J'espère que mon intervention n'est pas déplacée mais le débat en cours me fait me poser une question : est-ce qu'il n'y a pas une différence entre aimer sa vie et aimer la vie ?
Bien sur, elles sont intriquée : quand on a une vie objectivement très difficile, ca impacte tout le reste et globalement notre optimisme.
Mais est-ce qu'il n'y aurait tout de même pas une distinction à faire ?
Je me pose la question notamment parce qu'une sorte de paradoxe vient de me sauter aux yeux : on sait que globalement, les femmes sans enfants ni mari sont les plus heureuses. Alors même que ce groupe inclut des personnes qui n'ont pas choisi cette situation (j'en ai dans mon entourage) et qui en souffrent, et donc pour arriver à cette stat, il faut que les personnes qui ont choisi cette situation soient vraiment super heureuses
Donc : les femmes sans enfants sont globalement les + heureuses. On peut logiquement supposer qu'elles aiment leur vie
Pourtant, on peut partir du principe (?) qu'il y a d'avantage de personnes dans ce groupe qui considère la vie en général d'un mauvais oeil puisqu'elles ne veulent pas la "transmettre".
Peut-être aussi qu'être en adéquation avec sa vision de la vie participe au bonheur des femmes CF
Une amie très proche et CF a toujours considéré que la vie était synonyme de perte. Elle ne veut pas donner la vie car donner la vie, c'est donner la mort.
Alors que moi, j'ai toujours fondamentalement vu la vie comme source d'émerveillement et de mystères (et suis donc devenue biologiste)
On a beaucoup parlé de ces visions, qui en fait sont toutes les deux vraies. Chacune comprend celle de l'autre mais juste ne la ressens pas.
Bien sur, elles sont intriquée : quand on a une vie objectivement très difficile, ca impacte tout le reste et globalement notre optimisme.
Mais est-ce qu'il n'y aurait tout de même pas une distinction à faire ?
Je me pose la question notamment parce qu'une sorte de paradoxe vient de me sauter aux yeux : on sait que globalement, les femmes sans enfants ni mari sont les plus heureuses. Alors même que ce groupe inclut des personnes qui n'ont pas choisi cette situation (j'en ai dans mon entourage) et qui en souffrent, et donc pour arriver à cette stat, il faut que les personnes qui ont choisi cette situation soient vraiment super heureuses
Donc : les femmes sans enfants sont globalement les + heureuses. On peut logiquement supposer qu'elles aiment leur vie
Pourtant, on peut partir du principe (?) qu'il y a d'avantage de personnes dans ce groupe qui considère la vie en général d'un mauvais oeil puisqu'elles ne veulent pas la "transmettre".
Peut-être aussi qu'être en adéquation avec sa vision de la vie participe au bonheur des femmes CF
Une amie très proche et CF a toujours considéré que la vie était synonyme de perte. Elle ne veut pas donner la vie car donner la vie, c'est donner la mort.
Alors que moi, j'ai toujours fondamentalement vu la vie comme source d'émerveillement et de mystères (et suis donc devenue biologiste)
On a beaucoup parlé de ces visions, qui en fait sont toutes les deux vraies. Chacune comprend celle de l'autre mais juste ne la ressens pas.