps libre avec toi, t'organiser une surprise pour ton anniv,... quelle qu'elle soit on a tous une certaine vision du couple qu'on tient pour évidente et universelle alors qu'elle est tout ce qu'il y a de plus personnelle et subjective. Évidemment personne n'a la même, il y a des choses qui vont te sembler couler de source alors que pour ton/ta partenaire ça ne sera pas le cas et inversement. Résultat, ça peut donner lieu à des frustrations, de la colère, de la déception... pour autant on n'est pas dans le cas d'un franchissement de limites qui nécessiterait un recadrage parce qu'il s'agit simplement d'une divergence de visions du couple qui sont respectivement aussi légitimes l'une que l'autre. Donc... c'est le genre de moment où il faut bien peser ce qu'on a à dire. Perso je prends de plus en plus le parti de faire confiance à mon copain pour faire au mieux, même si ça ne correspond pas toujours à ma vision personnelle du «mieux». Déjà parce que je sais qu'il est animé par de bonnes intentions et puis après tout, moi aussi j'ai fait et dit des choses contraires à son propre code des relations et il ne m'en a pas tenu rigueur. J'essaye aussi de tempérer mes attentes, d'accepter mon copain comme il est et de de me réjouir de ce qu'il me donne sans focaliser sur ce que je voudrais de plus. Après évidemment, ça n'est pas toujours aussi simple et je me trouve régulièrement aux prises avec des parts un peu fragiles et infantiles de ma psyché qui vont réagir par l'angoisse ou la frustration quand mon copain ne fait pas exactement ce que je souhaiterais, donc on n'est pas encore 100% débarrassés des prises de tête débiles (en plus lui aussi peut se montrer assez fragile et immature par moment ). Mais bon, je te suggère ces quelques pistes parce que la distinction limites/vision de la relation me permet déjà de faire le tri entre les moments où je suis fondée à faire des reproches et ceux où je ne le suis pas.
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