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(Je l'ai déjà fait et j'ai eu une réponse assez rapidement, ma proposition a été rejeté mais j'ai compris leur vision des choses et la réponse qu'ils m'ont faite n'était pas un mail fourre tout, ils avaient vraiment vu la pub)
C'est vrai que ce serait super cool de faire un Dico inclusif qui aborde toutes les sexualités, et les romantismes. Un truc sex et body-positive. Vous croyez qu'il y aurait un moyen de faire ça ?
Ah ouais et en parlant des dicos j'ai retrouvé y'a pas longtemps une BD qui s'appelle "Le Guide Junior des Filles" et c'est "drôle" parce qu'à côté des trucs du style "Les filles sont chiantes, elles savent pas ce qu'elles veulent, les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus, agnagnagna..." ben y'a deux ou trois bonnes idées. Du genre des trucs assez body-positive, et (ma plus grosse surprise) un test : "Es tu un garçon manqué ?" qui conclue en disant "Si tu as une majorité de A tu es une fille... et si tu as une majorité de B, tu es une fille aussi."
... Mais bon, ça reste sexiste et hétérocentré donc me faites pas dire ce que j'ai pas dit : je le recommande absolument pas.
J'ai pas mal de pages à rattraper mais je vous mets rapidement ce lien : http://www.crumbmagazine.com/18325/lenvers-du-x
J'ai trouvé cet article extrêmement intéressant (découvert grâce à AntigoneXXI).
Je savais déjà obscurément que le porno me posait question point de vue éthique. Ben là, désormais c'est clair.
@SuperGeekette : Si tu veux tu peux t'acheter ce t-shirt pour t'en rappeler x)
(Enfin c'est une blague, mais je me tâte à me l'acheter quand même perso, je l'ai trouvé sur un site de vêtements féministes)
Pour soutenir et illustrer mes questions et réflexions sur la femme dans l'espace public, je suis en train de lire ça: https://gss.revues.org/1694 la thèse en sociologie d'une doctorante qui s'intitule "genre, violence et espace public". C'est assez intéressant et accessible je trouve. ça fait écho en tout cas à mes questionnements de citadine, vivant d'un peu trop près le harcèlement de rue et autres joyeusetés.
(Et je trouve vos réflexions intéressantes sur les dicos qui t'apprennent à être une "vrai" fille. Certains de vos propos font écho chez moi, et d'autres m'ont permis de réaliser certaines choses. Merci )
Est-ce parce que l’on ne se promène pas seins nus en brandissant une faucille dans une main et une paire de testicules dans l’autre que l’on est forcément lâche ? N’y a-t-il pas d’autres manières, moins visibles mais peut-être plus féminines de promouvoir le respect des femmes ?
Bel exemple de pensée, les féministes sont forcément castratrices... Quelqu'un pourrait expliquer à cette femme que parler de de "manière féminine" c'est sexiste, et que peu de militantismes aboutissent sans combat? Parce que si aller voir les oppresseurs et dire "on voudrait bien l'égalité s'il vous plait et si ça dérange pas trop" fonctionnait, ça irait mieux depuis longtemps...
Lors des dernières élections du Premier Ministre (tiens, dit-on « Première Ministre » ?) du Québec, de nombreuses personnes se réjouissaient que ce soit une femme qui ait été élue, voyant cela comme un progrès majeur pour la cause des femmes. Reconnaissant mon ignorance totale de la politique québécoise, je demandais alors : «Quel est son programme ?». Et d’entendre me répondre 9 fois sur 10 : «Je ne sais pas mais c’est une femme !»
Il semble donc que le simple fait d’être une femme garantit déjà la valeur de la personne…
Pourtant…
Être une femme ne garantit pas que l’on ait la compétence…
Être une femme ne garantit pas que l’on ait de hautes valeurs morales…
Être une femme ne garantit pas que l’on soit honnête…
Être une femme ne garantit pas que l’on soit capable de respecter l’autre…
Être une femme ne garantit rien…
Et, surtout, être une femme n’empêche pas d’utiliser certaines méthodes de prises de pouvoir.
Même si c’est d’une autre manière, avec d’autres outils, d’autres spécificités.
