culturellement, on a souvent des représentations parfaites de la parentalité, dans les pubs, les films, les séries etc.
À tel point que parfois, ces cons arriveraient à me faire douter ! Puis je regarde les parents et enfants IRL et ça va mieux.
Là de mémoire, y a que dans Malcolm ou The Middle que la parentalité est montrée comme quelque chose de chiant et épuisant malgré l'amour que les parents ont pour leurs enfants. Mais c'est présenté comme exagéré, ça fait partie du côté comique.
Et puis tu as Grey's Anatomy où c'est trop cool d'avoir des enfants... vu que tu ne t'en occupes jamais.
Charmed où avoir des enfants est THE aboutissement de la vie au point de vouloir en faire avec le premier venu dans la saison 8.
Smallville où la meuf de 20 ans seulement est enceinte d'un connard avec qui elle est depuis 3 secondes mais pas une seule fois la possibilité d'avorter n'est abordée parce que tu comprends, avoir des enfants c'est forcément génial.
Bones où le personnage principal ne veut pas d'enfant mais non seulement elle est garde le premier non désiré mais elle en fait un deuxième ! Parce qu'être parent c'est trop cool en fait.
The Big Bang Theory où l'une des femmes ne veut pas d'enfant mais fini par en avoir un pour faire plaisir à son mari et où une autre qui est à la base très asociale, très anticonformiste et très concentrée sur sa carrière, finit par en vouloir ce qui n'est pas très cohérent.
This is us où même celui avec la maturité d'un gosse veut avoir des enfants car voir les autres avec des enfants ça lui donne envie tellement ça semble parfait. Mais tu ES un enfant, bordel ! Les enfants ne font pas d'enfants !
The Walking Dead où avoir des enfants est davantage synonyme d'heureux événement que de risque de mort prématurée (risques inhérents à une grossesse mais sans prise en charge médicale, ralentissement voire arrêt total donc risque de se faire attaquer, bébé qui hurle et rameute tous les morts, zéro vaccin contre les maladies infantiles, etc.) ALORS QUE C'EST QUAND MÊME LA MERDE VOTRE VIE !
Et encore, et encore, et encore. La parentalité, ce truc mi-sacré mi-évident.
Dernièrement, c'est en regardant Smallville et plus particulièrement la famille de Clark que je me suis dit "Hmmm, ils ont l'air heureux mine de rien". Puis je me suis souvenue qu'un ado comme ça, t'en as un sur 10 millions. Et que ce qui me faisait sûrement envie, c'était surtout d'avoir des parents aimants so, as usual, je me suis rappelée que faire des enfants ne réparera mes blessures, ça ne changera pas mon passé, je n'ai pas des parents merveilleux qui vont débarquer pour tout changer. Ce serait un peu comme avoir soif et voir des enfants heureux de manger. Ce n'est pas en mangeant que j'étancherai ma soif et pire : ça risquerait de me donner encore plus soif ! Donc nope, nope, nope.