Citation trouvée sur le même site que la première perle postée ce weekend,à propos des touchers vaginaux pratiqués sur patientes endormies(je vous préviens,c'est du lourd!)
Un pronostic statistique n'est jamais vrai qu'après coup.
Qui plus est, c'est une façon pour le médecin de se couvrir en cas d'erreur médicale ou d'échec d'un traitement. Même si nous ne sommes pas aux US, les procès exploseraient en cas de transparence totale. Mais je reconnais que nous devons faire des progrès en la matière.
Je reconnais que le droit à l'information et au choix est fondamental.
Mais le risque, bien réel, d'informer un(e) patient(e) que des palpations seront réalisées à des fins de formation et de devoir lui demander son accord, c'est de se voir opposer un refus. Et qui dit refus, dit impossibilité pour les étudiants en médecine de se former à réaliser des actes techniques comme savoir détecter un cancer du col de l'utérus ou du sein pour les femmes, de la prostate ainsi que du colon pour les hommes.
Car objectivement, qui accepterait d'être palpé(e) en étant endormi(e) par 4 ou 5 inconnus (des étudiants) avant le début d'une opération ? Très / trop peu de personnes. Suffit de lire les commentaires (compréhensibles) à cet article pour entrevoir le nombre potentiel de refus (féminins surtout).
Pour la nudité, je comprends votre pudeur (et la partage), comme vous l'avez souligné, elle est liée à notre éducation (cacher ce sein que je ne saurais voir..). Mais cela peut aussi faciliter le travail des chirurgiens et des infirmières (soins et toilette post opératoires).