@LolaEnCiencia Oui c'est vrai qu'il y a aussi la problématique des gens qui ne sont pas renseignés du tout et qui donc jugent sur de fausses croyances...
Après je suis d'accord avec toi. Il y a des postes sur lesquels c'est peu pénalisant (pas plus que d'autres aléas courant). J'ai tendance à voir la problématique à travers mes yeux et mon expérience, qui ne porte presque que sur des postes qualifiés. Et comme les difficultés sont proportionnelles avec le niveau de qualification, j'ai clairement vu le côté le plus sombre de la pièce
Je réagis car ça me fatigue d'entendre "ça coûte rien a l'entreprise" quand en 2017 environs une offre d'emploi cadre sur deux n'a pas trouvé preneur faute de candidats satisfaisants, donc que les remplacement de congé mat (des emplois peu intéressant de base car contrat court, emploi précaire... donc encore moins de candidat que pour les CDI) dire que c'est compliqué et coûteux, bah c'est pas une sinécure.
Et bien sûr que tout le monde peut tomber malade ou démissioner... mais la maternité c'est quelque chose EN PLUS, c'est un risque supplémentaire. Et je tiens a ce terme de risque, car c'est quelque chose de difficilement prévisible et qui a un coût, qu'on peut essayer de limiter (améliorer la transmission des connaissances, comme tu l'évoques, mais là encore faut avoir des ressources à allouer...). Au sortir de la crise éco on est beaucoup a avoir eu des choix difficiles a faire je pense. Et c'est le genre d'aléa qui, s'il tombe au mauvais moment, peut précipiter une entreprise en difficulté en bas de la pente.
Et c'est la même problématique partout. Parce que quand on a les moyens c'est quelque chose qui s'absorbe très bien, mais quand on est juste (petite entreprise, entreprise en croissance, équipes sous-calibrée (comme dans les hôpitaux) ça peut être une vraie difficulté
Tu te rends compte à quel point ton message et déplacé et irrespectueux ?
Oui pour une entreprise l'argent c'est important. Mais pour la grande majorité des entreprises, qui ne sont pas des multinationales qui partagent des millions, voir des milliards, avec leur actionnaire, la plupart des entreprises leur but premier et immédiat c'est de survivre. Juste de pas mettre la clé sous la porte. Réussir a fonctionner un trimestre de plus. Payer ses salariés, ses créanciers. Parce qu'a côtés des quelques grands patrons qui se font des millions y'a aussi les 50% de chef d'entreprise les moins bien lotis qui sont même pas toujours en mesure de se verser un salaire chaque mois.
Et si l'entreprise n'existe plus les emplois qu'elle crée non plus
C'est tellement le pied d'être "patron" que l'observatoire Amarok estime que chaque jours deux chefs d'entreprise de PME se donnent la mort en France. Mais on s'en fout j'imagine
Un sur deux souffre d'insomnie chronique.
Faut bien faire la différence entre l'entreprise de centaines de salariés qui a les moyens d'offrir des conditions ***** niveau congés mat, mais qui statistiquement n'est pas le cas le plus courant, et toutes les autres qui sont dans un équilibre plus précaire.
On doit sans doute pouvoir faire mieux. Mais c'est pas facile. Et si tu as des pistes d'amélioration je suis toute ouïe.
Après je suis d'accord avec toi. Il y a des postes sur lesquels c'est peu pénalisant (pas plus que d'autres aléas courant). J'ai tendance à voir la problématique à travers mes yeux et mon expérience, qui ne porte presque que sur des postes qualifiés. Et comme les difficultés sont proportionnelles avec le niveau de qualification, j'ai clairement vu le côté le plus sombre de la pièce

Je réagis car ça me fatigue d'entendre "ça coûte rien a l'entreprise" quand en 2017 environs une offre d'emploi cadre sur deux n'a pas trouvé preneur faute de candidats satisfaisants, donc que les remplacement de congé mat (des emplois peu intéressant de base car contrat court, emploi précaire... donc encore moins de candidat que pour les CDI) dire que c'est compliqué et coûteux, bah c'est pas une sinécure.
Et bien sûr que tout le monde peut tomber malade ou démissioner... mais la maternité c'est quelque chose EN PLUS, c'est un risque supplémentaire. Et je tiens a ce terme de risque, car c'est quelque chose de difficilement prévisible et qui a un coût, qu'on peut essayer de limiter (améliorer la transmission des connaissances, comme tu l'évoques, mais là encore faut avoir des ressources à allouer...). Au sortir de la crise éco on est beaucoup a avoir eu des choix difficiles a faire je pense. Et c'est le genre d'aléa qui, s'il tombe au mauvais moment, peut précipiter une entreprise en difficulté en bas de la pente.
Et c'est la même problématique partout. Parce que quand on a les moyens c'est quelque chose qui s'absorbe très bien, mais quand on est juste (petite entreprise, entreprise en croissance, équipes sous-calibrée (comme dans les hôpitaux) ça peut être une vraie difficulté

Non mais attendez, moi j’ai trop de peine pour les entreprises, vous imaginez tout l’ARGENT qu’elles perdent ???? Je pense que si on pouvait revenir à une époque plus logique où les femmes travaillaient pas, au moins on pourrait faire du profit efficacement parce que les hommes au moins on peut compter sur eux ! Hein, on se reproduit pas par parthénogenèse ? Écoutez, on s’en fout, ce qui compte c’est L’argent non ? Je veux dire le salarié il sert à rapporter de l’argent oui ou non ? Bon ! Bah voilà.
Tu te rends compte à quel point ton message et déplacé et irrespectueux ?
Oui pour une entreprise l'argent c'est important. Mais pour la grande majorité des entreprises, qui ne sont pas des multinationales qui partagent des millions, voir des milliards, avec leur actionnaire, la plupart des entreprises leur but premier et immédiat c'est de survivre. Juste de pas mettre la clé sous la porte. Réussir a fonctionner un trimestre de plus. Payer ses salariés, ses créanciers. Parce qu'a côtés des quelques grands patrons qui se font des millions y'a aussi les 50% de chef d'entreprise les moins bien lotis qui sont même pas toujours en mesure de se verser un salaire chaque mois.
Et si l'entreprise n'existe plus les emplois qu'elle crée non plus

C'est tellement le pied d'être "patron" que l'observatoire Amarok estime que chaque jours deux chefs d'entreprise de PME se donnent la mort en France. Mais on s'en fout j'imagine

Faut bien faire la différence entre l'entreprise de centaines de salariés qui a les moyens d'offrir des conditions ***** niveau congés mat, mais qui statistiquement n'est pas le cas le plus courant, et toutes les autres qui sont dans un équilibre plus précaire.
On doit sans doute pouvoir faire mieux. Mais c'est pas facile. Et si tu as des pistes d'amélioration je suis toute ouïe.