@Eriador , Franchement,je crois que j'ai lu le même genre de connerie sexiste dans un bouquin de cuisine de ma mère qu'elle avait reçus au cours de sa scolarité,ça situe le niveau!
Merci! (j'ai fini par comprendre dans la nuit en fait Je suis longue à la détente )@alita99
C'est une énième blague pour dire que les Belges sont cons . En gros le mec se dénonce lui-même.
Donc c'est peut-être une volonté de corriger une injustice sociale (dans le sens où les femmes sont moins encouragées à faire du sport + portent des habits moins commodes = s'enfuient moins vite ) ? unno
Dans son essai Women and Children First: 19th-Century Sea Narratives and American Identity («Les femmes et les enfants d’abord: récits maritimes du XIXe siècle et identité américaine»), l’universitaire Robin Miskolcze retrace les origines de ces priorités d’évacuation. Jusqu’à la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’idée prédominante en Angleterre et en Amérique était que Dieu décidait seul des survivants à un naufrage.
Ainsi, personne ne critiquait les hommes qui piétinaient celles et ceux qui faisaient obstacle à leur survie. Mais ensuite, les philosophes des Lumières ayant mis en avant l’importance de la responsabilité humaine, et les femmes étant désormais vues comme les protectrices sacrées de la famille, les journaux se sont mis à condamner les hommes qui survivaient à des naufrages où des femmes avaient péri.
(...)
Deux années plus tard, alors que le SS Artic sombre près de Terre-Neuve, une panique totale s’empare des passagers de ce navire américain. Les survivants, tous masculins, sont traités de lâches par la presse pour n’avoir sauvé ni femmes ni enfants. Le blason américain est redoré en 1857, quand l’équipage et les passagers masculins du SS Central America font embarquer au péril de leur vie les femmes et les enfants sur les chaloupes de sauvetage.
Les journaux encensent ces chercheurs d’or qui ont sacrifié leur toute nouvelle fortune et leur vie dans un ultime acte chevaleresque. L’image du commandant William Lewis Herndon fumant calmement son cigare alors qu’il sombre avec son navire est devenu le symbole de la bravoure américaine en mer.
Sur les 18 navires coulés entre 1852 et 2011 et cités par l'étude, les deux exemples du Titanic et du Birkenhead sont les seuls où la mortalité des femmes est plus faible que celle des hommes. Ainsi, de façon générale, 37,4% des hommes naufragés ont survécu tandis que le score n'atteint que 26,7% pour les femmes.
Pour les enfants, il sombre à 15,3%. En revanche, que les marins se rassurent, 61,1% de l'équipage a été sauvé tout comme 43,8% des capitaines. Les drames récents comme celui du Costa Concordia ou celui du ferry coréen ont prouvé que les chefs de bord sont souvent les premiers dans les chaloupes, contredisant ainsi une autre "règle non écrite", celle du capitaine, dernier homme debout sur le ponton.
Et comme si cela ne suffisait pas, les témoignages au bord du Titanic ont montré que l'envoi des femmes et des enfants dans les canots étaient avant tout une erreur d'interprétation d'un ordre du capitaine par l'équipage. Dans le détail, les exemples de couardise sont ainsi bien plus nombreux que les actes de courage. En 1873, le NorthFleet finit sous l'eau. 83 hommes sont sauvés. Une seule femme et deux enfants vont survivre. Un passager du Pegasus, coulé en 1843, raconte dans son journal : "l'hôtesse a tenté de m'attraper par la main mais j'ai pu m'en extraire pour sauver ma propre vie."
Et quand le principe s'applique, c'est avant tout pour protéger des objets de valeurs que sont les femmes. Lors du naufrage du Evening Star en 1866, elles sont ainsi enfermées dans leur cabine sur ordre du capitaine. Comme on protégeait ses richesses, on imaginait sauver "les femmes et les enfants d'abord".
Petit HS "la minute anecdote de LovelyLexy et Gudule" ( où Gudule n'interviendra pas mais il fait la gueule si je le mentionne pas) ( Sisi, mon galet fait la gueule) ( j'arrête les parenthèses) c'était l'incendie du Bazar de la Charité à la fin du XIXème siècle, où on faisait une démonstration d'un projecteur de cinéma lors d'une soirée de bienfaisance, la bobine a pris feu ( les anciennes bobines étaient très inflammables) et ça a été la curée, au point que des femmes et des enfants sont morts d'avoir été piétinés. Les robes à tournure et le fait que chacun voulait sauver sa peau a en effet joué; la seule à penser aux autres a été Sophie, duchesse d'Alençon et petite sœur d'Elisabeth "Sissi", impératrice d'Autriche, qui est restée en retrait en demandant qu'on sauve d'abord les jeunes filles ( = les plus vulnérables en raison de leur taille et de leur robes)@Maud Kennedy je sais pas si c'était pas une idée "protégeons les plus vulnérables" à la base. Par contre, j'ai souvenir d'un incendie dans un cinéma. La fameuse règle n'a pas été respectée. Sauf qu'avec les robes (c'étaient les années 1800 je crois), les femmes se sont retrouvées piégées et beaucoup sont mortes. Donc c'est peut-être une volonté de corriger une injustice sociale (dans le sens où les femmes sont moins encouragées à faire du sport + portent des habits moins commodes = s'enfuient moins vite ) ?
Ce que te demandes là me fait penser à une réflexion que j'ai menée récemment.Ca me fait penser à un truc ta phrase. De façon générale la "galanterie", comme on dit, est donc une façon de corriger une injustice sociale ?