Quand je vous lis, je me dis que j'ai de la chance. Mes deux meilleures amies sont childfrees (l'une à bientôt 29 ans, pacsée depuis quelques années et "femme au foyer" autant dire que niveau réflexion, elle prends cher
, et l'autre va avoir 25 ans, en pleine reprise d'étude et célibataire depuis peu donc ni l'envie, ni la situation pour de toutes façons) et comme ce sont mes seules amies, j'oublie tout le temps que la plupart des gens ne le sont pas.
Enfin, la plupart de mes collègues ont des enfants mais ça passe de ce côté là.
Et clairement ma famille s'est fait à l'idée que je n'en aurais pas. Bon j'ai 27 ans et suis célibataire mais même quand j'étais avec mon ex (3 ans, la dernière année en vivant ensemble dans l'appartement dont je suis propriétaire donc pas une situation dégueu du tout), jamais eu une réflexion ni de mes parents, ni de mes grands parents et ma sœur qui plus jeune ne comprenait pas, après deux enfants à retourner sa veste et m'a dit "Je comprends, j'en referais pas". La seule qui a osé me lancer une pique sur le sujet, c'est la mère de mon ex à qui j'ai répondu posément mais fermement que je n'en désirais pas.
Ma psy a déjà fait des réflexions sur le sujet mais c'est anecdotique et je ne la sentais pas dans le jugement, plus dans la surprise parce qu'on a identifié que j'agissais en tant que figure maternelle dans la plupart de mes relations mais comme je lui ai déjà dit, mes amis et ma famille n'ont pas besoin que je leur torche les fesses, ni que je m'occupe d'eux au quotidien, je peux passer des journées seules et couper un temps. Ca n'a rien à voir avec s'occuper d'un humain en permanence.
Bref, je ne ressens vraiment pas de pression de mon entourage là dessus et ça me choque toujours autant de vous lire et de voir que certains se permettent de juger ou d'assumer qu'on veut des enfants par défaut.
J'aime bien parler parentalité (pas du quotidien d'être parents mais plus les valeurs qu'on veut transmettre, comment être un bon parent, place de la femme dans tout ça etc ...) et je réalise que c'est probablement parce qu'on me fait absolument pas chier là dessus que je vis bien d'en parler, à aucun moment mes interlocuteurs considèrent mon intérêt comme autre chose que de la pure curiosité intellectuelle.