K
Mais il croit vraiment être drôle ce type ? O____________okarrie788;3907435 a dit :La violence domestique c'est trop LOL. =Dstyx;3907413 a dit :
Ceci n'est pas drôle.
J'espère que c'est parodique (sur ce qu'il dit de l'amitié filles-garçons s'entend), il m'inquiète, j'ai l'impression qu'il rencontre sans arrêt les mêmes nanas. C'est quoi ces généralités à la con ?
Et c'est marrant parce que oui, j'adore Disney, et oui je chante souvent les chansons de Disney à tue-tête avec... un pote.
Je ne comprends pas les choses de cette manière...sabrinalafraise;3907594 a dit :Je viens devoir cet article sur le blog de libé à propos de l'érotisation des infirmières,et je suis un peu dégoutée des conclusions de l'étude.
(...)
En fait,quand je lis la réaction des infirmières, et les justifications qu'elles donnent aux patients, j'ai l'impression qu'elles ont juste très bien intégréles règles d'une société patriarcale (les hommes peuvent pas se retenir, ils ont besoin d'être des hommes, de séduire, etc) et des stéréotypes sur leurmétier.
(...)
Je veux direles femmes qui viennent à l'hôpital ne se permettent pas d'attendre le médecin nu dans leur pieu ou n'écartent pas les jambes volontairement, et personne ne les excuserait parce que "c'est normal, elles veulent se rassurer après une opération, elles veulent un bon parti, etc".
puchu;3907774 a dit :Comme disait Rousseau, "en ce qu'ils ont de commun, les deux sexes sont égaux ; en ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables".
http://www.elle.fr/prenoms/personnalite?sexe=2&type=carac&f_prenom=la+féministe+de+base&h_prenom
Au siècle des Lumières, y avait-il des hommes pour le droit des femmes???tardigrade;3908545 a dit :Ben ouais, parler de féminisme en citant un type qui était contre les droits des femmes, c'est ultra-logique.puchu;3907774 a dit :Comme disait Rousseau, "en ce qu'ils ont de commun, les deux sexes sont égaux ; en ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables".
http://www.elle.fr/prenoms/personnalite?sexe=2&type=carac&f_prenom=la+féministe+de+base&h_prenom
Voilà la raison pour laquelle le "oui mais vous les femmes, vous achetez des magazines féminins" (comme s'il sous-entendait l'achat des magazines par toutes et qu'on cautionne tout ce qu'il s'y trouve) me donne envie de mettre des baffes !
Pourquoi n'est-ce pas transposable à notre époque?dearprudence;3908808 a dit :John Stuart Mill ! Philosophe et parlementaire anglaisrenny;3908759 a dit :Au siècle des Lumières, y avait-il des hommes pour le droit des femmes???tardigrade;3908545 a dit :puchu;3907774 a dit :Comme disait Rousseau, "en ce qu'ils ont de commun, les deux sexes sont égaux ; en ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables".
http://www.elle.fr/prenoms/personnalite?sexe=2&type=carac&f_prenom=la+féministe+de+base&h_prenom
Ben ouais, parler de féminisme en citant un type qui était contre les droits des femmes, c'est ultra-logique.
Voilà la raison pour laquelle le "oui mais vous les femmes, vous achetez des magazines féminins" (comme s'il sous-entendait l'achat des magazines par toutes et qu'on cautionne tout ce qu'il s'y trouve) me donne envie de mettre des baffes !
Bon c'est pas transposable à notre époque hein, mais il luttait pour que plus de droits leur soit accordés !
je parlais d'hommes pour le droit des femmes.puchu;3908841 a dit :@renny
Olympe de Gouges. Une bd retraçant sa vie et ses engagements est d'ailleurs sortie récemment.
Le plus connu est Condorcet qui militait pour le droit des femmes et une éducation égale :renny;3908759 a dit :Au siècle des Lumières, y avait-il des hommes pour le droit des femmes???
Ah oui, ça c'est vrai par contre, c'est assez connu que les Lumières véhiculait des idées applicables pour l'homme blanc, plutôt riche, et rarement pour d'autres...renny;3908845 a dit :Pourquoi n'est-ce pas transposable à notre époque?
Je demande car selon un bouquin qui remet en cause moult croyances, les philosophes des Lumières n'étaient pas d'une tolérance folle sachant qu'ils étaient pour l'égalité entre les Hommes...mais que dans l'appellation "hommes" ils excluaient d'entrée de jeu les "indigènes" par exemple, donc je me suis dis "et les femmes, sont-elles des Hommes comme les autres"?
morganegirly;3908309 a dit :sabrinalafraise;3907594 a dit :Je viens devoir cet article sur le blog de libé à propos de l'érotisation des infirmières,et je suis un peu dégoutée des conclusions de l'étude.
