Je n'approuve pas mais je comprend les gens qui s'étonnent que l'on puisse être féministe et aimer le maquillage.
A part une ou deux campagnes de MAC, les publicités ne vantent presque jamais l'expression artistique du maquillage mais bien la sublimation, la séduction à travers cet outil.
L'écrasante majorité du maquillage porté est très discret/nude, et sert principalement à corriger les "défauts" , à se rapprocher d'un idéal de beauté unique. En témoignent les techniques du contouring pour creuser les pommettes, affiner un nez ou bien le maquillage destiné à agrandir ou réduire les yeux jusqu'à être proche de la bonne taille, jugée comme" jolie", etc...
Après, il y a la pression exercée sur l'apparence des femmes.
Habille-toi de manière féminine, maquille toi mais avec bon goût (sous-entendu ne sort pas des normes de ce qui est convenable et rien de très voyant) et tu seras validée en tant que femme présentable et agréable à regarder.
Si tu ne le fais pas alors ne t'étonnes pas de recevoir des moqueries et/ou d'être discriminée sur ton apparence.
Et de toute façon, tu aura besoin de porter tous ces artifices parce que ton physique ne colle pas dans 99,99% des cas aux normes esthétiques et que sans validation de ton apparence, tu ne vaux rien en tant que femme (il suffit de voir le nombre de nanas qui ne peuvent sortir sans maquillage, limite pire que de sortir nue).
Donc, je comprend la logique qui dit que refuser de porter du maquillage revient à s'émanciper des normes imposées aux femmes, d'arrêter de les réduire à leur apparence et de valoriser ainsi leur intelligence.
Rentrent en jeu également d'autres clichés comme le fait que l'on ne puisse s'occuper de son apparence et être intelligente et aussi que tout ce qui est connoté féminin (ici le maquillage) est dénigré au profit de la valorisation de tout ce qui est connoté masculin (les hommes ne se maquillent pas).
Plutôt que de refuser tout maquillage afin de sortir des normes, je préfère que s'opère une réappropriation du maquillage et des cosmétiques en général.
C'est à dire arrêter de le voir comme quelque chose d'indispensable pour être présentable à la face du monde mais comme un plus, un loisir, un amusement, une expression artistique. Arrêter aussi de dénigrer l'importance de s'occuper de soi, ne plus voir la futilité comme quelque chose de mal qui empêche de réfléchir mais comme un bien-être, un moment que l'on s'accorde.
Et évidemment sortir des codes genrés, une femme qui ne se maquille ne devient pas un homme et un homme qui se maquille ne devient pas une femme. Arriver à voir le maquillage comme un accessoire et non quelque chose qui définit l'individu.
A part une ou deux campagnes de MAC, les publicités ne vantent presque jamais l'expression artistique du maquillage mais bien la sublimation, la séduction à travers cet outil.
L'écrasante majorité du maquillage porté est très discret/nude, et sert principalement à corriger les "défauts" , à se rapprocher d'un idéal de beauté unique. En témoignent les techniques du contouring pour creuser les pommettes, affiner un nez ou bien le maquillage destiné à agrandir ou réduire les yeux jusqu'à être proche de la bonne taille, jugée comme" jolie", etc...
Après, il y a la pression exercée sur l'apparence des femmes.
Habille-toi de manière féminine, maquille toi mais avec bon goût (sous-entendu ne sort pas des normes de ce qui est convenable et rien de très voyant) et tu seras validée en tant que femme présentable et agréable à regarder.
Si tu ne le fais pas alors ne t'étonnes pas de recevoir des moqueries et/ou d'être discriminée sur ton apparence.
Et de toute façon, tu aura besoin de porter tous ces artifices parce que ton physique ne colle pas dans 99,99% des cas aux normes esthétiques et que sans validation de ton apparence, tu ne vaux rien en tant que femme (il suffit de voir le nombre de nanas qui ne peuvent sortir sans maquillage, limite pire que de sortir nue).
Donc, je comprend la logique qui dit que refuser de porter du maquillage revient à s'émanciper des normes imposées aux femmes, d'arrêter de les réduire à leur apparence et de valoriser ainsi leur intelligence.
Rentrent en jeu également d'autres clichés comme le fait que l'on ne puisse s'occuper de son apparence et être intelligente et aussi que tout ce qui est connoté féminin (ici le maquillage) est dénigré au profit de la valorisation de tout ce qui est connoté masculin (les hommes ne se maquillent pas).
Plutôt que de refuser tout maquillage afin de sortir des normes, je préfère que s'opère une réappropriation du maquillage et des cosmétiques en général.
C'est à dire arrêter de le voir comme quelque chose d'indispensable pour être présentable à la face du monde mais comme un plus, un loisir, un amusement, une expression artistique. Arrêter aussi de dénigrer l'importance de s'occuper de soi, ne plus voir la futilité comme quelque chose de mal qui empêche de réfléchir mais comme un bien-être, un moment que l'on s'accorde.
Et évidemment sortir des codes genrés, une femme qui ne se maquille ne devient pas un homme et un homme qui se maquille ne devient pas une femme. Arriver à voir le maquillage comme un accessoire et non quelque chose qui définit l'individu.
)
(et après lui et ses fans "non mais c'est pour riiiiiire t'as pas d'humour", honnêtement d'habitude je ne suis que paix et amour mais le·a prochain·e qui me sort ça je lui fait bouffer ses dents)
ça cassait tout de suite le ton débile des adultes qui me demandaient "alors tu veux faire maitresse ou infirmière hihihihi ?" 
J'ajouterais d'ailleurs qu'il n'y a pas tant de personnages qu'on ne puisse interpréter que comme strictement hétérosexuels (dans la mesure où contrairement aux personnages non hétéro, leur orientation paraît tellement évidente qu'elle n'a pas besoin d'être dite ; partant de là, même s'ils connaissent des relations hétérosexuelles dans le canon, on peut très bien interpréter leur orientation sexuelle comme beaucoup plus large - kikoo les fanfictions Harry/Draco 
) ne se résument pas à leur orientation sexuelle, ils sont réellement fouillés, avec une vraie personnalité et d'autres problèmes dans leur vie que le genre de leurs partenaires sexuels.
et j'aimais bien aussi Marshall dans The United States of Tara. 
