@Rosenrot_ Effectivement, j'aurais peut-être dû le préciser, vous avez dû croire à un troll
@Loetheria Pour la "drague inélégante", c'est vrai que c'est carrément problématique, j'ai lu trop rapidement je ne l'avais même pas relevé. En même temps la personne qui tient ces propos est un historien, donc on peut s'attendre qu'il ne soit pas très au fait du féminisme et du harcèlement de rue (surtout en tant qu'homme
).
@Merry June Je pense aussi que l'auteur a dû juger inutile de préciser que féminisme et nazisme n'ont rien en commun. Je ne sais pas si c'est très utile de l'expliquer en long et en large, parce que je pense que même les gens qui emploient ce terme sont bien conscients eux-mêmes de la connerie de ce qu'ils disent, mais ils l'emploient plus par "provocation" qu'autre chose (et peut-être aussi parce qu'ils se pensent trop originaux en sortant ce petit "jeu de mot", alors que ça fait 15 000 fois qu'en tant que féministes on l'a lu/entendu). Après peut-être que je surestime beaucoup ces personnes et que je leur prête plus d'intelligence qu'elles n'en ont en réalité...
Mais sinon, au vu de certaines phrases, je trouve que l'auteur a bien compris, ou en tout cas met bien en lumière ce qu'est réellement le féminisme de nos jours ?
Si le terme de «feminazie» a beaucoup été utilisé pour caricaturer les positions féministes jugées les plus extrêmes.
Le mot est par ailleurs régulièrement brandi sur les réseaux sociaux et accompagné de montages pour discréditer les arguments féministes.
Bien que cela soit contraire à la tradition féministe, progressiste et ancrée dans des luttes de gauche, on a vu que le féminisme pouvait être récupéré par la droite, voire par l'extrême droite
Et la première raison qui ressort de tout cet étrange mélange est qu’elles en ont une vision simpliste, «celle que renvoient les médias, selon laquelle le féminisme serait équivalent à l’égalité des droits pour les hommes et les femmes», selon la chercheuse Abby L. Ferber. En occultant donc toute l’épaisseur historique de ce concept et de ses protagonistes. «Elles ne se battent pas pour toutes les femmes, mais pour celles de leur catégorie»
C'est clair que l'article n'est pas engagé, mais en même temps ce n'est pas son but, non puisque c'est une enquête sur la récupération du féminisme par l'extrême-droite ?