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En fait,quand je lis la réaction des infirmières, et les justifications qu'elles donnent aux patients, j'ai l'impression qu'elles ont juste très bien intégréles règles d'une société patriarcale (les hommes peuvent pas se retenir, ils ont besoin d'être des hommes, de séduire, etc) et des stéréotypes sur leurmétier.
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Je veux direles femmes qui viennent à l'hôpital ne se permettent pas d'attendre le médecin nu dans leur pieu ou n'écartent pas les jambes volontairement, et personne ne les excuserait parce que "c'est normal, elles veulent se rassurer après une opération, elles veulent un bon parti, etc".
Je ne comprends pas les choses de cette manière...
J'ai beaucoup d'infirmières dans mon entourage et ma famille et pour avoir été hospitalisée récemment aussi, je crois qu'on ne peut pas percevoir la relation patient/personnel médical de la même manière qu'une relation classique.
En milieu hospitalier, le patient est en état de faiblesse flagrant, il est très souvent "à la merci" de l'infirmière. Ce n'est pas la même relation qu'un client face à une hôtesse d'accueil par exemple.
L'infirmière le manipule, l'oblige parfois à faire des mouvements ou des gestes malgré ses résistances, elle le touche dans son intimité etc. Bien sûr que c'est pour son bien mais il faut être capable de lâcher prise, de faire une totale confiance, d'abandonner une part de fierté et de désir de contrôler son corps et ce n'est pas évident pour tout le monde.
Quand j'étais hospitalisée, un élève infirmier est arrivé pour s'occuper de moi. Il avait mon âge, il était plutôt mignon et comme ma cousine était aussi en école d'infirmière à ce moment-là, je me suis dit qu'il aurait très bien pu être un bon ami à elle, que peut-être qu'on irait à des soirées ensemble à l'avenir et qu'il m'aurait vu nue et impuissante etc.
Bref, je me sentais dans une position de faiblesse face à ce jeune homme qui me voyait dans cet état-là. Je ne pouvais pas vraiment bouger, je pleurnichais quand on me redressait, j'avais ce vêtement d'hôpital qui me couvrait à peine, un drain dans les côtes qui crachait du sang, et il a fallu qu'il m'ammène aux toilettes et me nettoie parce que je ne pouvais pas le faire toute seule.
J'avais beau être shootée à la morphine, ne pas être pudique en règle générale et avoir un rapport sain au milieu médical, j'ai quand même ressenti une certaine humiliation dans la relation qu'il y avait entre ce garçon, qui aurait pu être un pote, et moi qui me sentais être une loque sale et régressive. Ce n'est pas l'image que j'aurais aimé lui donner.
Alors peut-être que si j'avais surmonté mon humiliation ou que la morphine avait été dosée différemment, peut-être que j'aurais commencé à lui parler sur un ton un peu drague. Ce qui aurait été ridicule car dans ce pyjama vert, les cheveux plein de sueur et le teint livide, je n'étais certainement pas en position de draguer. Mais ça n'aurait pas été du harcèlement de mon point de vue, plutôt une manière de me voiler la face sur le fait que mon corps ne m'appartenait plus et que la santé m'avait laissée tombée, une façon d'essayer de sauver les apparences.
Les infirmières ne jugent pas ces patients parce qu'elles sont conscientes de ça. Elles n'insultent pas non plus en retour les petites vieilles qui les agressent verbalement pour se donner l'illusion d'avoir encore un pouvoir sur leur vie...
Mais crois-moi qu'elles ne se laissent pas faire non plus! Elles n'hésitent pas à remettre à leur place les patients quand il faut. C'est juste qu'elles font la part des choses : il y a des réactions qui viennent de la souffrance des gens et qu'elles peuvent comprendre, et d'autres qu'elles ne vont pas laisser passer au risque de se faire bouffer.
Quand elles disent qu'elles comprennent ces hommes-là, je les comprends aussi. Découvrir que tu es malade, même si ta vie n'est pas en jeu, c'est quand même une remise en cause de ton monde. Il faut réussir à accepter ta déchéance, et tu as parfois la tentation d'éviter cette pensée en surjouant un comportement opposé. Même si tu es la personne la plus empathique et la mieux élevée au monde, tu deviens égoïste quand tu es face à ta propre santé. En plus, il y a les médicaments, les réactions bizarres dûes à la maladie etc.
Bref, si quelqu'un a un comportement déplacé en hôpital, je ne trouve pas ça comparable à la "vie normale".