Il se sent exclu Wallerand de saint just ? Il voulait venir peut être ?
@Allitché trop choupi ! ce sont des symboles chinois ? C'est drôle j'ai toujours cru que c'était africain parce que là où je suis allée en Afrique il y en avait partout, et dans ma famille aussi =)
(wikipedia me dit que c'est chinois ou japonais)
pour ce qui est de la non mixité, @La Simili-Tortue je sais pas si t'es déjà allée à une conférence sur le racisme (table ronde, colloque...?), si tu n'y vas pas ou si ça t’intéresse pas je comprends que la non-mixité puise te paraître abstraite.
moi je m'intéresse beaucoup aux conférences, aux débats etc et je suis allée plusieurs fois à des projections de films ou tables rondes sur des sujets du racisme. par exemple à la projection du film la mort de Danton d'Alice Diop, il n'y avait pas de raison d'être en non mixité, c'était qu'un film.
La projection était suivie d'une table ronde "Et si les Blancs ne monopolisaient plus la scène culturelle française?" avec Alice Diop, et Françoise Vergès, qui pour le coup sont des gentes qu'on a envie d'écouter sur la question décoloniale et sur la représentation des minorités dans la culture etc. Elles ont toutes les deux dédié leur vie à ça, mais ce jour là on n'a pas vraiment pu les écouter parce que les interventions du public (c'étaient pas des questions hein, alors qu'on avait tous plein de choses à apprendre de ces deux femmes) reposaient sur "je comprends pas pourquoi vous parlez de "blanc"", et
"je suis surpris que le "personnage" du film (c'est un docu) ait subi du racisme dans le monde du théâtre, moi j'ai fait du théâtre et y avait pas de racisme". (ie. le mec du film ne se voit proposer que des rôles de personnages noirs et autres clichés etc).
du coup les deux dames ont dû expliquer ce qu'était un blanc et ça a pris tout le temps de la conférence, alors que le sujet c'était le théâtre...
ben franchement c'était épuisant. on n'a rien appris, les blancs sont toujours persuadés que le film est un "mauvais exemple" mais que dans leur cours de théâtre ou dans leur conception du théâtre, c'est pas comme ça, du coup on n'a pas pu profiter de la présence des deux dames qui avaient prévu toute une conversation sur scène mais n'ont pas pu la suivre, et on a dû entendre des personnes se plaindre que le film était en dissonance cognitive avec leur vision du monde.
à ce stade t'es venu à une table ronde et il s'y est rien passé, t'as envie d'avancer et il te faut un endroit pour le faire. enfin, moi quoi.
et parfois ça tourne même à l'engueulade sur l'utilisation du terme "racisme" par exemple. une fois ça va, mais on avancera jamais si les débats sont détournés comme ça sans arrêt. pour ma part j'ai pas encore été à une conférence qui m'ait apporté quelque chose sur ces sujets (par contre la soirée électorale que j'ai postée le lendemain du premier tour il y a quelques pages était super intéressante - quasiment non mixte par ailleurs)
edit : p;s; : j'ai encore un problème de majuscules; et non c'est pas un faux contact =(
(wikipedia me dit que c'est chinois ou japonais)
pour ce qui est de la non mixité, @La Simili-Tortue je sais pas si t'es déjà allée à une conférence sur le racisme (table ronde, colloque...?), si tu n'y vas pas ou si ça t’intéresse pas je comprends que la non-mixité puise te paraître abstraite.
moi je m'intéresse beaucoup aux conférences, aux débats etc et je suis allée plusieurs fois à des projections de films ou tables rondes sur des sujets du racisme. par exemple à la projection du film la mort de Danton d'Alice Diop, il n'y avait pas de raison d'être en non mixité, c'était qu'un film.
