@TheLittleUnicorn C'est très juste ce que tu dis , c'est d'ailleurs bien souvent ce qui arrive , on se sent mal sans savoir pourquoi jusqu'au jour ou on réalise ce qui s'est passé. Pour le coup je parlais vraiment des personnes qui débarquent dans ce topic en disant "tu t'inventes des histoires"... Après il arrive aussi que certaines personnes préfèrent rester dans le déni, mais ça ne veut pas dire pour autant que ces personnes vont ressentir le besoin irrépressible de piétiner les gens aux expérience similaires... Ce manque de respect me sidère...
@Euphrosyne Notre société maintient en place l'idée que le sexe "est un dû" dès lors qu'on est en couple ou qu'on envoie des "signaux", résultat: contraindre quelqu'un au sexe est un comportement majoritairement intégré et accepté par la société, d'autant plus dans le cadre d'un couple (les relents du devoir conjugal sont encore très présents). Quelque part, et même si ça m'horrifie d'écrire ça, on est conditionné pour abuser sexuellement de nos partenaires... Donc oui, reconnaître l'importance du consentement et les effets que son non respect, quel que soit la forme qu'il prenne, implique forcerait pas mal de monde à accepter qu'iels ont été parmi les rangs des abuseurs, homme comme femme d'ailleurs... Et avec cette prise de conscience viens le fait qu'il faut assumer les conséquences. Ce qui peut vouloir dire une plainte mais plus vraisemblablement au vu de notre système accepter le fait qu'on à potentiellement laissé des séquelles à quelqu’un combien même ça n'était pas notre but...
Là ou ça devient franchement inquiétant c'est qu'au delà de l'égoïsme et de l’immaturité de ce type de réaction ( "je refuse d'accepter que j'ai pu faire du mal à quelqu'un et je refuse d'en assumer les conséquences, le seul problème c'est l'autre pas moi" tant pis pour celui/celle qui doit se reconstruire), c'est le refus de tenir compte des témoignages pour ajuster sa façon de faire dans le futur. Avec des témoignages pareille il est incohérent de nier qu'on peut faire des dégâts en refusant de prendre un "non" en compte. Si l'on refuse de réviser ce qu'on à pu faire par le passé, la moindre des choses c'est de tenir compte de ce que l'on vient de découvrir et d'en tenir compte pour le futur. Si tu aimes vraiment quelqu'un à priori tu ne veux que son bien. La moindre des choses c'est d'essayer de ne pas le blesser en cours de routes quitte à subir quelques frustrations intermittentes au passage... Je ne comprends pas le refus d'appliquer la notion la plus basique qui soit en terme de relation humaines: le respect de l'autre...
D'ailleurs je me demande aussi si il n'y a pas le facteur de la réputation qui joue aussi là dedans. Quant on décrédibilise une victime on cherche à renforcer son statut de "bonne personne", de celui/celle qui à les bonnes idées et empêcher les gens autours d'avoir une mauvaise opinion de soi au détriment de l'autre... Plus ça vas et plus je me dis que celleux qui débarquent en disant "tu ne peux pas être victimes de viol, tu t'inventes des histoires/grossis le traits..." cherchent avant tout à sauver la face aux yeux des autres mais à leurs yeux aussi...
@Euphrosyne Notre société maintient en place l'idée que le sexe "est un dû" dès lors qu'on est en couple ou qu'on envoie des "signaux", résultat: contraindre quelqu'un au sexe est un comportement majoritairement intégré et accepté par la société, d'autant plus dans le cadre d'un couple (les relents du devoir conjugal sont encore très présents). Quelque part, et même si ça m'horrifie d'écrire ça, on est conditionné pour abuser sexuellement de nos partenaires... Donc oui, reconnaître l'importance du consentement et les effets que son non respect, quel que soit la forme qu'il prenne, implique forcerait pas mal de monde à accepter qu'iels ont été parmi les rangs des abuseurs, homme comme femme d'ailleurs... Et avec cette prise de conscience viens le fait qu'il faut assumer les conséquences. Ce qui peut vouloir dire une plainte mais plus vraisemblablement au vu de notre système accepter le fait qu'on à potentiellement laissé des séquelles à quelqu’un combien même ça n'était pas notre but...
Là ou ça devient franchement inquiétant c'est qu'au delà de l'égoïsme et de l’immaturité de ce type de réaction ( "je refuse d'accepter que j'ai pu faire du mal à quelqu'un et je refuse d'en assumer les conséquences, le seul problème c'est l'autre pas moi" tant pis pour celui/celle qui doit se reconstruire), c'est le refus de tenir compte des témoignages pour ajuster sa façon de faire dans le futur. Avec des témoignages pareille il est incohérent de nier qu'on peut faire des dégâts en refusant de prendre un "non" en compte. Si l'on refuse de réviser ce qu'on à pu faire par le passé, la moindre des choses c'est de tenir compte de ce que l'on vient de découvrir et d'en tenir compte pour le futur. Si tu aimes vraiment quelqu'un à priori tu ne veux que son bien. La moindre des choses c'est d'essayer de ne pas le blesser en cours de routes quitte à subir quelques frustrations intermittentes au passage... Je ne comprends pas le refus d'appliquer la notion la plus basique qui soit en terme de relation humaines: le respect de l'autre...
D'ailleurs je me demande aussi si il n'y a pas le facteur de la réputation qui joue aussi là dedans. Quant on décrédibilise une victime on cherche à renforcer son statut de "bonne personne", de celui/celle qui à les bonnes idées et empêcher les gens autours d'avoir une mauvaise opinion de soi au détriment de l'autre... Plus ça vas et plus je me dis que celleux qui débarquent en disant "tu ne peux pas être victimes de viol, tu t'inventes des histoires/grossis le traits..." cherchent avant tout à sauver la face aux yeux des autres mais à leurs yeux aussi...
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