@Lumiciole : Je n'avais jamais entendu parler de l'intelligence intra-personnelle et inter-personnelle. C'est très intéressant !
Dans mon cas, ça me donne des pistes de réflexions sur le pourquoi de certains de mes réflexes ou attentes vis-à-vis des autres.
Je pense me retrouver un peu dans cette définition, mais je délire peut-être

(une sensibilité énorme aux mots, gestes, comportements qui peut me faire cogiter pendant des jours. Une auto-évaluation de manière permanente). J'ai déjà entendu le discours du "mais arrête de t'arrêter à ce que je dis, tu sais ce que je pense, je le dis juste mal" (et moi : "oui mais moi j'aimerais que tu prennes le temps de prendre en compte ma sensibilité pour dire les choses bien sinon je cogite pour rien. Moi j'essaye de le faire pour toi. On n'est pas pareils".

).
Enfin j'ai compris ces types d'intelligence comme ça
Et si j'ai juste, alors vient ma réflexion plus générale
Les thérapies par la parole pour soigner une dépression (je parle de ce trouble parce que je le connais, ça doit marcher pour d'autre) ne seraient-ils pas un moyen d'améliorer cette intelligence intra/interpersonnelle ?
Je pars du postulat que les personnes dépressives sont plus sensibles que les autres aux émotions et aux choses "subtiles" (un mot mal placé, un geste étrange de la part d'une personne) et que prendre conscience de cette capacité à remarquer ces choses, c'est réussir à s'en servir pour aller mieux et s'accepter.
Dans un monde ou justement, montrer ses émotions et faire avec celle des autres est assez mal-vu (on est faiiibles !), on pourrait avoir tendance à perdre foi en nous plus facilement, non ?
Si la norme de la société c'était de faire avec les émotions et les sensibilités, les gens qui vivent dans le but de faire grossir leurs connaissances pures (biologie, maths, langue, etc) seraient peut-être ceux qui auraient besoin d'une thérapie pour se comprendre et vivre avec leur émotions
En tout cas je vais essayer de lire un peu sur le sujet.