Cette nuit, j'ai eu une insomnie. En comptant le passage à l'heure d'été, je me suis endormie vers 5h15 je crois.
Réveil définitif vers 12h15. Sachant que j'ai besoin de plutôt 9h de sommeil. Mais bon, c'est mieux que rien.
J'apprécie le fait de ne pas avoir été obligée de me lever à 7h pour m'occuper d'un enfant. Moins de 2h de sommeil, ça aurait l'enfer.
Monsieur Kaktus s'est réveillé avant. Il a fait sa vie en me laissant dormir.
Entre 15h et 16h, on a fait deux parties d'un jeu qui ne se joue qu'à deux. J'apprécie le fait qu'on ait pu jouer ensemble à ce jeu sans enfant pour : se plaindre de ne pas être inclus, pleurer pour qu'on s'intéresse à lui, foutre le jeu en l'air par frustration, etc.
Là il est donc 18h15. J'ai regardé pas mal de vidéos, notamment des vidéos d'anglais car je travaille à améliorer mon niveau en anglais. J'apprécie le fait de ne pas avoir été dérangée quand je me concentrais, de ne pas avoir dû jouer à un jeu qui ne m'intéresse pas, de ne pas avoir dû regarder un dessin animé que je n'aime pas, de ne pas avoir dû faire la police entre 2 enfants qui se disputent, de ne pas avoir dû aider l'ado de 12 ans qui avait "oublié" qu'il avait un devoir maison de math à rendre pour demain matin.
Je suis chill.
Dans quelques semaines, Monsieur Kaktus a une compétition très tôt à 40 km de chez nous. On devra se lever tôt et gérer notre propre fatigue et son matériel. J'apprécie de savoir que je n'aurai pas à me lever encore plus tôt sue nécessaire pour aider un enfant à se préparer, que je pourrai dormir d'un œil dans la voiture si je veux sans avoir à répondre à des "C'est quand qu'on arrive ?", que je pourrai profiter de la compétition de Monsieur Kaktus sans devoir surveiller que l'enfant ne se barre pas.
Dans 8 jours, je commence un nouveau boulot. Pas besoin de me demander comment m'organiser avec la crèche ou l'école. Pas de deuxième journée qui commence après la journée de travail qui sera éreintante vu qu'un nouveau job demande un travail d'assimilation et d'adaptation. Pas de crainte de devoir m'absenter pendant ma période d'essai à cause d'un enfant malade.
Je regarde ma vie et je me dis que pour les périodes simples, je ne vois pas l'intérêt de les rendre compliquées avec un enfant et que pour les périodes compliquées, je ne vois pas l'intérêt de les rendre encore plus compliquées avec un enfant.
La vie n'est pas toujours simple mais elle l'est tellement plus en étant childfree