SOS homophobie a posté un article sur la bisexualité et il y a un charmant monsieur qui poste 20000 commentaires et répond à tout les monde pour dispenser sa merde biphobe 
Veille permanente contre l'homophobie
- Initiateur de la discussion Novocaïne
- Date de début
@SomaB Moi, ça me parle. Je ne suis pas dans le même cas que toi, mais je ne suis sortie/n'ai couché qu'avec deux hommes, et ça ne fait pas de moi une hétéro non plus. Et ça m'ennuie que la plupart des gens supposent d'office que je le suis.
Mais longtemps, je ne me suis pas sentie légitime à me dire autre chose parce que, justement, je n'avais aucune autre expérience. Ça va mieux depuis que j'ai compris qu'il n'y avait pas besoin de vérifier charnellement une orientation sexuelle/amoureuse.
Mais longtemps, je ne me suis pas sentie légitime à me dire autre chose parce que, justement, je n'avais aucune autre expérience. Ça va mieux depuis que j'ai compris qu'il n'y avait pas besoin de vérifier charnellement une orientation sexuelle/amoureuse.
Je suis en train de lire La pensée Straight de Wittig (c'est trop bien).
Il y a un passage (dans la partie qui s'appelle Paradigmes, parue originellement en 79) qui m'a fait "sourire".
"Il existe une autre forme bien plus perfide de réaction contre le lesbianisme, celle qui consiste à le dénigrer et à le traiter comme une forme de snobisme. C'est in d'être lesbienne, semble-t-il ; c'est mode, c'est snob. Colette l'a toujours dit. On retrouve cette même méthode de dénigrement de nos jours. C'est à la mode d'avoir au moins une expérience lesbienne pour être libérée."
Ça fait donc 40 ans (voire plus d'un siècle) qu'on dit qu'être lesbienne (ou avoir des "expériences lesbiennes"), c'est une mode
.
Il y a un passage (dans la partie qui s'appelle Paradigmes, parue originellement en 79) qui m'a fait "sourire".
"Il existe une autre forme bien plus perfide de réaction contre le lesbianisme, celle qui consiste à le dénigrer et à le traiter comme une forme de snobisme. C'est in d'être lesbienne, semble-t-il ; c'est mode, c'est snob. Colette l'a toujours dit. On retrouve cette même méthode de dénigrement de nos jours. C'est à la mode d'avoir au moins une expérience lesbienne pour être libérée."
Ça fait donc 40 ans (voire plus d'un siècle) qu'on dit qu'être lesbienne (ou avoir des "expériences lesbiennes"), c'est une mode
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Le reportage d'hier sur M6 sur "les différences entre les femmes et les hommes" 
déjà, l'idée d'étudier "les relations entre les hommes et les femmes" sur le plan amoureux est tellement absurde je trouve, déjà parce que l'amour, c'est compliqué, et ensuite parce qu'en tirer des conclusions sur les hommes et les femmes en général... c'est idiot.
Enfin je sais pas, c'est comme si tu disais "alors je veux étudier la pousse des carottes, mais je ne vais étudier que les carottes orange, et ensuite, je vais en déduire la pousse des carottes orange, violettes et blanches".
C'est crétin et invisibilisant, genre si t'es lesbienne tu comptes pas comme femme ? c'est idiot !
déjà, l'idée d'étudier "les relations entre les hommes et les femmes" sur le plan amoureux est tellement absurde je trouve, déjà parce que l'amour, c'est compliqué, et ensuite parce qu'en tirer des conclusions sur les hommes et les femmes en général... c'est idiot.
Enfin je sais pas, c'est comme si tu disais "alors je veux étudier la pousse des carottes, mais je ne vais étudier que les carottes orange, et ensuite, je vais en déduire la pousse des carottes orange, violettes et blanches".
C'est crétin et invisibilisant, genre si t'es lesbienne tu comptes pas comme femme ? c'est idiot !
Est-ce que certain.es d'entre vous ont vu le film "homo ou hetero est ce un choix" (ou quelque chose comme ça...)?
