Veille permanente Parentalité et Société

2 Juillet 2014
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Pour ma part j'ai été élevée dans une famille athée, et je trouve que l'école et les discussions avec des amis croyants + mes propres lectures m'ont été suffisantes pour m'apporter une connaissance correcte des religions d'un point de vue culturel, et surtout le respect et l'écoute mutuelle :happy:. Mais par contre j'ai une méfiance pour les institutions religieuses en elles-mêmes et je ne leur laisserais pas enseigner les faits religieux à mes potentiels enfants, sauf si ceux si en exprimaient la demande consciente une fois plus grands.

Autre sujet qui me fait réfléchir en ce moment : comment aborder avec des enfants/ados la question des films, séries, livres et autres contenus culturels qui ont des représentations très problématiques mais sont cultes et font partie de notre culture? je pense par exemple aux films type Indiana Jones, James Bond, etc sur la question du sexisme et du consentement. Les montrer, et en discuter après? est ce que ce ne serait pas pesant d'aborder des aspects assez négatifs de la société systématiquement? comment le faire, à quel âge?:hesite:
 
28 Décembre 2012
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@Loulalilou
Je ne sais plus où j'avais lu ça, peut-être sur le topic des parents : pour aborder la question du sexisme des publicités pendant le film du soir par exemple, en discuter à haute voix avec l'autre parent, sans forcément en parler directement aux enfants, mais que ceux-ci entendent la discussion. Manière assez douce et indirecte, et en même temps relativement naturelle, de dire tout haut ce qui est gênant, sans en faire un sujet "polémique" ou "faire la morale".
 
24 Septembre 2014
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paris
Je suis tombée sur cet article à propos de la parentalité positive, assez intéréssant : "Claude Halmos estime que l'éducation positive présente une version édulcorée de la vie à des fins marketing. "La culpabilité des parents est un marché. On joue sur un sentiment qui ne demande qu'à être réveillé pour vendre des livres et des stages de parentalité. "
 
16 Juin 2014
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@schizophrenia
C'est un point de vue très intéressant. Cela dit je m'en étonne car la parentalité positive telle qu'elle est présentée dans cet article ne correspond pas du tout à l'idée que je m'en faisais. Bon il faut dire que ça fait longtemps que je n'ai rien lu sur le sujet et je ne serai pas étonnée qu'avec "l'effet de mode" que cela suscite on puisse trouver maintenant un peu tout et n'importe quoi sur la question. Il n'empêche que de ce que j'en avais retenu, la bienveillance n'est pas l'absence de sentiment négatif, ou bien l'absence de règles énoncées clairement, mais plutôt un ton pour présenter ces dernières et des explications pour accompagner et suivre les premiers. C'est à dire qu'on à tout à fait le droit de s’énerver, du moment qu'on explique à l'enfant la raison de la colère et qu'on s'excuse par la suite si notre réaction a été injuste ou disproportionnée. En tout cas personnellement, ce qui m'a marquée durant mon enfance ce n'est pas que mes parents m'engueulent ni même qu'ils me frappent, mais c'est le fait qu'ils le fassent sans raisons cohérentes à mes yeux (ils étaient sans doute fatigués, énervés par un sujet qui ne me concernait pas ou que je ne comprenais pas, mais à mes yeux c'était et c'est encore injuste). Tout ce que cela m'a appris au final, c'est que je n'avais pas d'autres choix que de me soumettre à l'autorité. :top: Du coup je suis très intéressée par l'éducation positive, parce-que justement, elle me semble préparer au mieux à la vie en société en transmettant confiance en soi, empathie et respect de l'autre...
 
18 Février 2014
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Dublin
@schizophrenia je rejoins tout a fait @Mama Sara , pour moi l'éducation positive ce n'est pas non plus "interdire" les emotions négatives, c'est les accompagner. explique que c'est normal d'etre triste/frustré/en colere, et donner des outils pour vivre ces émotions et les gérer.
Je trouve que ca donne une vue caricaturique de l'éducation positive, un peu recoupé avec "l'enfant roi" qui prend toute la place et autour duquel le monde tourne.
 
