D'ailleurs, je viens de réflechir à un truc. Je me demande si dire des hommes que se sont seulement des alliés ne seraient pas contre productif. Leur dire qu'ils ne subissent pas le sexisme, c'est reconnaitre que les qualités attribuées aux femmes seraient moins bien que celles attribués aux hommes et que c'est quand même mieux d'être un homme. Et je ne suis pas d'accord avec ça. Pour moi, les hommes subissent le sexisme insidieux de "de toute manière, toi c'est mieux" donc ils ne peuvent pas se plaindre du fait de ne pas être ambitieux, ect. Plutôt qu'une valorisation des activités masculines comme c'est actuellement le cas, je suis pour une valorisation de ce qui est considérer comme féminin (sérieux, qui est contre l'empathie, la douceur? Le fait de pouvoir pleurer est tellement libérateur, pouvoir exprimer ses émotions) et cette revalorisation des qualités dites "féminines" passent pour moi, par une revendication que les hommes doivent avoir, de pouvoir être émotifs, paternel, "faible".
Donc effectivement, dans une société où le travail et la virilité est valorisé, les hommes sont privilégié, mais dans une société où la maternité serait valorisé, se sont les femmes qui seraient privilégié. Tout dépends du prisme dans lequel on se place. Et en plus de se battre pour avoir les mêmes droits que les hommes, on devraient se battre pour que ce qui est considéré comme féminin soit reconnu comme bien. (Mais encore une fois, les probématiques harcèlement de rue/viol sont quand même plus spécifiquement lié au fait d'être une femme, que je relis -c'est sans doute subjectif- aux injonctions à la virilité et aux fait que les hommes doivent avoir des relations sexuelles pour être reconnus comme tel (ça les excuse pas pour autant, hein :o )