Il me semble qu'on en avait déjà parlé sur ce forum.
Je demande car il passe la semaine prochaine dans la cadre du festival du film scientifique mais je ne suis pas du tout sur.e de vouloir aller le voir.
Est ce qu'il est vraiment "scientifique" et donc pas trop racoleur ? Ou bien est ce qu'il serait au contraire trop scientifique en plaçant les personnes LGBT comme objet d'étude ?
(Comme vous le voyez ma motivation est déjà très chancelante
en fait je voudrais juste un premier avis sur ce film afin de savoir si je devrais dépasser son titre qui me paraît un peu fallacieux).
Il me semble qu'on en avait déjà parlé sur ce forum.
Je demande car il passe la semaine prochaine dans la cadre du festival du film scientifique mais je ne suis pas du tout sur.e de vouloir aller le voir.
Est ce qu'il est vraiment "scientifique" et donc pas trop racoleur ? Ou bien est ce qu'il serait au contraire trop scientifique en plaçant les personnes LGBT comme objet d'étude ?
(Comme vous le voyez ma motivation est déjà très chancelante
en fait je voudrais juste un premier avis sur ce film afin de savoir si je devrais dépasser son titre qui me paraît un peu fallacieux).
Bonsoir tout le monde,
Je suis un peu paumée en ce moment, rien de grave mais je ne sais pas à qui en parler. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai été attirée par les hommes. Pas vaguement attirée, non, j'étais à fond, je pouvais passer des heures à parler du corps des hommes, j'étais incapable de résister à un beau gars et j'ai un nombre de conquêtes masculines qui ferait pâlir ma mère. A l'adolescence j'ai commencé à çetre attirée par certaines filles, ça ne me posait aucun problème et je n'étais pas contre de nouvelles expériences. Au fil des années mon attirance pour les femmes a grandi au point que je me définissais comme bisexuelle, coucher avec une femme n'était plus juste un moyen de découvrir ma sexualité mais bien d'être intime avec une femme que j'appréciais.
Je pense qu'il faut que je précise mon rapport au sexe. Il revêt plusieurs sens différents selon mon état du moment et selon la personne avec laquelle je suis. J'ai déjà éu de longues relations de couple, mais je suis aussi très à l'aise avec les plans cul et les one night stand, je trouve toujours exceptionnel ce moment intime partagé avec quelqu'un, même s'il n'est pas précédé et/ou suivi d'une relation, j'aime l'échange qui se produit et je ne me suis jamais sentie mal de m'être "donné trop vite". En somme, l'acte sexuel est pour moi une source de plaisir.
Mais depuis quelques mois, je me sens absolument incapable d'être intime avec un homme. J'ai déjà eu des baisses de libido mais elles étaient passagères et concernaient les hommes et les femmes. J'ai l'impression que c'est la pénétration qui me rebute, mais je ne suis pas sûre. Depuis que ça a commencé j'ai fréquenté deux femmes et ça s'est très bien passé, pas de malaise, et mon désir pour elles était intact.
J'ai bien conscience que l'attirance sexuelle n'est pas fixe, qu'elle évolue, qu'on n'est pas uniquement "hétéro'", "bi" ou "homo" et qu'il y a une multitude d'identités et d'orientations, mais je me questionne. Est-ce déjà arrivé à l'une d'entre vous ?
Je suis un peu paumée en ce moment, rien de grave mais je ne sais pas à qui en parler. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai été attirée par les hommes. Pas vaguement attirée, non, j'étais à fond, je pouvais passer des heures à parler du corps des hommes, j'étais incapable de résister à un beau gars et j'ai un nombre de conquêtes masculines qui ferait pâlir ma mère. A l'adolescence j'ai commencé à çetre attirée par certaines filles, ça ne me posait aucun problème et je n'étais pas contre de nouvelles expériences. Au fil des années mon attirance pour les femmes a grandi au point que je me définissais comme bisexuelle, coucher avec une femme n'était plus juste un moyen de découvrir ma sexualité mais bien d'être intime avec une femme que j'appréciais.
