Là je suis tout à fait d'accord avec toi. L'attitude de ces journalistes (et de personnes médiatiques aussi, coucou BHL et sa caution morale!) m'a vraiment fait vomir.LillyDarma;3487748 a dit :Ce que je trouve scandaleux, que ce soit dans le cas de DSK, de Polanski ou d'Assange c'est justement qu'ils n'ont même pas été jugés et que les journalistes soutiennent ce refus de comparaître devant la justice.
J'avais vu des chiffres qui montraient que le nombre de fausses accusations pour le viol comme d'autres agressions étaient peu élevé. Il faut aussi rappeler qu'une meuf qui va accuser quelqu'un de viol, particulièrement quelqu'un de connu, va s'en prendre plein la tronche par les médias, va les voir fouiner sur son passé, sa famille, etc... Alors vouloir subir tout ça seulement pour le plaisir d'emmerder quelqu'un, euh, j'y crois pas trop
Le nombre de fausse accusation est peu élevé, mais il existe... Vraiment, je trouve ça injuste l'idée que dès que quelqu'un est accusé il est forcément coupable. ça s'oppose au principe même de la Justice, ça la décrédibiliserait.
Et je suis d'accord, quand je vois ce que Tristane Banon par exemple s'est pris dans la gueule vraiment j'hallucine. Certaines attaques qu'elle a subi étaient juste dingues, notamment les "si t'as été violée pourquoi avoir attendu tout ce temps pour témoigner?", j'ai l'impression que ceux qui disent ça pensent que le viol n'était qu'un petit moment désagréable à passer, qu'ils n'ont absolument aucune idée de ce que ça implique...
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Mais il peut y avoir d'autres mobiles de la part de fausse accusatrices que "le plaisir d'emmerder quelqu'un". D'autres enjeux d'une autre envergure. C'est arrivé.
Lorsqu'il y a une plainte pour viol, il faut être précautionneux parce qu'une femme violée est vulnérable de par les traumatismes qu'elle a subi: le premier étant le viol, le second, la suspicion toute nimbée de slut-shamming à laquelle aucune plaignante n'échappe je crois. Et ça n'empêche en rien de respecter la présomption d'innocence de l'accusé.
Il y a quelque chose que je ne comprends pas: pour vous, absolument tout-e-s les plaignant-e-s disent la vérité, dans 100% des cas?
Si oui, pourquoi faire un procès alors? Le but n'est-il pas que la vérité, quelle qu'elle soit, soit mise à jour?
Un-e accusé n'a-t-il pas droit à la présomption d'innocence, autant que le ou la plaignant-e a le droit d'être écouté avec la plus grande rigueur et impartialité?