28 Février 2014
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maladiesvulvaires.wordpress.com
Je me sens partagée sur cet article.

Je n'adhère pas a de nombreuses choses érigées en principes de base de l'éducation positive, soit disant prouvees scientifiquement (putain ce que ça m'énerve quand on dit qu'un truc est prouvé scientifiquement alors que c'est juste du cherrypicking ou un énorme biais :non:). Je n'aime pas non plus le manque de réalisme et le perfectionnisme effréné derriere l'éducation positive qui selon moi conduit plus facilement les parents - malgré eux évidemment - au burn out parental, voire ironiquement, à commettre des violences ordinaires physiques ou psychologiques tant ils sont à bout et fatigués. Je base cette opinion sur des constations et observations personelles uniquement. Mais a mon avis, le mieux est l'ennemi du bien, et je trouve que de base, la bienveillance est un concept flou qui a plusieurs acceptions très différentes et pourtant est devenu un dogme aujourd'hui.

Mais. Je bute sur les propos de Claude Halmos à la fin quand elle dit "un enfant qui est aimé le sait, il ne confond pas un parent de mauvaise humeur avec un parent maltraitant". Ce n'est pas vraiment mon expérience et ça me paraît inexact. L'amour est un concept très abstrait et difficile à saisir pour un enfant. Et l'amour n'est malheureusement pas incompatible avec le fait de commettre des violences. Donc la dichotomie qu'elle érige entre parents aimants et parents maltraitants me paraît caricaturale. Même si je trouve ça sain qu'elle dise que ce qui compte finalement, c'est la "bigger picture", pas chaque petit détail de la vie quotidienne où il y aurait une seule bonne manière de faire.
 
13 Janvier 2015
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vers Lille
projectzomboid.com
je me fais un peu l'avocat du diable mais la mère qui témoigne dans cet article découvre que l'éducation bienveillante est, je cite, "chronophage" (eh oui expliquer c'est plus long que l'interdiction brute) MAIS elle trouve le temps de tenir un blog... comme quoi la vie c'est une question de priorités en fait! ;)
Sinon je partage totalement l'avis de @Mama Sara et @Elkaria : l'education bienveillante ce n'est pas etre un parent parfait ou chercher à l'etre c'est, à mon sens, porter un regard aimant, compréhensif et empathique. Eduquer son enfant de manière bienveillante c'est tout sauf etre laxiste, en faire un enfant roi etc. Au contraire c'est établir un cadre, des règles, etre une figure d'autorité pour son enfant mais faire en sorte que l'enfant adhère et non se soumette.
 
Dernière édition :
24 Avril 2010
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Il est difficile de nier que le domaine de l'éducation positive est une mine d'or à l'heure actuelle. Il suffit de googliser le thème et on tombe sur 2 blogs :
- les supers parents
- cool parents makes happy kids
qui proposent des fiches, formations et autres coachings à la c... pour devenir des bons parents moyennant finances bien entendu... Le premier fait d'ailleurs son beurre sur le dos de I. Filliozat, qui est un peu la prêtresse du mouvement. (oui j'emploi sciemment un terme appartenant au domaine religieux. Je n'aime pas les tendances dogmatiques et je trouve que celle de la parentalité bienveillante en fait partie.)
Donc certes, l'idée de base est louable : ne pas taper ses enfants, ne pas leur crier dessus etc... mais les outils et la façon de les présenter est parfois douteuse. Il y a surtout cet aspect "Famille Instagram-Ricoré" qui me sort part les yeux En tout cas ça exploite des failles réelles qui sont la culpabilité et le désarroi des parents face à des situations où ils entendent tout et leur contraire sur la manière de faire appliquer des règles.

