nielauclerat;4534537 a dit :@MamieCaro sauf que les gens peuvent toujours trouver des "sources" pourraves.
J'ai tapé la phrase du beau père de @Oparu sur google et j'ai vu pas mal de trucs bien gerbants assez documentés même si en me renseignant sur les sources (en mode "naïve" pour essaye d'être "objective") je me suis rendue compte que ça reposait sur du vent (ce dont j'était persuadée avant, je vous rassure).
Si les sources sont pourraves, tu démontres qu'elles sont pourraves. SI tu en as le temps et l'énergie. Parce que le but d'une telle discussion n'est jamais de "gagner" la discussion (même si c'est souvent ce qui s'en dégage). On a toujours le droit d'arrêter de parler du sujet en disant : "bon, j'en ai marre, je n'ai plus envie de parler de ça avec toi". Si tu as en face de toi quelqu'un pour qui la discussion est une bataille dont il faut ressortir avec un trophée, il-elle te dira "ha, t'as plus d'arguments, c'est bien la preuve que j'ai raison !" Dans ces cas-là, pas besoin de se sentir obligée de balancer "oui, voilà, t'as raison, t'es content-e ?", parce que d'une part, la personne ne sera PAS content-e (il lui faudrait une attestation signée avec excuses publiques sur Internet et encore), d'autre part parce que tu encourages cette idée que la discussion avait pour but d'avoir raison.
Mieux vaut lui dire clairement pourquoi tu veux arrêter la discussion : "ce sujet est quelque chose qui me touche personnellement, et c'est douloureux de devoir discuter des heures dessus sans être écoutée/respectée/comprise." Ou bien : "Si tu fais davantage confiance à ce site d'extrême droite qu'à moi, ça ne sert à rien que je te donne mon point de vue." Ou bien : "TU ME FATIGUES".
Vous n'avez pas besoin d'avoir l'accord de quelqu'un pour passer à autre chose. Vous n'avez pas besoin de démontrer vos opinions, vos croyances par A + B*. Si la personne en face ne vous prend pas au sérieux, vous pouvez vous contenter du fait que VOUS-MÊMES vous prenez au sérieux. Votre dialogue interne est aussi important que le dialogue que vous avez avec la personne en face. Ecoutez-vous.
* surtout quand vos croyances et vos opinions concernent une forme d'oppression que l'autre personne justifie.
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