mamiecaro;4661609 a dit :
@xeane : Là j'ai pas le temps, mais le premier truc qui me vient à l'esprit, c'est ceci,
reblogué par une super followeuse sur tumblr :
"I’ll respect your opinion
as long as your opinion doesn’t disrespect my existence."
Merci, je trouve cette phrase tellement bien trouvé.
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Elle disait des trucs assez horribles pour appuyer ses propos comme par ex, on devrait arrêter de parler du colonialisme en cours d'Histoire, car c'était fini, plus personne en souffrait et que les descendants pouvait profiter de ce que la France leur offre.
Perso, j'ai appris très récemment que j'étais descendante d'esclaves. Mais d'esclaves APRÈS abolition de l'esclavage, je n'étais vraiment pas au courant. Apparemment, on leur donnait un autre nom, mais en réalité ça restait des esclaves, et ça je ne l'ai jamais appris à l'école ( mais je crois qu'une prof a dû en parler au primaire mais je n'avais pas compris ). J'ai appris cela grâce aux travaux d'un historien espagnol qui est venu étudier notre histoire. Je me suis renseigné auprès de mon entourage et de profs d'histoire visiblement tout le monde le sait mais on en parle pas quoi.
Certes, je ne suis pas une esclave aujourd'hui, mais je sais qu'il me manque une partie de mes origines. Ma famille a déjà fait des longues recherches sur notre famille en Inde, apparemment, on aurait encore de la famille là-bas. Une partie de ma famille a essayé de les retrouver mais c'est impossible (
), notre nom de famille a été mal retranscrit à l'arrivée de mes arrières arrières arrières grands-parents déjà ça n'aide pas, il avait commencé à trouver une piste d'un nom similaire mais voilà.
Je sais que je n'en souffre pas spécifiquement, mais je sais qu'il me manque une partie de ma culture. Je ne parle pas la langue, je ne connais pas les coutumes, on n'est même pas sûre à 100% de quel région " on vient ".
C'est pas dramatique du tout, la langue je peux l'apprendre mais ce n'est pas pareil si je pouvais m'immerger dans la culture même, avoir un point de repère là-bas, c'est drôle de savoir qu'on a toute une famille là-bas qu'on ne connaîtra jamais.
Par ex, je connais l'histoire de la France, ses coutumes, pareil pour mon île, mais il y a un manque pour le pays de mes ancêtres. Bon je répète, je ne suis pas entrain de chouiner, mais dire que c'est bon, c'est du passé, c'est fini... C'est un peu triste, j'aurais bien aimé en apprendre plus sur ces esclaves après abolition de l'esclavage par ex.
Mais je pense elle disait n'importe quoi, parce qu'elle disait des trucs du style, oui mais la Shoah, ok c'est douloureux mais c'est fini, les juifs maintenant s'en sortent bien. Que c'était injuste de condamner les révisionnistes parce qu'il n'y a qu'une version de l'histoire et qu'on nous l'impose.
Franchement, je n'ai pas compris ces arguments... Le problème étant que les soit-disant révisionnistes qu'on a vu, on voyait bien qu'au fond ils soutenait ce qui s'était passé...Ils essayaient de montrer le bon côté des choses en essayant de se focaliser sur autre chose.
Je pense qu'on aurait pu parlé du fait que peut-être la Shoah tout ça prenait trop de place dans le programme ( perso, on sacrifiait des chapitres entiers des cours d'histoire pour pouvoir en parler...), enfin des choses comme ça. En gros, il y avait moyen de parler sans devoir dénigrer tout ce qui s'était passé et tout ça.
Bref, j'étais un peu choquée par tout ça, surtout la manière et le ton qu'elle employait, comme si tout c'était rien du tout, voir inutile, et elle-même elle le disait que ces ancêtres n'avaient ni connu la Shoah, ni le colonialisme. Bon.
( Ne pas citer, j'éditerais. 
)
)
(et qui écrit bien mal pour une prof, franchement en la lisant on croirait qu'elle a 13 ans...)
): "j'ai couché avec un arabe chloé je l'ai aimé mais je ne cautionne pas la merde qu'ils foute en permanence [..]"