La projection était suivie d'une table ronde "Et si les Blancs ne monopolisaient plus la scène culturelle française?" avec Alice Diop, et Françoise Vergès, qui pour le coup sont des gentes qu'on a envie d'écouter sur la question décoloniale et sur la représentation des minorités dans la culture etc. Elles ont toutes les deux dédié leur vie à ça, mais ce jour là on n'a pas vraiment pu les écouter parce que les interventions du public (c'étaient pas des questions hein, alors qu'on avait tous plein de choses à apprendre de ces deux femmes) reposaient sur "je comprends pas pourquoi vous parlez de "blanc"", et
"je suis surpris que le "personnage" du film (c'est un docu) ait subi du racisme dans le monde du théâtre, moi j'ai fait du théâtre et y avait pas de racisme". (ie. le mec du film ne se voit proposer que des rôles de personnages noirs et autres clichés etc).
du coup les deux dames ont dû expliquer ce qu'était un blanc et ça a pris tout le temps de la conférence, alors que le sujet c'était le théâtre...
ben franchement c'était épuisant. on n'a rien appris, les blancs sont toujours persuadés que le film est un "mauvais exemple" mais que dans leur cours de théâtre ou dans leur conception du théâtre, c'est pas comme ça, du coup on n'a pas pu profiter de la présence des deux dames qui avaient prévu toute une conversation sur scène mais n'ont pas pu la suivre, et on a dû entendre des personnes se plaindre que le film était en dissonance cognitive avec leur vision du monde.
à ce stade t'es venu à une table ronde et il s'y est rien passé, t'as envie d'avancer et il te faut un endroit pour le faire. enfin, moi quoi.
et parfois ça tourne même à l'engueulade sur l'utilisation du terme "racisme" par exemple. une fois ça va, mais on avancera jamais si les débats sont détournés comme ça sans arrêt. pour ma part j'ai pas encore été à une conférence qui m'ait apporté quelque chose sur ces sujets (par contre la soirée électorale que j'ai postée le lendemain du premier tour il y a quelques pages était super intéressante - quasiment non mixte par ailleurs)
edit : p;s; : j'ai encore un problème de majuscules; et non c'est pas un faux contact =(
@Allitché le tissu wax est une importation néerlandaise en afrique, a priori c'est plutôt à l'ère industrielle donc à la fin de l'empire colonial. le wax est encore fabriqué aux pays bas. par contre pour les motifs je sais pas.
@Allitché @Ana-Esperanza D'après cet article le wax est bien d'origine indonésienne (de Java).
Je sais pas si il avait été partagé ici mais l'article est assez intéressant par ailleurs, sur comment le wax "tue" un peu les tissus africains, tout en étant ni vraiment d'origine africaine ni produit en Afrique pour la plus grande partie de la production.
Je sais pas si il avait été partagé ici mais l'article est assez intéressant par ailleurs, sur comment le wax "tue" un peu les tissus africains, tout en étant ni vraiment d'origine africaine ni produit en Afrique pour la plus grande partie de la production.
(Je m'incruste vite fait. Je sous marine souvent votre super topic, et depuis qu'Hidalgo a crié au scandale concernant le festival Nyansapo, JPP de mon fil d'actualité, alors je voulais partager cette petite perle avec vous)
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@Little Moi-Même pour revenir sur ton post où tu t'interroges sur comment faire comprendre l'intérêt et la nécessité de la non-mixité dans certains contextes : je me pose aussi la question, pour être régulièrement confrontée à la même problématique.
Aujourd'hui j'ai lu le billet posté sur Simonae au sujet de la polémique dont est victime le festival, et dedans il y a un passage qui a fait un gros TILT dans ma tête.
J'ai l'impression que beaucoup de personnes pas familières du militantisme ont l'impression, dès qu'on parle de non-mixité, que la non-mixité serait un but en soi, un objectif à atteindre, instaurer et garder. Alors que comme le dit le billet, en fait la non-mixité est un outil, un moyen, employé ponctuellement dans des situations où pour toutes les raisons que l'on connaît, elle est nécessaire.