Je pense qu'il faut que je précise mon rapport au sexe. Il revêt plusieurs sens différents selon mon état du moment et selon la personne avec laquelle je suis. J'ai déjà éu de longues relations de couple, mais je suis aussi très à l'aise avec les plans cul et les one night stand, je trouve toujours exceptionnel ce moment intime partagé avec quelqu'un, même s'il n'est pas précédé et/ou suivi d'une relation, j'aime l'échange qui se produit et je ne me suis jamais sentie mal de m'être "donné trop vite". En somme, l'acte sexuel est pour moi une source de plaisir.
Mais depuis quelques mois, je me sens absolument incapable d'être intime avec un homme. J'ai déjà eu des baisses de libido mais elles étaient passagères et concernaient les hommes et les femmes. J'ai l'impression que c'est la pénétration qui me rebute, mais je ne suis pas sûre. Depuis que ça a commencé j'ai fréquenté deux femmes et ça s'est très bien passé, pas de malaise, et mon désir pour elles était intact.
J'ai bien conscience que l'attirance sexuelle n'est pas fixe, qu'elle évolue, qu'on n'est pas uniquement "hétéro'", "bi" ou "homo" et qu'il y a une multitude d'identités et d'orientations, mais je me questionne. Est-ce déjà arrivé à l'une d'entre vous ?
Coucou, 
Désolé.e de déranger mais je viens pousser un coup de gueule et de la tristesse.
Désolé.e de déranger mais je viens pousser un coup de gueule et de la tristesse.
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@Luully
J'ai le même problème. Durant l'année passée, ma bisexualité a pas cessé de fluctuer entre attirance sexuelle pour les hommes et une attraction pour les femmes, que je sentais plus tangible, plus réelle. Lorsque je trouvais un garçon à mon goût, c'était toujours à double tranchant. J'étais excitée mais j'avais peur aussi et je me sentais presque sale. Aimer les filles, ça a toujours été plus sûr, plus "moi" en quelque sorte.
Pourtant, restait cette même fascination pour le corp masculin, ce même désir malgré le fait que l'idée même de passer à l'acte me rebutait. C'est compliqué vraiment, comme situation. Réaliser qu'on aime les femmes, c'est changer d'image de soi, c'est aller à l'encontre de tout un conditionnement. C'est difficile de faire confiance en ses perceptions dans le monde hétéronormatif dans lequel on vit. C'est pas étonnant que ce soit un peu confus.
Il y'a pas de réponses toute faite mais je sais que c'est un problème commun à bien des bisexuelles/pansexuelles et même lesbiennes, probablement. Je veux juste que tu saches que tu peux t'identifier comme bisexuelle et être attirée à 90% par les filles et vice-versa. Tu peux t'identifier comme bisexuelle et préférer un genre un jour, l'autre le lendemain.
Ce genre de rejet peut être passager (ou pas) mais tu es loin d'être la seule à être passée par là, je te rassure. Après, c'est à toi de voir comment tu souhaites définir ta sexualité en tenant compte ou pas de cette fluctualité.
Perso, j'ai fais ma paix avec les zones grises de ma sexualité mais je sais que c'est pas facile de se poser un milliard de questions comme ça et de douter de soi. Je suis de tout coeur avec toi !
J'ai le même problème. Durant l'année passée, ma bisexualité a pas cessé de fluctuer entre attirance sexuelle pour les hommes et une attraction pour les femmes, que je sentais plus tangible, plus réelle. Lorsque je trouvais un garçon à mon goût, c'était toujours à double tranchant. J'étais excitée mais j'avais peur aussi et je me sentais presque sale. Aimer les filles, ça a toujours été plus sûr, plus "moi" en quelque sorte.