Alors, c’est vrai que certains hommes font parfois un mauvais usage de leur force physique et que jamais une femme ne pourra rivaliser avec un homme sur le plan musculaire.
Mais peut-on prétendre qu’aucune femme n’a jamais fait un mauvais usage de ses propres talents spécifiques ?
Moi, j’en vois tous les jours, des femmes qui utilisent leur talent de culpabilisation, de manipulation, de dominance sur les hommes tout en utilisant le féminisme comme argument majeur.
Et quand j’écoute certaines femmes politiques dans des débats, je me dis que si un homme osait traiter une femme avec autant de mépris, de suffisance voire d’humiliation, tout le monde crierait au scandale et il serait banni comme sexiste.
Effectivement, être une femme ne garanti rien, mais que les électeurs soient près à élire une femme est déjà un progrès pour la condition féminine.
J'adore le "certaines méthodes"... Parce qu'un homme c'est fort, ça a des balls, ça utilise la force et le culot, mais les femmes, ces petits êtres vils et fourbes, elles, manipulent, culpabilisent, ce sont des "talents" qui leurs sont spécifiques, il n'y a pas de femmes fortes ni d'hommes manipulateurs...
Oui, il y a encore des femmes qui sont violées…
Et combien y-a-t-il d’hommes auxquels leur compagne officielle refuse tout rapport sexuel pendant des années ?
Sauf que violer est un crime et que le sexe n'est pas un du. Cautionner le viol conjugal à coup de "nan mais elle voulait pas", ça va, vous vous sentez bien?
Oui, il y a plus d’homme à des positions politiques importantes…
Mais peut-être est-ce aussi parce que les femmes sont moins attirées par le fait de faire de la politique.
Et ça serait pas, par hasard, parce qu'on leur explique depuis leur naissance que c'est pas leur place?
Oui, l’inégalité des salaires existe encore…
Mais n’y-a-t-il pas aussi des hommes qui se voient refuser un temps partiel parce qu’ils sont des hommes ? Et ils n’ont droit qu’à 10 jours de congé parental à la naissance d’un enfant.
C'est bien ça, il y a des gens qui se battent pour que les hommes puissent avoir des congés paternités plus longs s'ils le souhaitent... On les appelle comment déjà..? Ah oui, les féministes. Et je suis presque sûre que le choix du temps de travail quel que soit le sexe de la personne peut les intéresser aussi...
Oui, c’est vrai, certaines femmes n’ont pas le droit de choisir si elles veulent ou non un enfant…
Mais n’y-a-t-il pas aussi des hommes qui se retrouvent pères sans l’avoir voulu ou qui doivent faire leur deuil d’un enfant parce que leur compagne s’est fait avorter sans leur demander leur avis ?
T'as eu un gosse que tu voulais pas? Va te renseigner pour avoir ta propre contraception, un bébé ça se fait à deux. Si vraiment t'en voulais pas, t'aurais du faire le nécessaire pour être tranquille, c'est vrai ça, elles font comment les femmes?
Et si une femme ne veut pas d'enfant, elle va pas en garder un neuf mois dans son utérus, avec tous les changements irréversibles que ça entraine sur son corps, sur son travail et risquer une potentielle hospitalisation juste pour tes beaux...
je ne suis pas certaine que notre génération a encore besoin du féminisme lorsqu’il est est un combat empreint de violence.
Descend de ta planète ma grande, combat et violence ça va un peu ensemble. Encore une fois, aller voir les gens et demander "vous voudriez bien renoncer à vos privilèges s'il vous plait?" ça fonctionne pas.
Sommes-nous CONTRE la guerre ou sommes-nous POUR la paix ?
Sommes-nous CONTRE les hommes ou sommes-nous POUR l’égalité des droits ?
Avant d'avoir la paix, il va falloir faire la guerre. Avant d'avoir l'égalité des droits, il va falloir l'arracher aux hommes.
Si être féministe signifie «Je combats les hommes», je crois donc que notre génération n’a plus besoin du féminisme.
Au contraire…
Notre génération -et les suivantes- ont besoin que l’on cesse la guerre des sexes et que l’on construise un modèle plus inspirant dans lequel les hommes et les femmes auront simplement tous le droit au respect.