Cependant, si on se penche sur l'article et sur les intervenants 'pro' on se retrouver avec un coach et une psychanalyste pro-Dolto et reine des médias. Là on voit que l'Express est vraiment de mauvaise foi sur ce sujet!:yawn: Si le journaliste avait vraiment bien fait son travaille il aurait directement contacté Filliozat..mébon...

J'ai beau avoir reçu des claques et des fessées, je ne me vois pas du tout taper ma fille même si des fois j'ai franchement les nerfs en pelote. Par contre je crie, surtout quand je suis fatiguée et que je rêverai d'être seule et tranquille comme après une journée de boulot où il m'est arrivé que des tuiles. C'est humain, l'envie de décompresser de 7 heures de ta vie qui ont été pourries. Mais avec l'éducation positive, on te demande de prendre sur toi encore 4 ou 5 heures pour gérer un môme fatigué qui a décidé que ce jour serait celui de toutes les conneries. Bah c'est pas humain de demander à qq1 de rester calme. A force d'intérioriser la colère elle sortira à un autre moment et sûrement décuplée. Je rejoins l'idée qu'on a le droit d'être en colère et que c'est bénéfique de l'exprimer et surtout d'apprendre à la gérer : tu peux crier mais pas sur les gens. Si tu cries sur les gens, quand ça va mieux tu t'excuses.

Par contre l'argument 'si ton amie renverse son verre sur la nappe, tu vas pas lui crier dessus! Huhhu!" Sauf que mon amie, elle va s'excuser, nettoyer, et pas recommencer 5 minutes après et cela tous les jours pendant une semaine. Par ailleurs, je ne vis pas avec cette amie H24.
Idem avec le "Tu tapes pas sur tes collègues donc tapes pas ton enfant!" si je tape mes collègue, je perds mon job ce qui n'est pas le cas avec mon enfant :troll:
 
30 Juillet 2015
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@Hercynie Je suis assez d'accord avec ta première phrase et le début de ton message, l'éducation bienveillante peut avoir certains côtés dogmatiques, qui à titre personnel me hérissent le poil.
Toutefois, il faut faire la part des choses entre les blogs/professionnels/personnes interviewées... qui ont tout intérêt à marteler leurs discours et à faire culpabiliser les parents car ainsi ils peuvent facilement leur proposer des solutions (payantes, donc) et l'idée initiale qui était plutôt de proposer une parentalité alternative au "moi parent j'ordonne, toi enfant tu obéis".
A mon sens, ce qui est problématique à l'heure actuelle, c'est qu'on se trouve dans une période charnière: il y a à peine 10 ans, le côté "éducateur" du parent était valorisé au regard de sa capacité à "mater" un enfant. Tout n'était pas à jeter dans cette éducation, mais globalement, l'enfant était majoritairement vu comme un être capricieux dont les velléités devaient être calmées immédiatement au risque d'en faire un tyran, et qui de toute façon ne voulait/pouvait pas comprendre ce qu'on lui reprochait.
Aujourd'hui et depuis plusieurs années, le mouvement de parentalité bienveillante tend à prendre en compte les émotions de l'enfant, et à être plus dans l'explication que dans la punition sèche. Pour moi, c'est vraiment cet aspect qui caractérise cette vision des choses: la volonté d'accompagner l'enfant dans son développement émotionnel, en lui expliquant qu'il est normal de ressentir certains sentiments, et en lui expliquant le plus possible les raisons qui ont pu pousser le parent à s'énerver ou à le punir.

Et sur ce point, je rejoins l'avis de @Chambray, l'idée de la bigger picture, c'est tout à fait l'image que je m'en fais. Car sinon, on entre fatalement dans l'opposition "parents bienveillants" vs "parents malveillants", et une telle dichotomie ne fera qu'exacerber les ressentis de tous.

