@Eclise Je me permets de te répondre ici parce que le médiateur est fermé et que de toute façon c'était un peu HS sur le racisme ordinaire.
Ben pour résumer, le "problème" là tout de suite maintenant selon moi, c'est qu'on parle d'unité en faisant du "colorblind" dans le sens où je crois que cette fois les gens ont quand même un peu envie de "vraiment" jouer l'unité, mais ça arrive dans un contexte hyper tendu où on n'arrête pas d'entendre que l'assimilation c'est la seule vraie intégration (lois sur le voile, laïcité instrumentalisée, problèmes de jupes longues, de fichage d'élèves sur la base de leurs noms, personnes agressées parce qu'elles ont """l'air""" musulmanes/maghrébines, Mosquées brûlées, épiceries arabe fermée, et même Kebabs bientôt interdits....).
Donc un peu comme pour le CharlieGate, ok pour l'unité mais ne faisons pas semblant que ce contexte n'existe pas parce que les personnes non blanches ou musulmanes se reprennent cette fausse unité en mode boomerang en X10 dans la tronche (on a pu voir les conséquences après les attentats de Janvier, malgré la grande marche solidaire, les musulmans en ont pris plus que pour leur grade). Il faut adresser le problème de l'Islamophobie et du racisme POUR arriver à une forme d'unité. Et le "pas d'amalgame" restera toujours un discours de surface qui ne correspond pas à la réalité sociale/aux décisions politiques tant qu'on ne mettra pas vraiment le fond du problème sur la table (et ça comprend comme tu dis l'islamophobie ordinaire et le fait que certains considèrent ça comme une "critique" voire un droit).
Quand on ne questionne pas le bon problème, on ne peut pas apporter la bonne solution. Sinon je suis d'accord avec le reste de ton analyse.
Sinon soutien
@Ghost wind Je crois qu'ils ont pas compris que poster aujourd'hui ou dans 3 mois sur certains sujets c'est pareil...