Outre l'hétérocentrisme crasse, il existe aussi des hommes féministes, l'un n'exclut pas l'autre...
pour construire ce modèle, c’est sans doute de l’énergie féminine positive dont nous avons besoin…
Une énergie qui n’impose pas mais une énergie qui propose, une énergie qui n’écrase pas l’autre mais qui respecte ses différences.
"Tu écrases mon genre sous ta botte depuis des millénaires et me considère comme un objet, mais je te respecte. Je peux avoir l'égalité en droit s'il te plait "
... Suuuper efficace, à n'en point douter!
et pour finir
Alors, chère Carla, moi aussi j’ose dire que je ne suis pas féministe !
Par contre, j’essaie d’être féminine…
Encore une personne qui n'a rien compris ni au féminisme ni au militantisme
C'est quoi "une manière féminine de promouvoir le respect des femmes"??? Se mettre à pleurer en suppliant l'égalité des droits?? Se la jouer séductrice??? Non mais je rêve! Paie ton sexisme quoi! Ce qu'elle dit en fait,c'est que le monde lui convient très bien tel qu'il est. C'est le genre de nanas que les sexistes adorent:elle dénonce le féminisme:mouvement trop violent,castrateur et pas féminin,met en avant les différences hommes/femmes du type "les hommes viennent de mars,les femmes viennent de vénus". Il y a bien quelques inégalités mais selon elle "ça s'arrangera avec le temps" et puis après tout,les hommes aussi subissent des inégalités "ils ne peuvent pas se mettre à temps partiel" rien sur le fait que les femmes en général subissent le temps partiel,ce n'est pas un choix de leur part
@Margay : Merci de m'avoir rappelé cet article ! Je l'avais lu et mis de coté, mais je n'y pensais plus ! Je le ferrai dans les jours qui viennent (si d'autres Madz ont envie de signaler cette pub de Rue du Commerce aussi, hein, vous privez pas)
Donc là, ils ne peuvent plus faire le coup de "c'était pas sourcé" c'est juste la chasse gardée des masculinistes.
Surtout que la raison évoqué est juste du foutage de gueule (manifestement vous n'avez pas lu l'article) :
Opposition au féminisme
La haine des hommes a été souvent invoquée par les opposants au féminisme. Certains[Qui ?] postulent que les féministes des années 1950 et 1960, rejetant la domination masculine de leur société, étaient regardées comme haïssant les hommes par ceux qui s'opposaient à leurs idées[21]. Toutefois, aucun terme précis n'était utilisé pour définir cette prétendue haine ; les femmes ainsi accusées se retrouvaient donc, tout au plus, qualifiées de man-hater dans les pays anglophones[21],[22]. Mais, à la fin du XXe siècle, le SCUM Manifesto de Valerie Solanas, est qualifié en 1989 de « misandrie éhontée » (unabashed misandry)[23].
L'idée de revanche envers les hommes est également un risque de dérive, qualifiée de misandre, du combat féministe[24], risque relevé notamment par Élisabeth Badinter[25]. Diverses études de genre, consacrées à la littérature antique grecque[26], au judaïsme[27] ou à la psychanalyse[28] font usage de ce terme depuis lors.
Au XXIe siècle, dans le monde anglophone, le terme misandry est dénoncé comme un moyen abusif de discréditer le point de vue féminin lors d'affaires traitant de l'égalité des sexes[29] ; en 2013, la majorité de ceux qui utilisent ce terme sont des hommes[22]. En revanche, la présidente de Ni putes ni soumises, Asma Guenifi, a estimé en 2013 que le discours de l'organisation Femen reposait sur la misandrie[30], et d'autres s'inquiètent du fait que le féminisme, tout en cherchant à combattre le sexisme et les stéréotypes, puisse contribuer à en créer de nouvelles formes[16]. Toujours au XXIe siècle, une forme de « misandrie ironique » voit le jour dans les milieux féministes américains, afin de tourner en dérision les accusations de misandrie et cibler le discours anti-féministe[31].
Bon, les accusations de misandrie c'est un truc d'anti-féministes mais il est possible que le féminisme dérive, attaque les gentils petits hommes cishét et créé de nouvelles formes de sexisme et de stéréotypes, en plus les Femen sont quand même un peu misandre