Sur ton dernier paragraphe, je vois ce que tu veux dire quant au fait qu'on ne se comporte pas de la même façon avec les personnes qu'on côtoie quelques heures et celles avec qui on vit (différence qui se retrouve d'ailleurs souvent dans les comportements différents entre les amis et la personne qui partage notre vie).
Mais là où le côté bienveillant intervient, c'est qu'avec un enfant, qui n'aura pas nécessairement pleinement conscience de ses actes, tu peux lui expliquer, dans un premier temps, ce qu'il ne faut pas faire (ex: ne pas courir autour de la table) et lui dire qu'après il faut nettoyer et que c'est pas agréable (dans ce type de contexte, faire réparer/nettoyer à l'enfant me semble tout à fait utile). Et seulement s'il récidive (ça fait délinquant ça quand même :sweatdrop:), une punition pourra être envisagée.

De même, pour ce qui est de la possibilité de s'agacer/s'énerver devant ou envers son enfant, il est évident que tout le monde peut craquer à tout moment. Sur ce point, la bienveillance vise justement à donner des clefs tant aux parents qu'aux enfants en visant à : 1. d'abord essayer de faire comprendre que l'enfant n'est pas un punching ball (j'englobe surtout le sens émotionnel) (ce qui s'adresse aux parents), 2. tenter de trouver des moyens de désamorcer les éventuels conflits (explications,...) (ce qui s'adresse aux enfants), et 3. si punition ou craquage parental, pouvoir débriefer à froid des événements qui ont conduits à l'explosion de la situation (effort des parents mais à destination des enfants).

Bref, ma vision de la parentalité bienveillante vise à donner à chacun des clefs pour se défaire de l'opposition adulte-enfant et permettre à chacun de pouvoir exprimer ses émotions sans être brider.

(pardon c'était hyper long...)
 
28 Décembre 2012
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A propos de la parentalité bienveillante, je vois aussi d'un assez mauvais oeil tout le marketing qui se fabrique autour, le nombre de "formations" hyper chères qui sont proposées et globalement l'émergence de quelques "grands noms" du mouvement (CPMHK en premier lieu - la nana m'exaspère tellement :lol:), même si en soi je trouve très bien que cela se démocratise. En fait j'ai toujours un peu de mal avec les gens qui cherchent à se faire de l'argent sur les galères des autres (bon globalement je suis très pro gratuité et libre-don en général, c'est pas non plus ce qui remplit la marmite on est d'accord :lunette:). Je comprends que des parents puissent vouloir se reconvertir dans ce secteur, mais quand même à un moment j'avais plein de pubs pour plein de formations différentes, chaque fois c'est plusieurs centaines d'euros, et tout ce que j'arrivais à me dire c'est : si c'est pour le bien de l'humanité (puisque l'objectif c'est quand même de transformer les enfants en adultes responsables et bienveillants, bien dans leurs baskets et davantage aptes à s'exprimer qu'à faire la guerre :lunette:), alors donnez vos tips gratuitement, sinon c'est du capitalisme et j'aime pô :drama:

Je trouve aussi que la parentalité bienveillante est assez culpabilisante MAIS c'est surtout par l'accent qui est mis sur l'impact des parents en général sur leurs enfants, et je trouve personnellement important qu'on le sache, qu'on en prenne vraiment conscience car oui, la responsabilité est vraiment énorme... Et oui c'est culpabilisant, car à chaque dérapage on peut se dire "ça y est j'ai tout foiré :crying:". Faut réussir à prendre du recul, ne pas se flageller de pas être parfaits (d'autant qu'un parent parfait serait une horreur pour les enfants...), se rappeler aussi que la bienveillance doit aller dans les deux sens : envers soi aussi.