Et je pense que cette différence entre outil, telle que le percoivent les gentes qui ont compris pourquoi c'était positif et important, en opposition à but, telle que le percoivent celleux qui poussent les hauts-cris dès qu'il en est question, cette différence de perception est peut-être la clé pour enfin faire comprendre l'importance de la non-mixité.
Ça ne sert à rien d'argumenter sur les raisons pour lesquelles la non-mixité est nécessaire parfois en tant qu'outil ponctuel, si on parle à des gentes qui s'en offusquent car ils pensent qu'on veut l'instaurer pour "toujours" comme un but en soi.
C'est comme essayer d'expliquer à qqn.e les différents avantages de planter des pommes golden à une période de l'année, alors que cette personne est persuadée qu'on ne voudra plus jamais planter d'autres sortes de pommes : avant qu'elle puisse entendre les avantages de la pomme golden à telle période donnée, il faut lui montrer qu'on plante aussi d'autres pommes à d'autres périodes (bon désolée pour cette métaphore foireuse
)
A mon avis, pour pouvoir expliquer et convaincre, il faut d'abord commencer par dégommer cette première fausse perception de la non-mixité comme but, montrer que c'est un outil, avant d'ensuite donner les arguments pour la nécessité de la non-mixité.
Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire?
(bon après je pense qu'on est beaucoup ici à penser que franchement, ça fait grave ch*** que les gentes soient incapables de comprendre par iels-mêmes dès le départ que c'est pas un but en soi mais un outil nécessaire - et que c'est pas pcq on parle des avantages de la pomme golden que ça veut dire qu'on est contre les autres pommes. Mais bon, si tout était si simple, cette VP n'existerait plus).
Aujourd'hui j'ai lu le billet posté sur Simonae au sujet de la polémique dont est victime le festival, et dedans il y a un passage qui a fait un gros TILT dans ma tête.
J'ai l'impression que beaucoup de personnes pas familières du militantisme ont l'impression, dès qu'on parle de non-mixité, que la non-mixité serait un but en soi, un objectif à atteindre, instaurer et garder. Alors que comme le dit le billet, en fait la non-mixité est un outil, un moyen, employé ponctuellement dans des situations où pour toutes les raisons que l'on connaît, elle est nécessaire.
Et je pense que cette différence entre outil, telle que le percoivent les gentes qui ont compris pourquoi c'était positif et important, en opposition à but, telle que le percoivent celleux qui poussent les hauts-cris dès qu'il en est question, cette différence de perception est peut-être la clé pour enfin faire comprendre l'importance de la non-mixité.
Ça ne sert à rien d'argumenter sur les raisons pour lesquelles la non-mixité est nécessaire parfois en tant qu'outil ponctuel, si on parle à des gentes qui s'en offusquent car ils pensent qu'on veut l'instaurer pour "toujours" comme un but en soi.
C'est comme essayer d'expliquer à qqn.e les différents avantages de planter des pommes golden à une période de l'année, alors que cette personne est persuadée qu'on ne voudra plus jamais planter d'autres sortes de pommes : avant qu'elle puisse entendre les avantages de la pomme golden à telle période donnée, il faut lui montrer qu'on plante aussi d'autres pommes à d'autres périodes (bon désolée pour cette métaphore foireuse
)A mon avis, pour pouvoir expliquer et convaincre, il faut d'abord commencer par dégommer cette première fausse perception de la non-mixité comme but, montrer que c'est un outil, avant d'ensuite donner les arguments pour la nécessité de la non-mixité.
Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire?
(bon après je pense qu'on est beaucoup ici à penser que franchement, ça fait grave ch*** que les gentes soient incapables de comprendre par iels-mêmes dès le départ que c'est pas un but en soi mais un outil nécessaire - et que c'est pas pcq on parle des avantages de la pomme golden que ça veut dire qu'on est contre les autres pommes. Mais bon, si tout était si simple, cette VP n'existerait plus).
@Ana-Esperanza et tout le monde en fait ;
ça serait top qu'on trouve une alternative à "grammar nazi" et autres expressions qui comparent les gens à des nazis (notamment la "réappropriation" du "féminazi"). Genre, "puriste de la grammaire" pour en plus pas faire d'anglicisme ou "grammar freak" si l'expression DOIT être en anglais, je sais pas. Je vais continuer à réfléchir à des propositions.
