Les gens aiment bien l'aspect génétique. Dans les gènes, il y a quelques choses d'immuable (alors que c'est loiiiin d'être vrai), quelque chose qui ne bouge pas et qui est identique chez tout le monde. C'est vrai. On a un peu près tous les mêmes gènes (à part les chromosomes sexuels). On a cependant pas les mêmes allèles ( version d'un gène). Je dois être aussi différente de mon voisin qu'une autre femme. Et je suis probablement plus proche génétiquement de mes frères qu'une autre femme que je croiserais dans la rue (on a le même père et la même mère).
Maintenant, à quoi sert les gènes ? A faire des protéines. De protéines qui auront des fonctions diverses et variée (par exemple, des hormones, des enzymes etc). Il peut y avoir une influence sur le cerveau, c'est vrai, mais en aucun cas, il aura une fonction d'apprentissage. Pour prendre un exemple, l'allèle "du ménage" n'existe pas. Je suis pas une experte, mais un gène ne peut pas donner faire "apprendre" à faire le ménage. Le cerveau assimilera par l'expérience, l'imitation et finalement l'essai. Je ne dirais pas que l'on est des coquilles vides, mais nous n'avons pas le même cerveau à la naissance et 20 ans plus tard. On a appris des choses, le cerveau utilise plus de zone que d'autres et même change la fonction de certaines zones. C'est difficile de trouver un cerveau identique dans toute la population, même en ayant des jumeaux.
J'en arrive donc au deux aspects d'un individu : la génétique et l'expérience. Prouver la génétique est assez simple. On cherche les gènes, les allèles sur un support génétique. C'est palpable (c'est compliqué matériellement). L'expérience est une tout autre histoire.Je vais avancer dans une zone flou que je ne connais pas bien, mais c'est de l'apprentissage, des pratiques et cela s'enregistre dans le cerveau. L'apprentissage est évidemment conditionné par l'environnement. Et là, c'est un point que personne n'aborde parce que c'est difficile à prouver. Pour cela, il faudrait faire des comparaisons, en prenant deux populations totalement différentes. Ca demande du temps, des moyens et surtout de l'ouverture d'esprit.
Alors, j'avoue que toutes les études qui ''prouve que les hommes font ci, les femmes font ça" me font toujours bien rire. Si tu prends tes individus dans la même population, qu'ils ont tous eu la même éducation, évidemment que tu vas trouver ce que tu veux prouver (ou pas). Cela ne serait pas forcément objectif. Cependant, il parait que c'est trop demandé de préciser "Les hommes de cet ville" ou "les femmes de cet Etat" et surtout, d'être au conditionnelle.
Je ne m'y connais pas en sociologie, mais en biologie, une chose est certaine c'est qu'on est jamais sûre de rien. Ce n'est pas une science exacte et cela ne le saura jamais tant qu'on ne connait pas encore tout les mécanismes (on a encore pas mal de travail). Mais bon, encore une fois, il parait que c'est trop d'effort de mettre des phrases au conditionnel (pourraient, il semblerait que ...). Les gens veulent de l'exacte dans leurs vies. C'est plus simple, mais ce n'est pas la réalité.
Ps : Si je dis une bêtise, il faut pas hésiter à me reprendre