Par rapport à la question de l'humanitaire, j'avoue que je suis très ambivalente
Il y a 7-8 ans, avant que je n'essaye vraiment de comprendre le racisme, j'en ai un jour parler avec une collègue .
Celle-ci est blanche mais elle est née au Congo et y a vécu jusqu'à ses 18ans (parents belges, professeurs sur place). Elle se considère comme Africaine.
Un jour, j'ai lâché devant elle que j'avais quand même fort l'impression que l'humanitaire était une forme de néo-colonialisme, une manière pour l'Occident de se donner bonne conscience et de donner du travail à ses trop nombreux médecins.
Je me suis fais incendiée sur place. Elle qui était toujours très calme m'a dit que je ne savais rien, que je n'avais aucune conscience de ce qui se passait là-bas, qu'il y avait des hommes et femmes admirables qui risquaient leurs vies dans les régions en guerre pour sauver les populations, notamment les femmes qui sont toujours les 1eres victimes, et que c'était iniquie de ma part de dire ça.
À partir de la, j'ai décidé de me la fermer sur le sujet mais je n'ai jamais réussi à me départir de ma méfiance de base.
Je devrais essayer de voir si je trouve des témoignages du point de vue des populations locales par rapport à l'humanitaire.
Et j'étais heureuse de voir que un médecin congolais avait été mis à l'honneur récemment pour son travail dans les zones de guerre ("l'homme qui réparait les femmes")
PS : je voulais partager ma perplexité su le sujet, j'espère ne pas avoir été blessante
Il y a 7-8 ans, avant que je n'essaye vraiment de comprendre le racisme, j'en ai un jour parler avec une collègue .
Celle-ci est blanche mais elle est née au Congo et y a vécu jusqu'à ses 18ans (parents belges, professeurs sur place). Elle se considère comme Africaine.
Un jour, j'ai lâché devant elle que j'avais quand même fort l'impression que l'humanitaire était une forme de néo-colonialisme, une manière pour l'Occident de se donner bonne conscience et de donner du travail à ses trop nombreux médecins.
Je me suis fais incendiée sur place. Elle qui était toujours très calme m'a dit que je ne savais rien, que je n'avais aucune conscience de ce qui se passait là-bas, qu'il y avait des hommes et femmes admirables qui risquaient leurs vies dans les régions en guerre pour sauver les populations, notamment les femmes qui sont toujours les 1eres victimes, et que c'était iniquie de ma part de dire ça.
À partir de la, j'ai décidé de me la fermer sur le sujet mais je n'ai jamais réussi à me départir de ma méfiance de base.
Je devrais essayer de voir si je trouve des témoignages du point de vue des populations locales par rapport à l'humanitaire.
Et j'étais heureuse de voir que un médecin congolais avait été mis à l'honneur récemment pour son travail dans les zones de guerre ("l'homme qui réparait les femmes")
PS : je voulais partager ma perplexité su le sujet, j'espère ne pas avoir été blessante
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