Je suis par contre vraiment exaspérée des amalgames qui sont faits entre parentalité positive/bienveillante et laxisme ou absence de cadre etc. Je suis dans une mouvance très "pro éducation libre", je laisse beaucoup de liberté à ma fille, j'essaie au maximum de l'intégrer dans les décisions à prendre à la maison, j'essaie au max de désamorcer les crises avant qu'elles ne se produisent et si elle veut faire un truc débile inutile bah, je la laisse faire, je m'en fous, elle explore et expérimente. Mais à côté de ça, ça ne veut pas dire que JE ME laisse marcher sur les pieds, ou que j'accepte des choses inacceptables. J'ai simplement un cadre plus large que la moyenne, pour certaines personnes ça correspond à une absence de cadre alors que non, vraiment, juste le mien est un peu plus vaste. J'estime qu'à la maison, chez elle, elle a le droit de faire ses conneries et d'être insupportable car elle est un peu une miss parfaite quand elle est gardée, donc elle a aussi le droit de "relâcher la pression" dans sa maison à elle. Même si ça peut être pénible pour moi. Et ça m'empêche pas de la recadrer non plus, de lui expliquer ce qui me dérange, l'importance d'être respectueuse l'une envers l'autre etc.

Je trouve que ce qui est difficile dans l'éducation prônée actuellement c'est qu'on ne mentionne pas assez le droit à l'erreur, et globalement je trouve dures les différentes injonctions au niveau éducation. Quand je parle de ma façon d'éduquer, les gens me voient comme une hippie laxiste. Mais parfois quand je fais part de mes difficultés, que parfois voire souvent je crie sur elle, j'ai très souvent la remarque que "ah non mais faut pas crier sur un enfant hein !" .... Comme si j'étais la pire des personnes de m'énerver sur elle. Mais si je m'énerve pas et que je reste calme et tout, j'ai les remarques dans l'autre sens "ah mais faut aussi la cadrer, faut faire preuve d'autorité, blabla". Bref on s'en sort pas ..... Quoique je fasse j'ai l'impression que la personne en face va me dire que je devrais faire l'inverse. :facepalm: Heureusement que je suis moi-même relativement à l'aise avec ma façon de voir les choses sinon je serais clairement perdue.

Bref je digresse :lunette:
Tout ça pour dire que je suis quand même heureuse de voir que d'autres modes d'éducation surgissent. Parce que clairement les adultes d'aujourd'hui (et notamment les hommes) ont énormément de mal à gérer leurs émotions, et que je trouve super méga important que l'accent soit mis là-dessus actuellement dans l'éducation. :nod:
 
24 Avril 2010
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@Laurigine Je ne suis pas contre l'éducation bienveillante, car comme je pensais l'avoir mis dans mon précédent message, les principes de base sont louables et bien fondés.:)
Je voulais dénoncer le marketing fait autour de ce principe car c'est ça qui me dérange. Certes, des professionnels ce sont penchés sur la question mais quand tu fais une recherche sur google parce que tu es à bout eh bien tu tombes sur les 2 blogs cités plus haut en premier. Or je trouve ça moche voire malsain car ils te vendent une solution quasi-présentée comme "clé en main qui règlera tout tes problèmes de parent au bout du rouleau" :stare: Car le premier truc qu'un parent fera ce n'est pas lire l'étude du Docteur Trucmuche en psychologie de l'enfant en anglais dans le texte.