ça serait top qu'on trouve une alternative à "grammar nazi" et autres expressions qui comparent les gens à des nazis (notamment la "réappropriation" du "féminazi"). Genre, "puriste de la grammaire" pour en plus pas faire d'anglicisme ou "grammar freak" si l'expression DOIT être en anglais, je sais pas. Je vais continuer à réfléchir à des propositions.
@Diophantienne
oui tu as raison
à la base je gardais l'expression "nazi" parce que critiquer les gens en se basant sur leur orthographe ça reste une oppression. après de là à comparer ça avec le nazisme, clairement faut pas pousser mémé, donc je m'abstiendrai.
oui tu as raison
à la base je gardais l'expression "nazi" parce que critiquer les gens en se basant sur leur orthographe ça reste une oppression. après de là à comparer ça avec le nazisme, clairement faut pas pousser mémé, donc je m'abstiendrai.
Il y a une pétition lancée par la fille d'un chibani (ces retraités marocains qui ont été discriminés par la SNCF qui a fait appel de sa condamnation), si vous pouviez la signer et la diffuser, merci.
@Little Moi-Même Personellement je décide quand je veux faire de la pédagogie ou pas, même avec la même personne. Ça dépend du moment, du contexte, du sujet, de la façon dont mon interlocuteur m'aborde... Si c'est mal pris, ça permet aussi de filtrer parce que si quelqu'un souhaite avoir une discussion avec moi sur un sujet aussi sensible pour moi il comprendra que moi je n'y suis pas toujours prête. Je me laisse aussi le droit de quitter la discussion si j'estime que ça n'en est plus une.
Mais je ne m'excuse jamais, j'estime que je n'ai pas à le faire. Une personne adulte et valide qui a besoin de moi pour comprendre le racisme/sexisme me doit bien plus que ce que je lui dois.
@Little Moi-Même Personellement je décide quand je veux faire de la pédagogie ou pas, même avec la même personne. Ça dépend du moment, du contexte, du sujet, de la façon dont mon interlocuteur m'aborde... Si c'est mal pris, ça permet aussi de filtrer parce que si quelqu'un souhaite avoir une discussion avec moi sur un sujet aussi sensible pour moi il comprendra que moi je n'y suis pas toujours prête. Je me laisse aussi le droit de quitter la discussion si j'estime que ça n'en est plus une.
Mais je ne m'excuse jamais, j'estime que je n'ai pas à le faire. Une personne adulte et valide qui a besoin de moi pour comprendre le racisme/sexisme me doit bien plus que ce que je lui dois.
@Vagina Raptor perso j'accroche pas du tout à ces termes. Parce que j'ai pas la référence et que je trouve pas que ça porte le sens du terme à part par ressemble sonore.
@Ana-Esperanza jconsidère pas la critique de quelqu'un sur sa grammaire / orthographe comme une oppression en soi, mais plutôt comme une façon de perpétuer des oppressions existantes (classisme, racisme / xénophobie, entre autres).
@Ana-Esperanza jconsidère pas la critique de quelqu'un sur sa grammaire / orthographe comme une oppression en soi, mais plutôt comme une façon de perpétuer des oppressions existantes (classisme, racisme / xénophobie, entre autres).
@Diophantienne
Perso j'évite "freak", c'est une insulte utilisée contre les neuroatypiques. Après je n'ai pas vraiment d'idée d'alternative
Pour l'orthographe, c'est surtout classiste non? Vu qu'en général l'idée derrière est celle d'un manque d'éducation...
Perso j'évite "freak", c'est une insulte utilisée contre les neuroatypiques. Après je n'ai pas vraiment d'idée d'alternative
Pour l'orthographe, c'est surtout classiste non? Vu qu'en général l'idée derrière est celle d'un manque d'éducation...