Pourtant, restait cette même fascination pour le corp masculin, ce même désir malgré le fait que l'idée même de passer à l'acte me rebutait. C'est compliqué vraiment, comme situation. Réaliser qu'on aime les femmes, c'est changer d'image de soi, c'est aller à l'encontre de tout un conditionnement. C'est difficile de faire confiance en ses perceptions dans le monde hétéronormatif dans lequel on vit. C'est pas étonnant que ce soit un peu confus.
Il y'a pas de réponses toute faite mais je sais que c'est un problème commun à bien des bisexuelles/pansexuelles et même lesbiennes, probablement. Je veux juste que tu saches que tu peux t'identifier comme bisexuelle et être attirée à 90% par les filles et vice-versa. Tu peux t'identifier comme bisexuelle et préférer un genre un jour, l'autre le lendemain.
Ce genre de rejet peut être passager (ou pas) mais tu es loin d'être la seule à être passée par là, je te rassure. Après, c'est à toi de voir comment tu souhaites définir ta sexualité en tenant compte ou pas de cette fluctualité.
Perso, j'ai fais ma paix avec les zones grises de ma sexualité mais je sais que c'est pas facile de se poser un milliard de questions comme ça et de douter de soi. Je suis de tout coeur avec toi !
Ma mère m'a outé à ma grand-mère. Elle m'a outé, alors que j'étais pas là et elle a fait ça sous la forme d'une blague. Je sais pas quoi faire. J'imagine qu'elle ne pensait pas à mal mais je me sens trahie. Je ne suis pas une blague, je ne suis pas ton anecdote marrante en fin de soirée que tu racontes pour prouver à quel point tu es anti-conformiste. D'autant plus que ma mamie est une très vieille algérienne, très tradi avec des idées arrêtées sur le bien et le mal. Maintenant, toute notre relation va changer et on ne m'a même pas laissé le choix du comment. Ma mère m'a volé ce moment important que je voulais avoir avec elle, elle me l'a pris parce qu'au fond, elle ne respectera jamais cette part de ma vie. J'ai envie de pleurer.
Pas citer, siouplé.
Pas citer, siouplé.
@Catberry Je trouve cela vraiment pas cool de la part de ta maman ! Et je sais que c'est un truc que mamère pourrait faire sous forme de blague ou pour choquer ou pour montrer que "oui je ne suis pas comme tout le monde". Je comprends totalement que tu sois triste 
essaie d'avoir une conversation avec ta maman en lui expliquant que c'était à TOI de lui dire et que c'étais censé être ton moment. Courage 
essaie d'avoir une conversation avec ta maman en lui expliquant que c'était à TOI de lui dire et que c'étais censé être ton moment. Courage
@Infinity-Girl @Espeir , merci !
Je ne lui en veux pas, elle est maladroite et offensive mais je sais qu'elle ne pensait pas à mal. C'est juste fatiguant, très fatiguant. Entre mon père qui fait comme si de rien n'était et ma mère qui ne cesse de tourner ça à son avantage ... J'aimerais juste qu'ils soient plus à l'aise. Enfin, ça fait deux ans qu'ils savent, maintenant ! On est sensé avoir dépassé toutes ses bêtises.
Je sais pas pourquoi les gens aiment tellement outer de force leurs proches, c'est incompréhensible pour moi. C'est un manque de respect incroyable et ça m'est déjà arrivé trois fois ! C'est juste du bon sens, enfin !
Je ne lui en veux pas, elle est maladroite et offensive mais je sais qu'elle ne pensait pas à mal. C'est juste fatiguant, très fatiguant. Entre mon père qui fait comme si de rien n'était et ma mère qui ne cesse de tourner ça à son avantage ... J'aimerais juste qu'ils soient plus à l'aise. Enfin, ça fait deux ans qu'ils savent, maintenant ! On est sensé avoir dépassé toutes ses bêtises.
Je sais pas pourquoi les gens aiment tellement outer de force leurs proches, c'est incompréhensible pour moi. C'est un manque de respect incroyable et ça m'est déjà arrivé trois fois ! C'est juste du bon sens, enfin !
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