De même, pour ce qui est de la possibilité de s'agacer/s'énerver devant ou envers son enfant, il est évident que tout le monde peut craquer à tout moment. Sur ce point, la bienveillance vise justement à donner des clefs tant aux parents qu'aux enfants en visant à : 1. d'abord essayer de faire comprendre que l'enfant n'est pas un punching ball (j'englobe surtout le sens émotionnel) (ce qui s'adresse aux parents), 2. tenter de trouver des moyens de désamorcer les éventuels conflits (explications,...) (ce qui s'adresse aux enfants), et 3. si punition ou craquage parental, pouvoir débriefer à froid des événements qui ont conduits à l'explosion de la situation (effort des parents mais à destination des enfants).
Je me permets de te citer, dis moi si ça t'embête et je l'enlèverait. :fleur:
Sur ce point, on constate les limites de ce principe car en théorie, ce que tu décris c'est l'idéal mais en tant que mère je peux t'assurer que ça ne se passe pas comme ça, tout du moins avec une enfant de 3 ans. Déjà, elle fera la même bêtise des dizaines de fois avant d'intégrer que c'est pas bien. Quand elle l'aura intégré, elle recommencera quand même 1 à 2 mois plus tard pour vérifier que c'est toujours une bêtise car elle teste les limites, vérifie si elles sont toujours au même endroit. Quand tu vas lui dire de réparer, des fois elle va le faire avec envie et d'autres ça va durer 1h avec cris et pleures juste pour réparer une partie. Il faut pas oublier qu'un enfant n'est pas un robot et qu'un petit enfant ne sait pas gérer sa frustration. C'est donc très difficile d'appliquer ces principes quotidiennement car pour que la mise en place des règles fonctionnent, il faut s'y tenir tous les jours. Or, on n'a pas la même patience, les mêmes soucis et la même motivation d'un jour sur l'autre. Je sais qu'aujourd'hui, si elle se trempe en se brossant les dents eh bein c'est pas grave mais elle l'aurait fait il y a 3 jours alors qu'elle n'avait plus de pyjama propre et que mon patron m'avait pris la tête, je me serais énervée...:erf:

Je raconte un peu ma vie mais c'est surtout pour faire ressortir qu'être parent c'est très difficile car en plébiscitant autant l'éducation positive, on nous demande de nous oublier pour le bien être de notre enfant. En étant bienveillant constamment, tu dois t’asseoir sur tes désirs à l'instant T et mettre sous clé toutes tes émotions négatives. Ce qui n'est pas viable sur le long terme.
.
Je ne suis pas contre l'éducation bienveillante puisque j'y puise qq éléments pour éduquer ma fille. Je veux juste souligner qu'on ne peut pas l'ériger comme solution absolue puisqu'elle a ses limites surtout vis à vis des parents. Selon moi, il y a une multitude de façon d'éduquer un enfant entre le parent auritaire-rigide (qui ne m'inspire pas personnellement) et le parent CPMHK qui me sort tout autant par les yeux.
 
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En étant bienveillant constamment, tu dois t’asseoir sur tes désirs à l'instant T et mettre sous clé toutes tes émotions négatives.

(dis donc tu veux pas venir sur le topic des parents toi ? :cretin: viens on est bien :bouquet:)
Je suis fort d'accord avec ce que tu écris. Juste par rapport à la phrase que je cite (dis-moi si tu veux que je décite), je ne suis pas tout à fait d'accord. Pour moi la bienveillance, c'est aussi dire quand ma fille pousse mes limites. Et si je crie voire si j'ai un geste violent envers elle, la bienveillance pour moi c'est de lui dire après, plus tard, quand je suis calmée, que "ce que j'ai fait, c'est parce que j'ai été très énervée que tu aies fait ça, parce que c'est dur pour moi, mais je n'aurais pas dû. Je suis désolée d'avoir fait ça, je t'aime très fort et des fois pour moi c'est dur de supporter quand tu fais ci ou ça." C'est aussi lui dire justement quand j'ai des jours "sans" (même si clairement, c'est comme pisser dans un violon :rolleyes:), lui dire que non ce soir on raccourcit le câlin car j'ai trop mal à la tête. Ou ce genre de choses.
Parce que clairement on peut pas être gentil-calme-doux-bienveillant tout le temps, chaque jour est différent et en plus le gosse est aussi plus ou moins facile selon ses propres jours "avec" et "sans". Autant des fois j'arrive à supporter qu'elle refasse quinze fois la même connerie "pour voir que le résultat est toujours le même", clairement d'autres fois non...
Mais je ne veux pas non plus lui apprendre à "mettre sous clé les émotions négatives", plutôt lui montrer qu'elles sont là, qu'elles existent, qu'elles font faire des choses pas cool (genre l'autre jour elle a crisé et cassé un de ses bricolages --> parfait pour lui montrer l'effet de la colère + l'aspect fragile des choses), que ça arrive et que c'est bien d'en prendre conscience et d'apprendre à les gérer.
 

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