Sauf que lorsque tu tombe sur quelqu'un qui a tellement peu de considération pour ta gueule qu'il te renvoi chez toi sans te laisser le choix de la procédure tu crois qu'il va te rédiger un arrêt de travail ?
Bon. SI ça vous intéresse de voir plus loin, le syndicat a reformulé suite à la polémique et a cette fois parlé en qualité de syndicat pour expliquer ce que la secrétaire a maladroitement dit en son nom personnel : http://syngof.fr/communiques-presse/ivg-medicamenteuse/
A l’inverse de l’IVG médicamenteuse à 9SA, pratiquée en établissement de santé, et de l’IVG chirurgicale, l’IVG médicamenteuse de ville présente l’intérêt d’être démédicalisée et donne à la femme la liberté de choisir le jour de la prise de ses médicaments en fonction de ses contraintes personnelles et professionnelles. C’est dans le souci de garantir cette liberté et cette discrétion que le praticien conviendra du jour le plus approprié pour la prise des médicaments et l’expulsion et s’adaptera aux contraintes de sa patiente. Le Syngof s’inscrit ici dans l’esprit des recommandations de la HAS en date de décembre 2010 qui stipulent que l’accès à l’IVG doit être simple et rapide.
L’arrêt de travail est étudié au cas par cas, mais le SYNGOF réaffirme que l’IVG médicamenteuse avant 7SA maximum a pour vocation d’être pratiquée au plus tôt dans l’évolution de la grossesse en vue de minimiser le risque traumatique et les complications post ivg pour la femme. En outre, le SYNGOF souligne qu’un adulte accompagnant doit obligatoirement être présent le jour du saignement. Faut-il prévoir un arrêt de travail pour l’accompagnant dans ce cas ?
Ils ne disent pas clairement ce qu'ils pensent parce que juste dire que "l'arrêt de travail est étudié au cas par cas", ok, la secrétaire est quand même partie du principe que ça n'était pas justifié dans la majorité des cas, et dans leur message, ils tentent de justifier leur position bancale comme "bon, certes, on peut donner un arrêt de travail, vous voyez, on n'est pas méchants, mais bon, c'est une pratique démédicalisée donc logiquement, il n'y a pas besoin". Mais on voit bien qu'il peut y avoir beaucoup de complications et plus que ça en a l'air, partir du principe que la méthode est fait pour qu'il n'y en ai pas, euh... J'aimerais bien des statistiques sur le nombre de personnes qui ont eu des problèmes ou pas suite à cette prise de médicament, ça serait très intéressant. L'IVG est encore vue comme quelque chose d'honteux, personnellement je n'oserais même pas revenir voir le.a gynéco pour lui demander un arrêt de travail si j'ai un souci, à quel moment ils décident si tu peux en avoir un ou pas ? Qu'est-ce qui le justifie à leurs yeux ? C'est quoi un arrêt de travail injustifié ? 
Mais la porte est ouverte, il n'est pas dit qu'il ne faut pas donner d'arrêt, il est juste dit "pas s'il n'y a pas de complication". Il y a bien dialogue avec le médecin, une complication ce n'est pas forcément physique et je doute qu'elle dise à ses patientes : voilà les cachets, vous rentrez chez vous et vous ne m'appelez pas s'il y a un problème !@Pectine75 D'où l'intérêt de laisser la possibilité d'un arrêt de travail grande ouverte à tout le monde. Non ?
Après, à prendre ou à laisser. Selon les gens. En prenant donc en compte ce "parfois".
Je préfère laisser la possibilité quitte à ce que des gens la refuse (c'est leur liberté!), plutôt que de laisser le flou sur la question et que certaines personnes se voient obligées de prendre sur leurs congés personnels pour avorter, ou se sentent prises au piège par le monde du travail.
http://social-sante.gouv.fr/actuali...aux-sages-femmes-de-realiser-des-ivg-par-voieJuste pour info parce que je crois qu'il y a confusion, une IVG médicamenteuse de ville c'est ça, ce n'est pas la pilule du lendemain qui n'est pas une IVG mais une contraception d'urgence.
Tu fais preuve de condescendance envers les sage-femmes pour le coup. Une sage-femme n'est pas une sous-infirmière, elle a une formation complète, tournée justement vers la gynécologie, elle n'est pas médecin mais est parfaitement apte à accompagner une femme dans son IVG ou sa contraception.Sinon, pour vraiment remettre l'intervention dans son contexte (bien dommage que ça ne fasse pas partie de l'article initial sur Mad d'ailleurs) : l'origine de la réaction c'est la loi qui permet aux sages-femmes de prescrire l'IVG médicamenteuse et 4 jours d'arrêt maladie renouvelable une fois alors qu'elles ne sont pas médecins.
C'est à dire qu'au lieu de palier au problème de la pénurie de gynécos en France, on le déplace sur une autre profession.
C'est ça à la base qui a révolté la secrétaire du syndicat et qui l'a fait réagir.
Mais c'est bien, ça veut dire qu'aujourd'hui, soit on veut un vrai suivi médical pour son IVG et on va chez un gynéco, soit on a pas de gynéco ou on veut être sûre d'avoir les congés (justifiés ou non) et dans ce cas on peut aller voir une sage-femme.

